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Depuis samedi matin, la 37e brocante de Pont-Salomon est ouverte. Rendez-vous prisé des amateurs de chine, l'événement rencontre chaque année un succès populaire hors norme.

Plus de 450 emplacements sont occupés par des professionnels en majorité (60 %) et des particuliers. On retrouve beaucoup de vieux meubles, des vêtements, des objets mais aussi des artisans, des vendeurs d'affaires à petits prix, des associations humanitaires, des professionnels de l'habitat, des créateurs.

Dimanche après-midi, un spectacle sera joué à deux reprises de "Salut les copains".

L'entreprise Renon a été rachetée par la société RG43. Un accord entre l'Etat et le repreneur conduit à la dépollution du site de lapte et la conservation des 23 emplois à Tence.

Le tribunal de commerce du Puy-en-Velay a validé, par un jugement du 27 juillet 2018, le plan de cession des sociétés Renon et DJAE, dirigées par Luc et Richard Renon, à la société RG 43 (Régénération Guérin), représentée par Christian Guérin et Eric Preynat, associés.

17 années de conflits à Lapte

"Le plan de reprise de la société Renon, spécialisée dans le recyclage de déchets plastiques, met fin à 17 années d’épisodes de non-respect de la réglementation sur les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) à Lapte, et de pénibles conflits de voisinage entre l’usine et ses riverains, excédés par les atteintes récurrentes à leur cadre de vie", indique la préfecture.

Les frères Renon restent au sein de l'entreprise

En matière d’emploi et de préservation de l’environnement, l’issue de ce dossier se révèle positive. En effet, le plan de reprise des associés Christian Guérin et Eric Preynat prend en compte les deux demandes prioritaires exprimées par l’État. A savoir le maintien des 23 emplois actuels à Tence : il n’y aura aucun licenciement, et l’entreprise prévoit même plusieurs recrutements à court et moyen termes. Les frères Renon continuent au sein de la société en tant que salariés ; et la dépollution du site abandonné de Lapte. Dans un délai de 6 à 9 mois, le site sera entièrement évacué et nettoyé, débarrassé en profondeur des billes de plastiques enfouies dans le sol, et remis en état pour un changement d’usage définitif.

Une rencontre jeudi prochain en sous-préfecture

Le préfet de la Haute-Loire et la sous-préfète ayant piloté ce dossier réuniront en sous-préfecture d’Yssingeaux les principaux acteurs publics et privés de ce dossier, afin de présenter les repreneurs et leur projet industriel à l’ensemble des élus concernés, l'association des riverains d’Oudreyches (Lapte), le commissaire au redressement productif et la Banque publique d’investissement (BPI France). Cette rencontre se fera jeudi 6 septembre.

Le recyclage intégral d'ici 2025

"Ce nouveau départ ouvre, pour l’Est du département et son secteur industriel porteur qu’est la plasturgie, de belles perspectives. Car l’activité de recyclage de déchets plastiques trouve logiquement sa place dans une économie circulaire dont les enjeux en matière de développement durable, et les perspectives de croissance, sont importants : le gouvernement vient en effet d’annoncer l’obligation du recyclage intégral des plastiques d’ici 2025."

Au lieu de contenter la Fédération de chasse de Haute-Loire qui perd des adhérents année, le permis de chasse à 200 euros vient concurrencer le permis délivré au niveau départemental.

Alors que le permis de conduire s'obtient une seule fois et à vie (en théorie), le permis de chasse se renouvèle chaque année. Et les chasseurs ont le choix entre le permis départemental et le permis national. En Haute-Loire, le sésame était à 195 euros. Et il reste à 195 euros. L'annonce gouvernementale est de diviser le prix du permis national par deux, passant de 400 à 200 euros pour 2019.

Pour Louis Garnier, le président altiligérien, "c'est une fausse bonne nouvelle". "Sur les 195 euros, un timbre grand gibier à 45 euros permet de payer les dégâts des animaux sauvages dans les cultures. L'an dernier, on est passé de 180 000 euros à 300 000 euros."

Sur les 6 000 adhérents en Haute-Loire, 400 ont le permis national. Louis Garnier craint une baisse importante des cotisations en Haute-Loire. "Si on pouvait passer le permis à 140 euros, on le ferait... Mais on ne peut pas se le permettre. L'idéal serait d'avoir un seul et même permis, ça règlerait la question."

Le nombre de chasseurs continue à baisser. Pourtant, les nouveaux permis augmentent. Ils étaient 150 en 2017 et 170 candidats reçus en 2018. "Il faut remonter à 1989 pour avoir un nombre supérieur", confirme Hugues Giraud, technicien.

