jeudi, 23 novembre 2017 14:46

21 brebis et béliers égorgés : la faute à des chiens errants ou au loup ?

Photo d'illustration.|| Photo d'illustration.|| ||

Deux troupeaux de brebis et de béliers ont été attaqués dans la nuit du 7 au 8 novembre sur le territoire de Saint-Julien-du-Pinet. Pour l'éleveur comme pour l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, la piste du loup est envisagée.

"On ne saura jamais mais je vois mal un chien faire un tel carnage. Toutes les bêtes ont été tuées de la même façon, prises à la gorge." Pour Anthony Ramousse, éleveur à Beaulieu, la première attaque dont il est victime est traumatisante : 16 brebis et 5 béliers ont été égorgés et laissés sur place. Seule une épaule d'un bélier a été mangée sur place.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 novembre, aux "Rullières" sur la commune de Saint-Julien-du-Pinet où Anthony Ramousse dispose de terrains.

Les brebis ont été coincées et tuées le long d'un grillage. Les béliers ont été poursuivis dans un pré voisin qui mesure 3 hectares.

Le carnage a été constaté par l'éleveur le mardi matin. Les cadavres gisaient au sol. Les survivantes étaient apeurées. Elles ont été rentrées à l'étable à Beaulieu. "Les conséquences risquent encore d'arriver. Des brebis doivent agneuler en février."

Chien errant ou loup ? Pour l'éleveur, "j'ai du mal à penser qu'un chien puisse faire ça. Le doute persistera toujours."

Le loup "non exclu"

Dans leur rapport, les spécialistes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ne peuvent totalement écarter la piste du loup. "Le loup peut passer une fois et ne pas revenir avant 4 ou 5 ans", s'avance l'éleveur qui devrait bénéficier de moyens pour renforcer la protection de ses parcs avec des filets plus haut et des postes de clôture deux fois plus puissants. "C'est ma première attaque. J'espère que c'était la dernière."

Dernière modification le jeudi, 23 novembre 2017 15:24

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