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samedi, 28 mai 2016 08:38
Renaud Meyssonnier est libéré
La nouvelle est tombée au petit matin samedi par l'envoi d'un mail de René Meyssonnier, son père, en lettres capitales : "RENAUD EST LIBÉRÉ !".
Emprisonné au Népal depuis octobre, le jeune homme de 27 ans, qui avait entrepris un tour du monde, avait été condamné à un an de prison ferme et à une amende pour détention de fausse monnaie. La peine avait été confirmée en appel.
Emprisonné au Népal depuis octobre, le jeune homme de 27 ans, qui avait entrepris un tour du monde, avait été condamné à un an de prison ferme et à une amende pour détention de fausse monnaie. La peine avait été confirmée en appel.
Il ne restait alors que la voie diplomatique. Alors que la grâce présidentielle semblait impossible, c'est finalement cette solution qui aurait permis à Renaud de retrouver la liberté. En ce 28 mai, journée de la République, il est possible de bénéficier d'une grâce présidentielle. L'Ambassade de France aurait joué un très grand rôle dans ce dossier.
Il faut attendre quelques jours avant que Renaud ne revienne en France. Grâcié, il n'est pas encore totalement sorti de prison puisqu'il intègre à présent le centre de l'immigration pour accomplir toutes les démarches administratives. René, son père, est actuellement au Népal alors que Nadine est à Monistrol-sur-Loire. Elle doit d'ailleurs s'exprimer devant la presse à la mi-journée, au côté des membres de l'association Soutenir Renaud au Népal.
Chronologie des faits
Mai 2015 : Renaud part à pied de la maison familiale à "Paulin" à Monistrol-sur-Loire, pour un tour du monde en solitaire
Septembre 2015 : au Cambodge, il change des euros contre 160 dollars USD en coupure de 20 sans aller dans une banque.
Octobre 2015 : quelques semaines après, à la frontière entre l'Inde et le Népal, il paie son visa d'entrée (38 dollars) avec ces dollars qui s'avèrent être faux. En le fouillant, la police trouve 21 billets de 100 dollars. Ce sont des billets d'offrande que les Vietnamiens brûlent en rituels. Cette liasse était destinée à sa collection personnelle.
8 novembre 2015 : il est reconnu coupable et condamné à un an de prison et une amende de 2260 dollars (équivalent de la somme retrouvé sur lui).
11 novembre 2015 : une association se crée (Soutenir Renaud au Népal) pour soutenir moralement et financièrement la famille. Elle compte aujourd'hui 900 adhérents.
21 mars 2016 : la peine est confirmée en appel.
28 mai 2016 : Renaud est libérable après avoir purgé un peu plus que la moitié de sa peine.
Chronologie des faits
Mai 2015 : Renaud part à pied de la maison familiale à "Paulin" à Monistrol-sur-Loire, pour un tour du monde en solitaire
Septembre 2015 : au Cambodge, il change des euros contre 160 dollars USD en coupure de 20 sans aller dans une banque.
Octobre 2015 : quelques semaines après, à la frontière entre l'Inde et le Népal, il paie son visa d'entrée (38 dollars) avec ces dollars qui s'avèrent être faux. En le fouillant, la police trouve 21 billets de 100 dollars. Ce sont des billets d'offrande que les Vietnamiens brûlent en rituels. Cette liasse était destinée à sa collection personnelle.
8 novembre 2015 : il est reconnu coupable et condamné à un an de prison et une amende de 2260 dollars (équivalent de la somme retrouvé sur lui).
11 novembre 2015 : une association se crée (Soutenir Renaud au Népal) pour soutenir moralement et financièrement la famille. Elle compte aujourd'hui 900 adhérents.
21 mars 2016 : la peine est confirmée en appel.
28 mai 2016 : Renaud est libérable après avoir purgé un peu plus que la moitié de sa peine.
Publié dans
Actualités 2016
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samedi, 23 avril 2016 13:18
La voie diplomatique est le dernier recours pour libérer Renaud Meyssonnier
Alors que la famille Meyssonnier a choisi de stopper les démarches judiciaires, il reste encore la voie diplomatique pour tenter de réduire la peine de prison infligée à Renaud Meyssonnier, condamné à un an pour usage de fausse monnaie.
Demander pardon. Renaud Meyssonnier a écrit une lettre où il demande pardon à l'Etat népalais. Il espère ainsi bénéficier d'une remise de peine suite à sa condamnation à un an de prison au Népal. Celui qui a déjà purgé six mois a épuisé tous les recours judiciaires. "On n'ira pas devant la Cour suprême", a annoncé Nadine Meyssonnier, la maman de Renaud, ce samedi matin dans la maison familiale à Monistrol-sur-Loire, entourée du comité de soutien et d'action qui a permis de lever 20 000 euros pour soutenir la famille, entre les voyages au Népal et les frais d'avocats. La moitié de cet argent provient des 900 adhérents au comité de soutien.
La grâce présidentielle impossible
La grâce présidentielle impossible
La peine confirmée en appel le 21 mars a jeté un froid dans les espoirs du clan Meyssonnier. La famille Meyssonnier a été profondément éprouvée par cette annonce alors que René est actuellement au Népal, auprès de son fils qu'il visite deux fois par semaine. Il doit rentrer le 8 juin en France. "Notre détermination reste la même", affirme Olivier Cigolotti, le sénateur, qui s'est joint dès le départ au mouvement et suit de très près le dossier. "Cette peine de prison confirmée a été une véritable stupeur."
La demande de grâce présidentielle, un temps évoquée, n'a pu être menée à son terme puisque l'une des conditions est d'avoir purgé la moitié de la peine, ce qui n'était pas le cas au moment de la demande. Le dernier espoir provient de cette demande de pardon. Une réponse est attendue le 28 mai au plus tard. En cas de refus, Renaud devra patienter jusqu'en octobre pour sortir. Il aurait alors fait un an de prison.
Renaud veut continuer son tour du monde
Renaud veut continuer son tour du monde
Le jeune globe-trotter de Monistrol, qui avait entrepris de faire le tour du monde en solitaire avant d'être stoppé net dans son aventure, compte bien, quoi qu'il arrive, poursuivre son chemin mondial. C'est ce qu'il affirme dans une lettre publiée sur le site internet du comité de soutien. Il écrit : "Je ne sais pas ce que je vais ressentir après ma libération. Mais je sais maintenant que mon projet est de poursuivre mon voyage autour du monde [ndlr : après un temps de pause en France]. Celui-ci n’est pas fini comme j’ai pu le lire dans certains articles publiés en France. A contrario, cette expérience de la captivité dans un pays étranger renforce d’autant ma volonté de trotter dans le monde entier. En prison, je suis en fait à la poursuite de l’objectif initial de mon voyage. Je suis profondément en contact avec une autre culture et j’apprends de nouvelles choses. [...] Ce qui m’est arrivé est juste un accident de parcours, un accident rare. Abandonner mes projets de voyages donnerait raison à une crainte injustifiée. Je ne dois pas et je ne veux pas céder."
Publié dans
Actualités 2016
