Afficher les éléments par tag : loup
Une meute de chiens inquiète entre Saint-Front et Les Estables
Depuis quelques jours, une meute comprise entre 7 et 10 chiens suscite de vives inquiétudes après avoir été vue autour du cadavre d'un âne entre Saint-Front et Les Estables.
Et si ces chiens étaient ceux qui avaient été vus le 26 décembre à 4 heures sur la place de Fay-sur-Lignon, confondus alors avec des loups ? La probabilité prend de l'ampleur.
Entre 7 et 10 chiens comptés
Depuis quelques jours, un important groupe de chiens en divagation stationne près du rocher d'Aiglet à la limite entre Saint-Front et Les Estables. Entre 7 et 10 chiens ont été comptés. Des chiens de belle corpulence qui font penser à des border collie et des chiens de montagne des Pyrénées.
Ils ont été retrouvés autour d'un cadavre d'un âne. L'autopsie réalisée par un vétérinaire a confirmé que l'animal était décédé d'une mort naturelle. Les chiens ont dévoré une bonne partie de la carcasse. "Ils sont agressifs quand on les approche. Ils montrent les crocs", indique le propriétaire de l'âne qui s'est approché pour les prendre en photos.
"Un danger pour les troupeaux"
Les gendarmes ont constaté les faits jeudi et les maires de Saint-Front et des Estables ont été prévenus. La présence de ces chiens errants est prise très au sérieux. "On n'a pas les moyens de les capturer", regrette Philippe Delabre de Saint-Front qui envisage de prendre un arrêté et de s'appuyer sur les gendarmes et le lieutenant de louveterie. "On dirait que ce sont les chiens d'une même famille. On a de quoi avoir de vives inquiétudes quant à la présence de ces chiens sans maître dans les parages. On a cherché mais personne ne les a vus et peut savoir à qui ils appartiennent."
Philippe Brun, maire des Estables et agriculteur, ajoute : "Pour les troupeaux, c'est un vrai danger."
21 brebis et béliers égorgés : la faute à des chiens errants ou au loup ?
Deux troupeaux de brebis et de béliers ont été attaqués dans la nuit du 7 au 8 novembre sur le territoire de Saint-Julien-du-Pinet. Pour l'éleveur comme pour l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, la piste du loup est envisagée.
"On ne saura jamais mais je vois mal un chien faire un tel carnage. Toutes les bêtes ont été tuées de la même façon, prises à la gorge." Pour Anthony Ramousse, éleveur à Beaulieu, la première attaque dont il est victime est traumatisante : 16 brebis et 5 béliers ont été égorgés et laissés sur place. Seule une épaule d'un bélier a été mangée sur place.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 novembre, aux "Rullières" sur la commune de Saint-Julien-du-Pinet où Anthony Ramousse dispose de terrains.
Les brebis ont été coincées et tuées le long d'un grillage. Les béliers ont été poursuivis dans un pré voisin qui mesure 3 hectares.
Le carnage a été constaté par l'éleveur le mardi matin. Les cadavres gisaient au sol. Les survivantes étaient apeurées. Elles ont été rentrées à l'étable à Beaulieu. "Les conséquences risquent encore d'arriver. Des brebis doivent agneuler en février."
Chien errant ou loup ? Pour l'éleveur, "j'ai du mal à penser qu'un chien puisse faire ça. Le doute persistera toujours."
Le loup "non exclu"
Dans leur rapport, les spécialistes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ne peuvent totalement écarter la piste du loup. "Le loup peut passer une fois et ne pas revenir avant 4 ou 5 ans", s'avance l'éleveur qui devrait bénéficier de moyens pour renforcer la protection de ses parcs avec des filets plus haut et des postes de clôture deux fois plus puissants. "C'est ma première attaque. J'espère que c'était la dernière."
Puy-en-Velay : une soirée débat des agriculteurs opposés au loup
La Chambre d'agriculture et les deux syndicats majoritaires auprès des agriculteurs (FDSEA et Jeunes Agriculteurs) proposent une soirée pour parler du loup, et évoquer les conséquences néfastes de son retour.
Les agriculteurs appuient leur opposition au retour du loup en faisant émerger "des attaques recensées sur plusieurs troupeaux" depuis 2014.
L'argumentaire sera appouyé par l'intervention de Bruno Lecomte, éleveur caprin dans les Vosges qui a réalisé un travail d’enquête sur le loup. Il présentera les deux films qu’il a réalisé : "Les lourdes conséquences du retour du loup" et "Retour naturel ou réintroduction des loups ? À vous de juger".
La soirée se déroulera à l’immeuble intreconsulaire, boulevard du Président-Bertrand au Puy-en-Velay lundi 21 novembre. Le premier film sera projeté à partir de 18 h 30 et sera suivi d’un débat. Une collation avec des produits du terroir sera offerte entre le débat et la projection du second film, à 20 h 30.
Ces deux projections sont gratuites et ouvertes au grand public. Le parking de l’immeuble interconsulaire sera exceptionnellement ouvert.
Tence : une trentaine de spectateurs au ciné-débat autour du loup
Une trentaine de spectateurs ce vendredi soir pour le ciné débat à Tence ont apprécié le film "La Gueule du loup". La projection s'est déroulée en présence du réalisateur Jérôme Ségur et de Manoël Atman, président de l'association Alliance avec les loups de Langogne.
Le réalisateur a expliqué les raisons pour lesquelles il a souhaité tourné ce premier long métrage au cinéma. Il ne voulait pas faire un documentaire animalier, d'où son parti pris de ne pas montrer le loup dans son film, laissant à chacun le soin de garder l'image parfois fantomatique que l'on se fait du loup. Il a choisi de filmer la vie des bergers en montrant le clivage entre les pro et les anti loups et les passions qu'ils suscitent chez l'homme.
La question du loup en particulier mais aussi celle de la chasse, de la biodiversité, de l'écologie en général, ont occasionné de nombreuses questions à l'issue de la projection.
Le loup fait débat via un documentaire à Sainte-Sigolène et à Tence
Jeudi 26 mai, à 20 h 30, au Cin'étoiles de Sainte-Sigolène et vendredi 27 mai à 20 h 30 au Ciné-Tence, les projections du film "La Gueule du loup" de Jérôme Ségur seront prolongées d'un débat avec le réalisateur et Manoël Atman de Langogne, le président de l'association "Alliance avec les loups".
A la rencontre de tous, sans prendre parti
Ce document plonge le spectateur au cœur de la problématique, sans prendre parti. Incarnation de la nature, le loup a fait son retour, notamment dans le Sud de la France, suscitant d'importants débats entre les éleveurs et les défenseurs de la vie sauvage.
Le réalisateur est allé à la rencontre de ces différents protagonistes, qui s'opposent parfois avec violence. Sur le sujet, bergers et écologistes semblent irréconciliables et ce documentaire ne prétend pas apporter de solution à une hypothétique coexistence pacifique. Il se contente de suivre à la trace et d'écouter avec la même empathie les « pro » et les « anti », dont certains semblent tout droit sortis d'un film de Marcel Pagnol.
La bande annonce du film ci-dessous
Non, les animaux observés en Haute-Loire n'étaient pas des loups
La possible présence du loup met en ébullition le monde agricole
Six loups se seraient échappés du Parc de Sainte-Lucie. Cinq auraient été retrouvés. Le dernier spécimen serait resté à proximité du parc.
Pour Anthony Fayolle, le président des JA, "si on peut prendre les loups en photo, on peut faire autre chose... Les agriculteurs ne se gêneront pas pour le faire".