Etat des populations de gibier

Grand gibier

Les trois espèces se portent bien. Pour le chevreuil, les indices de suivi étudiés à l'échelle des 25 massifs de Haute-Loire montrent une progression légère des effectifs. Le nombre de bracelets (autorisation de tuer) passe de 4 514 à 5 653, soit une hausse de 3 %

Pour le cerf, les suivis indiquent une progression dans la vallée de l'Alagnon et dans le massif du Haut-Allier/Gévaudan. Le nombre de cerfs pouvant être abattus passe de 902 à 976.

Pour le sanglier, l'espèce est en expansion comme partout en France. 3 700 animaux ont été tués en 2017-2018, un record. Depuis le 15 août, certains territoires ont commencé à le chasser.

Petit gibier

Lièvre : les effectifs sont stables après les comptages du printemps. Mais les conditions météo du printemps risquent d'engendrer de la mortalité chez les jeunes.

Perdrix grises : les pluies de mai et juin et la neige de mai ont eu un impact négatif pour la reproduction

Mercredi soir, un match de gala a opposé les réfugiés de Saint-Beauzire au club du Mazet-Chambon qui accueille depuis plusieurs années des demandeurs d'asile. Quand le ballon rond est vecteur d'intégration et de relations positives entre les hommes.

Un maillot noir et un slogan : "Il n'y a pas d'étranger sur cette terre". Au club de foot du Mazet-Chambon, on défend l'accueil des demandeurs d'asile. Ouvert aux étrangers, il s'est fait force de s'adapter aux profils de ses licenciés.

Le Mazet-Chambon, terrain d'accueil

Franck Gambina, dirigeant, est persuadé des capacités que le foot offre un langage universel. "Quand je vois ce qui se dit dans les médias autour des migrants, je ne m'y retrouve pas. On s'intéresse trop à ce qui fonctionne mal. Dans le foot, c'est pareil. C'est bizarre quand même. Par exemple, on ne parle pas des kops de Saint-Etienne et Bordeaux qui se mélangent. Pour les migrants, il y a de très beaux exemples. J'ai envie de dire aux télés : venez chez nous, vous verrez, c'est simple."

Le foot, une langue universelle

Mercredi soir, à l'initiative d'habitants (Antonio Savini, Didier Rault et Christian Rignot) et d'associations (la Cimade et le Plateau Asile Solidarité), un match amical était proposé entre le Mazet-Chambon d'un côté et les demandeurs d'asile et réfugiés de Saint-Beauzire en face.

Là-bas aussi, le foot permet à ces étrangers de s'intégrer plus facilement. Une vingtaine d'hommes, des Soudanais, des Ethiopiens, des Afghans, ont pris leur licence au club de Cohade. "Ça se passe super bien", affirme Didier, le coach. "Le foot, c'est une langue universelle. Ils progressent en français. Ils ont surtout pratiqué un foot de rue et ils ont encore du mal avec les placements sur un terrain."

Un match retour en juin

En juin, l'équipe du CAO (Centre d'accueil et d'orientation) de Saint-Beauzire, un centre géré par l'association Léo-Lagrange, a prévu d'organiser le match retour à travers un tournoi.

Depuis mercredi et jusqu'à vendredi, quinze sports pratiqués à Yssingeaux participent à une animation 100 % gratuite.

Pour la cinquième année, Yssingeaux organise la Fête du sport. Au complexe omnisport de Choumouroux à Montbarnier, au skate park ou au tennis, les enfants mais aussi les adultes peuvent tester gratuitement une quinzaine de disciplines.

Idéal pour se décider, une semaine avant le Forum des associations à la salle de la Coupe du monde.

Badminton

Jeudi à partir de 17 ans : de 18 heures à 20 heures et de 20 heures à 22 heures

Equitation

Jeudi et vendredi : à partir de 3 ans, de 14 heures à 18 heures

Boxe

Vendredi : de 14 heures à 18 heures

Zumba

Vendredi : de 16 heures à 17 heures

Escrime

Jeudi et vendredi : de 14 h 30 à 17 h 30, à partir de 6 ans

Football

Jeudi et vendredi : 14 heures à 15 heures et de 15 h 30 à 16 h 30

Gymnastique

Jeudi : de 14 heures à 15 heures (trampoline 6-9 ans), de 15 heures à 16 heures (trampoline 10-15 ans), de 16 heures à 17 heures (baby gym 2-5 ans)

