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Incapables de marquer en finale, Le Puy et Saint-Julien-Chapteuil se sont départagé au cours d'une séance de tirs au but irréelle. Victoire des Capitoliennes pour la troisième année consécutive. Un cadeau pour leur entraîneur, Sébastien Ribeyron.

Saint-Julien-Chapteuil était la favorite de ce nouveau duel contre Le Puy Foot mais les Capitoliennes, incapables de convertir leurs occasions ont été contraintes d'avoir recours à la séance des tirs au but.

Et cet exercice a offert son lot de rebondissements avec plusieurs pénalties à retirer, à juste titre. Si les deux gardiennes ont stoppé des tentatives, elles ne répondaient pas aux consignes, à savoir d'avoir au moins un pied encore sur la ligne. Une Capitolienne a même dû retirer trois fois son penalty, arrêté les deux premières fois, inscrit la troisième.

Au final, l'Olympic a fini par avoir le dernier mot et à offrir un dernier trophée à l'entraîneur Sébastien Ribeyron qui restera responsable de l'école de foot mais arrête d'entraîner les féminiens après dix saisons et cinq coupes de la Haute-Loire.

SAINT-JULIEN-CHAPTEUIL : 0

LE PUY FOOT : 0

Saint-Julien-Chapteuil s'impose 5-4 aux tirs au but.

Saint-Julien-Chapteuil : Mathilde Bonneau, Hortense Lyotard, Marie Lhoste, Noémie Darne, Morgane Barret, Amélie André (cap.), Elisa Katuszynski, Fanny Valentin, Noélie Defay, Célia Rabeyrin, Laurane Merle, Lisa Berger, Agathe Giraud, Noémie Faux, Numa Kamouni, Kelly Lelandois

Le Puy : Rocio Rodriguez Escudero, Astrid Saderne Guillon, Cali Merle, Meline Comte, Maeva Gauchet (cap.), Mathilde Auger, Lou Anne Place, Pauline Marcq, Elise Gauthier, Ewa Varillon, Laurie Romanelli, Anais Guillon, Eloise Radisson, Lucile Bouquet, Luna Terras, Océane Jamon

Arbitre : Martin Blanc

Dimanche, à Bas-en-Basset, Saint-Victor-Malescours a remporté pour la troisième fois la Coupe de la Haute-Loire à 8, contre Saint-Pierre-Eynac (5-3).

Dans ce choc entre les deux meilleures équipes de foot à 8, on était parti pour avoir beaucoup de buts. Vainqueur 6-3 en championnat, Saint-Victor-Malescours met en moyenne un peu plus de 5 buts par match et Saint-Pierre-Eynac un peu plus de 6.

Entre ces deux formations offensives, les San-Vitournaires ont eu le dernier mot. Elles ont mené trois fois au score. Mais les joueuses du Meygal, emmenées par leur capitaine Anais Roumazeilles, auteur d'un doublé, sont revenues à chaque fois au score.

Saint-Victor a eu le dernier mot avec deux nouveaux buts en fin de match. Après 2016 et 2018, c'est le troisième trophée pour les Pink'Drinkeuses dans cette compétition.

Les photos du match à suivre...

SAINT-VICTOR-MALESCOURS : 5

SAINT-PIERRE-EYNAC : 3

Buts pour Saint-Victor-Malescours : Eva Lillo (11e et 81e), Sophie Grail (38e et 68e) et Nathalie Seux (90e)

Buts pour Saint-Pierre-Eynac : Anais Roumazeilles (30e et 47e) et Cecilia Terras (70e)

Saint-Victor-Malescours : Clémentine Sabia, Sophie Grail, Annabelle Gouit (cap.), Laurence Richard, Romane Bruyere, Louna Depeyre, Lilou Bompuis, Eva Lillo, Nathalie Seux, Lucie Faurie, Claudine Beneyton, Manon Valour

Saint-Pierre-Eynac : Pauline Falgon, Sabine Jouvhomme, Angélique Granouillet, Cecilia Terras, Justine Seguy, Marcy Danglard, Anais Roumazeilles (cap.), Elodie Marchand, Lisa Gayton, Auriane Verdier

Arbitre : Stéphane Sagnard

Ce dimanche en début de soirée, un violent passage orageux a traversé l'Est de la Haute-Loire.

Vers 19 heures, un bref et violent orage de grêle s'est abattu en particulier sur le Haut-Lignon. Sur la carte de la foudre de l'observatoire Keraunos, on voit des impacts sur Saint-Jeures, Tence et Dunières.

Plusieurs lecteurs nous font remonter des photos et vidéos à Saint-Jeures, Tence, Le Mazet-Saint-Voy, Mars en Ard-che. Les grêlons font la taille de billes. "Il y a plusieurs centimètres sur la route", témoigne un automobiliste.

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Près de 150 visiteurs sont venus partager un moment de découverte à l’occasion de la Nuit des musées, samedi, au Lieu de mémoire au Chambon-sur-Lignon.

