La CCI de Haute-Loire présente les résultats de la 7e enquête des flux de consommation en Haute-Loire. La consommaton des produits alimentaires suit la courbe de l'inflation. En revanche, les résultats sont plus surprenants pour les équipements de la personne et de la maison.
La Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) va pouvoir actualiser ses données et son analyse de la consommation en Haute-Loire et en Auvergne-Rhône-Alpes avec sa 7e étude de flux de consommation, la dernière datant de 2018. Pour la première fois, les personnes ont été sondées par les réseaux sociaux et par téléphone. 22 000 personnes sur la grande région, dont 1000 de Haute-Loire, ont ainsi participé à ce questionnaire qui s'appuie sur les habitudes de consommation autour de 45 produits : 12 produits alimentaires, 30 produits non alimentaires, et 3 prestations de services (coiffure, institut de beauté, pressing).
Un document précieux pour analyser les projets commerciaux
"Cette étude permet de mesurer le potentiel de consommation et de cerner le comportement d'achat des ménages, d'éclairer sur les évolutions massives et les signaux faibles", fait savoir Olivier Robert, conseiller commerce à la CCI. Il a présenté les résultats mercredi au Puy, il en fera de même à Monistrol et à Brioude.
Dans l'alimentaire, cette étude indique que les habitudes ont peu changé. La hausse des dépenses (+6,9 %) suit la courbe de l'inflation.
L'effet covid ? Le boum du low-cost
Dans le non alimentaire, l'équipement de la personne baisse de 10 % quand l'équipement de la maison augmente lui de 8,3 %. Les catégories culture-loisirs et hygiène-santé-beauté sont stables. "Pour expliquer la baisse de l'équipement de la personne, deux paramètres peuvent l'expliquer : l'offre low cost d'enseignes et sur internet s'est développé avec des enseignes spécialisées et internet, et le marché de la secode main, d'abord une mode, est devenu structurel", analyse Olivier Robert. Pour l'équipement de la maison, l'effet pandémie est passé par là. On équipe davantage son chez soi.