Vendredi : de 14 heures à 15 heures (gym garçons 6-12 ans), de 15 heures à 16 heures (trampoline 6-9 ans), de 16 heures à 17 heures (baby gym 2-5 ans)

Handball

Jeudi : 15 heures à 16 heures et de 16 heures à 17 heures

Vendredi : 14 heures à 15 heures et 15 heures à 16 heures

Judo

Jeudi et vendredi : de 15 heures à 18 heures

Karaté

Vendredi : de 14 heures à 18 heures

BMX-VTT-skate

Jeudi : 15 heures à 16 heures (BMX-VTT) et de 16 heures à 17 heures (skate)

Tennis

Vendredi : de 14 heures à 15 heures, de 15 heures à 16 heures (4-7 ans), de 16 heures à 17 heures (8-13 ans), 18 heures à 19 heures (adultes)

Tennis de table

Jeudi : 14 heures à 18 heures (plus de 7 ans)

Tir à l'arc

Jeudi et vendredi : de 14 h 30 à 17 h 30

Volley

Jeudi : de 14 heures à 15 heures (10-13 ans)

Le Beauzacois Yoann Blay, coiffeur de métier et passionné du chien Akita, a décidé de se lancer dans l'élevage de ce chien originaire du Japon en créant Kazan No, "volcanique" en japonais.

Ce sont de grosses peluches au caractère bien trempé. Le chien Akita est devenu à la mode, proche de son maître, calme mais peut se montrer têtu et indépendant. A l'origine, il était utilisé comme chasseur d'ours, puis a servi dans l'armée japonaise pendant la guerre. Aujourd'hui, c'est devenu un animal de compagnie à part entière.

Passionné depuis douze ans

Avant de se lancer dans l'élevage, Yoann Blay, 30 ans, a pris le temps de bien connaître cette race. Caïka, 11 ans, a été sa première chienne. Aujourd'hui, il possède quatre chiens Akita dont trois pour la reproduction, deux Akita inu et un Akita américain. La première portée arrivera fin septembre.

"Je suis tombé sous le charme il y a douze ans. J'ai eu l'occasion de participer à des concours et des expositions. Cela permet de se jauger et de tendre vers le standard de la race."

Des récompenses en concours

Ainsi, Naya Kiwa, la femelle de 3 ans et demi, a été championne du monde baby à Milan en 2015. Et Koteï, le mâle de 20 mois, a fini 2e jeune en Allemagne en novembre 2017. "L'Akita est devenu un chien à la mode. Il y a dix ans, on comptait 500 naissances par an. Aujourd'hui, on en est à 1000-1500."

Contacts : 06 80 91 54 47 ou yoannblay@hotmail.fr

Une enquête récente de l'AFP montre qu'il y a un malaise profond chez les maires. Plus de 1 000 d'entre eux ont démissionné de leurs fonctions depuis les élections municipales de 2014. Ce nombre est deux fois plus élevé que pour le mandat précédent.

En Haute-Loire, si les raisons sont multiples, plusieurs communes ont effectué des élections municipales suite à des démissions : Saint-Didier-en-Velay, Saint-Hostien, Queyrières, Champclause, Saint-Julien-Molhesabate.

« Les maires ruraux dénoncent depuis plusieurs années des dérives qui expliquent pourquoi de nombreux maires jettent l'éponge. Le risque est que lors des prochaines élections municipales de mars 2020 beaucoup de communes rurales se retrouvent sans candidat », craint Pierre Gentes, maire de Laussonne et président des Maires ruraux de Haute-Loire.

« Au terme de mon quatrième mandat d'élu municipal, je constate que la situation s'aggrave, mandat après mandat. »

« Les maires sont au "four et moulin" avec très peu de moyens humains et techniques mais avec des entraves de toutes sortes (toujours plus de normes, Vigipirate, exigence de la population, obligations imposées par l'Etat...). »

« Les budgets communaux sont difficiles à équilibrer car la ressource financière a été orientée à la baisse pendant six ans. Aujourd'hui, même si elle ne baisse plus globalement, il reste de nombreuses incertitudes avec la compensation de la taxe d’habitation. Avec le jeu des fusions de communautés de communes ou d'agglomération, certaines communes se retrouvent avec des critères financiers modifiés. C'est à partir de ces critères que sont calculées certaines dotations. C'est ainsi que certaines communes perdent des montants importants dans leur budget. La population ne comprend pas cela et serait tentée de sanctionner le maire qui n'y est pour rien. Ce type de difficulté budgétaire fait que des maires ne peuvent plus tenir les engagements sur lesquels ils ont été élus en 2014. »

Pour Pierre Gentes, « nous sommes face à une véritable "crise de vocation" pour l'activité de maire rural. Des maires ont déjà annoncé qu'ils abandonnaient à la fin du mandat actuel. »

La seconde soirée du festival de Sucs en scène a compté 1 500 entrées samedi soir aux "Cayres" à Yssingeaux.