Les présentations de breakdance proposées pour pimenter cette Nuit des musées 2024 faisaient écho à l'irruption de cette discipline aux JO à Paris.

Elles étaient animées avec douceur et pédagogie par l'athlétique Victor Moutbeka, alias B-Boy Terminator, et ses jeunes élèves, ont indéniablement attiré un public renouvelé.

Alliant explications et moments dansés, les trois séances proposées ont été plébiscitées par des visiteurs, jeunes et moins jeunes, prompts à questionner l'aguerri professeur de la Hip Hop Academy et à prendre le temps de l'échange.

Les visites guidées ont réuni toutes les générations pour parler du sport d’hier à aujourd’hui et ainsi évoquer les questions d‘inclusion, le mélange des cultures et le respect des différences.

Deux groupes de danseurs d'Instudio Dance Community, l'école de danse de Julien Delolme à Monistrol-sur-Loire viennent de décrocher deux podiums d'un prestigieux concours. Ils sont qualifiés pour la finale internationale aux Etats-Unis.

De nouvelles générations de danseurs performent à Monistrol chez IDC, l'école créée et toujours dirigée par Julien Delolme. On se souvient d'Elite Street en 2018, un groupe d'adolescents qui avait remporté le World of Dance France avant de s'envoler pour les Etats-Unis.

Une nouvelle génération arrive, deux même. Ils ont participé à un autre concours renommé, Hip Hop International, qui a eu lieu à Poitiers. Six enfants de 10-11 ans, sous le nom Elite Kids, sont vice-champions. Et 9 ados de 11 à 15 ans, qui ont repris le nom Elite Street, sont montés sur la troisième marche du podium.

Ces jeunes, que Julien Delolme a pris sous son aile depuis six mois pour préparer ce concours, ont gagné leur billet pour la finale internationale qui se déroulera à Phenix (Arizona), au mois d'août prochain.

"C'est beau, plusieurs années après, de renouveler l'expérence avec une nouvelle génération. Le flambeau est transmis", apprécie Julien Delolme.

Le chorégraphe-danseur et les familles vont désormais s'atteler à financer ce voyage, par des sponsors, subventions et actions.

Monistrol avait son destin entre ses pieds et les joueurs de l'USM, vainqueurs 1-0 de Thiers, ont validé leur maintien en Régional 1. Place maintenant à la finale de la Coupe de la Haute-Loire.

Promu cette saison, Monistrol a réussi son pari de se maintenir au plus haut niveau régional dans une saison indécise. Et l'USM a bien fait de gagner quand les poursuivants auraient pu lui passer devant lors de cette ultime journée.

Face à Thiers, deuxième du championnat, venu sans enjeu, les Monistroliens se sont procuré les meilleures occasions. Le seul but du match est somptueux et est venu d'un exploit personne de Lelian Rabany, qui a effacé plusieurs adversaires avant de placer le ballon dans la lucarne.

Monistrol aurait dû s'imposer plus largement mais Gautier Fabre trouvait le poteau (74e), le pied (78e) et les gants du gardien (85e), et Akram Azougagh trouvait lui aussi le gardien sur sa frappe (79e).

Libéré de cet objectif, Monistrol peut désormais se tourner vers la finale de la Coupe de la Haute-Loire, le 1er juin contre Blavozy... à Blavozy.

Seul bémol : la blessure du capitaine Pierre Petrot à la cheville droite.

MONISTROL : 1

THIERS : 0

But : Lelian Rabany (65e)

Monistrol : Théo Blachon, Baptiste Manus, Florent Jourzac, Corentin Cheynet, Pierre Petrot (cap.), Victor Defour, Lelian Rabany, Valentin Marconnet, Quentin Reydellet, Alexandre Assaf, Akram Azougagh, Gabin Barres, Gautier Fabre, Logan Simon

Les joueurs des Aigles du Velay ont décroché le Graal, à savoir le titre de champions de France de basket fauteuil ce samedi. C'est le premier trophée en championnat de l'équipe de Haute-Loire.

Les Ponots ont pris leur revanche sur le Cannet. Les Hornets avaient privé les Aigles du titre à domicile en 2023. Et cette année, le Cannet avait dominé la formation ponote en finale de la Coupe de France.

Ce samedi, les joueurs du président David Chamard et de l'entraîneur Franck Bornerand sont parvenus à battre leur meilleur ennemi, à l'issue d'un match serré qui a dû en passer par les prolongations.

Les deux équipes étaient à 61 partout au buzzer. En prolongations, les Aigles ont fait la différence pour s'imposer finalement 73-66, confirmant leur première place de la saison régulière.

C'est le premier titre de champion de France de l'histoire des Aigles du Velay.

Samedi, le Trail des Monts d'Ardèche a ouvert avec la Grimpette, une course très courte et très intense de 2,8 km. Tout en montée.

Samedi après-midi, 47 coureurs sont partis pour 2,7 km de course. Sur cette courte distance, le dénivelé positif atteint tout de même 300 m. Autant dire que la pente est raide.