Après les 1 200 entrées de vendredi, les organisateurs ont accueilli davantage de public samedi sur le site du festival musical.Sur les deux jours, cela représente 2 700 entrées. Un millier de pass deux jours avaient été vendus.

Samedi soir, dans la même ambiance humide, champêtre et joyeuse que la veille, les festivaliers ont dû braver les gouttes de pluie qui sont tombées par intermittence. Mais peu importe la météo, ils n'avaient d'yeux que pour Naâman, la tête d'affiche de cette 5e édition.

Au cours de la soirée, le reggaeman français a partagé la grande scène avec Les Epingles à Chèvre, Maracujah et KDS.

Sucs et Lignon n'a fait qu'une bouchée de Riotord samedi au 1er tour de la Coupe de France. Victoire 10-0.

Les Oranges de Riotord n'ont pas fait le poids face à Sucs et Lignon. Opposés à une formation de Régionale 3 comme la saison dernière, ils n'ont pas été en mesure de faire durer le suspense.

Appliqués, joueurs, inspirés, les Yssingelais ont atomisé leurs adversaires, infligeant un score à deux chiffres pour ce premier match officiel de la saison.

Privé de son avant-centre, qui s'est gravement blessé dans la semaine en match amical contre Retournac, les hommes de Pierre-Nicolas Berlier ont réalisé une performance de choix face à un adversaire limité.

Le score était acquis à la pause et il n'a cessé de gonfler jusqu'à la fin du match, sous l'impulsion de Dimitri Pust, qui avait signé la saison dernière sans pouvoir jouer en équipe première, et de Ludwig Martorell, de retour dans son club après une saison à Monistrol, et très en jambe, aussi bien en tant que buteur que passeur.

RIOTORD (DISTRICT 4) : 0

SUCS ET LIGNON (RÉGIONAL 3) : 10

Buts : Ludwig Martorell (5e, 80e), Dimitri Pust (9e, 36e, 60e), Christophe Perbet (27e), Noé Cottier (30e), Julien Samouillet (65e), Benjamin Gouy (69e), Johan Blassy

Riotord : Julien Lardon, Alexis Vial, Sylvain Courbon, Quentin Durieu, Lionel Verot, Maxime Gouit, (cap.), Anthony Celle, David Gagnaire, Léo Bonnard, Joris Vial, Kevin Moutot, Tim Fanget.

Sucs et Lignon : Anthony Sahuc, Sébastien Valentin (cap.), Tom Giraud, Loïc Peyrard, Johan Blassy, Julien Samouillet, Léo Dolmazon, Christophe Perbet, Dimitri Pust, Noé Cottier, Luddwig Martorell, Benjamin Gouy, Adrien Garnier, Mickaël Riou.

Ce n'est pas ce qu'attendaient les organisateurs de l'association Des Pieds Des Mains qui visaient la barre des 2 000 entrées mais la première soirée du festival Sucs en Scène a été rythmée à Yssingeaux.

1 200 spectateurs ont assisté aux quatre premiers concerts. Le groupe local des Chaussettes Rances a lancé la soirée avant de laisser la place à la Vaguabonde, des Nantais aux textes engagés. La tête d'affiche de ce premier jour, Asian Dub Foundation, a emporté le public dans une ambiance métissée. La P'tite Fumée a conclu au coeur de la nuit yssingelaise, fraîche mais enjouée.

Sucs en Scène se poursuit avec un marché artisanal samedi après-midi sur le site aux "Cayres", entre Yssingeaux et Saint-Jeures. Diverses animations (Olympiades, jeux en bois, activités pour enfants, etc.) sont prévues pour patienter jusqu'au soir. La musique sera également présente en journée, avec les prestations de DJ’s et groupes locaux comme La Compagnie des Kikidekonafon.

Pour marquer les cinq ans du festival, le terrain des Cayres verra également s’installer un contest de skate, organisé en partenariat avec l’association Ride in Yssingeaux.

Le programme

Samedi : Les Epingles à Chèvre ; Maracujah ; Naâman ; KDS

Tarif : 25 euros.