Les runneurs sont partis devant la mairie de Saint-Julien-d'Intres pour arriver à "Allume-Pipe" sur la commune de Saint-Agrève.

A ce petite exercice, c'est un coureur de La Mure, qui l'a emporté, Anthony Baron, devant Nathanaël Valla-Mothes (4e en 2023), du Chambon-sur-Lignon, et David Labrosse de Team Running Pilat.

Chez les féminines, Sasha Gorry a réalisé la distance en un peu plus de 20 minutes, devant sa camarade du club de Sange'Run, Alexia Gorry, et Nathalie Le Flanchec.

Cette Grimpette était un amuse-bouche du trail de dimanche. Ou plutôt des trails avec quatre courses au programme. Ils seront 600 coureurs au départ. Le Trail des Monts d'Ardèche fait le plein.

Classement hommes

1. Anthony Baron (AC La Mure) en 16'49

2. Nathanaël Valla-Mothes en 18'50

3. David Labrosse (Team Running Pilat) en 19'13

Classement femmes

1. Sasha Gorry (Sange'Run) en 20'08

2. Alexia Gorry (Sange'Run) en 23'04

3. Nathalie Le Flanchec en 24'57

Après quatorze années passées à Dunières, le Sourire d'Houda a dû trouver un nouveau local pour continuer ses Puces du samedi. Cette brocante solidaire s'installe à Montfaucon-en-Velay, dans les anciens locaux de Luxam et Aubijoux. Le magasin ouvrira le samedi 1er juin.

Accueillis les bras ouverts à Montfaucon-en-Velay, dans des locaux municipaux, les bénévoles du Sourire d'Houda ne comptent pas leurs heures pour déménager les milliers d'objets d'occasion de leurs Puces du samedi. Ils passent de 900 m2 à 1200 m2 d'espaces de vente, plus grands, plus cloisonnés aussi. "On a réalisé 1480 heures de travail en moins de deux semaines", compte Marie-Odile Billamboz, l'énergique et dévouée présidente, portée par une équipe soudée de 180 bénévoles.

De ces Puces du samedi dépendent les actions menées par le Sourire d'Houda pour des actions sociales en France, humanitaires au Maroc. A ce jour, 2503 enfants marocains ont été aidés pour des opérations. 40 % des revenus soutiennent aussi des causes sociales en France.

Chaque premier samedi du mois

Les Puces du samedi vont pouvoir reprendre, le premier samedi du mois, de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures. Les dons matériels sont réceptionnés le jeudi et vendredi chaque semaine de 14 heures à 17 heures.

Après six mois d'interruption, les clients vont pouvoir retrouver les puces d'Houda, à une nouvelle adresse.

Eric Borowiak vient de sortir un livre aux Editions Pierre Semard où il raconte sa propre expérience de régime amaigrissant. Dans "Bouge, mange, respire et balance ton poids", il détaille toutes les étapes pour perdre 30 kg rapidement, et surtout pour ne pas les reprendre par la suite.

7 juin 2023, Eric Borowiak avait rendez-vous chez son médecin traitant à Saint-Agrève. Il se pèse, la balance affiche 99 kg. Eric est un épicurien, peu sportif. Il a pris du poids au fil des années. Pas besoin d'aller au fast-food pour prendre des kilos. En sortant du cabinet, il voit son reflet dans la vitre d'un commerce. C'est le déclic : "Mais je suis gros !"

Dès lors, ce surpoids devient un fardeau, en perdre une obsession. Lui qui se rend souvent à Rochefort décide de commencer par faire une cure dans un institut. "Il me devenait urgent de perdre du poids. J'avais honte de ma personne", raconte le sexagénaire.

Conjuguer alimentation et activité sportive

Le changement a été radical, certains amis pensant même que son changement de morphologie était lié à un souci médical. La volonté le pousse à engager un régime naturel et durable. En 103 jours, il perd 17 kg, et même 30 kg en 225 jours. "Maintenant, je fais beaucoup de sport, de la randonnée avec 80 km par semaine, de la natation pour retendre la peau, de la corde à sauter, du vélo intérieur et extérieur."

Il est passé du XXL au S

Eric Borowiak portait des vêtements en taille 52. "Je voulais revenir au 42, remettre mes costumes d'il y a dix ans." L'objectif a été atteint et dépassé. Il pèse aujourd'hui 68 kg et porte du 38, passant du XXL au S. "Il faut de la volonté. Je fais une prise de sang par mois pour m'assurer que tout va bien."

Il sourit : "Finalement, ce qui coûte le plus cher, ce n'est pas le régime, mais la garde-robe qu'il faut refaire tous les 3 mois."

S'il a pu le faire, le Saint-Agrévois estime que tout le monde peut y arriver. D'où son envie de raconter et de conseiller à travers ce livre, vendu 13,70 €. Il détaille par le menu son parcours, livre ses secrets.