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Par un communiqué, le conseil d'administration de l'association de gestion de l'hôpital privé de Moze à Saint-Agrève fait part de changements au sein de son bureau et à sa présidence, décidées le 14 avril.

Le document est signé de la nouvelle présidente Eliane Wauquiez-Motte, ancienne maire du Chambon-sur-Lignon, qui avait intégré le conseil d'administration de l'association de gestion de l'hôpital de Moze en décembre 2020. Elle succède à Yasmina Ali qui avait pris en charge la présidence dans un contexte houleux (les différents articles à relire ici). Celle-ci reste au bureau et devient vice-présidente, Norbert Exbrayat conserve la charge de la trésorerie, toujours épaulé de Marie-Hélène Riocreux.


Le communiqué

"L'objectif du conseil est de pacifier les relations avec tous les intervenants privés et publics impliqués dans le devenir de l'hôpital de Moze, dont le maintien est indispensable pour le bien-être de la population locale. Sollicitée par le conseil d'administration pour assurer la présidence, j'ai accepté de me mettre au service de notre structure hospitalière, dont il convient d'assainir les finances au plus vite pour assurer sa pérennité. J'ai conscience de l'extrême difficulté de la situation mais avec l'aide du conseil nous allons travailler le projet d'aménagement de l'hôpital en lien avec l'Agence régionale de santé, au regard des moyens financiers, que nous pourrons mobiliser et des partenariats que nous pourrions envisager."


Le bureau

Eliane Wauquiez-Motte, présidente

Yasmina Ali, vice-présidente

Norbert Exbrayat, trésorier

Marie-Hélène Riocreux, trésorière adjointe

Marie-Christine Pizot, secrétaire

Dominique Noir, secrétaire adjointe

Publié dans Dans le 07

Depuis fin juillet, le Dr Amandine Chantre, cheffe de service de l'hopital de Moze à Saint-Agrève, réalise la pose d'holter ECG (enregistrement de l'électrocardiogramme) et l'interprétation des résultats.

Il s'agit d'un enregistrement de l'électrocardiogramme (ECG) pendant 24 heures avec un appareil portable, composé d'un petit boîtier porté en bandoulière, relié par des fils à des électrodes posées sur la peau du thorax. La prise de rendez-vous se fait auprès de l'accueil de l'hôpital sur prescription médicale du médecin traitant ou spécialiste.


En collaboration avec un cardiologue

Le Dr Chantre travaille en étroite collaboration avec le Dr Olivier Gaillard, cardiologue, auprès duquel elle peut ainsi obtenir des avis spécialisés. Ce nouveau service contribue à raccourcir les délais d'obtention d'un rendez-vous et facilite l'accès aux patients à ce diagnostic. Il faut savoir qu'actuellement les délais observés d'obtention d'un rendez-vous dans les autres hôpitaux sont couramment de 3 à 6 mois.


Comment se déroule l'examen ?

Pendant le rendez-vous, le holter est posé par le médecin. Après nettoyage de la peau, le médecin colle sur le thorax 5 électrodes reliées à un enregistreur. Chez l'homme, un rasage peut être nécessaire au point d'application des électrodes. Le holter est ensuite fixé à la ceinture ou en bandoulière. Il n'est donc pas gênant pour vaquer à ses activités habituelles. La méthode est totalement indolore et sans risque. Néanmoins, l'appareillage peut gêner, notamment la nuit, et il faut s'abstenir de bains et douches pendant la durée de l'enregistrement (l'eau risquerait de détériorer l'appareil et de décoller les électrodes).


A la fin des 24 heures

Il est conseillé de noter sur une feuille les évènements marquants de la journée et leurs heures de survenue : lever, coucher, repas, prise de médicament, effort et surtout les symptômes éventuellement ressentis : palpitations, douleur thoracique, essoufflement, etc..

A la fin des 24 heures, il suffit de décoller les sparadraps et les pastilles collantes à la main (ne pas utiliser de couteau ni de ciseaux), puis rapporter l'appareil, les fils et les électrodes au cabinet de cardiologie. Le patient peut aussi seprésenter avec l'appareil encore branché sur vous à l'hôpital où l'appareil sera enlevé.


Un diagnostic à l'issue

L'appareil peut analyser plus de 100 000 battements cardiaques. A partir des données enregistrées et des informations transmises par le patient, le médecin peut établir un diagnostic.

La pose d'holter ECG vient ainsi compléter l'offre de soins déjà proposée par l'hôpital de Moze. A savoir, depuis plusieurs mois est aussi pratiqué le suivi précis de la tension artérielle pendant 24 heures par la pose d'un holter tensionnel.

Téléphone au standard : 04.75.30.39.00

Publié dans Dans le 07

Jeudi matin, une délégation de la caisse locale du Crédit Agricole de Saint-Agrève, présidée par Frédéric Claret, s'est rendue à l'hôpital de Moze pour remettre trois tablettes.

La caisse locale a utilisé un budget de 1500 € mis à disposition par la caisse régionale pour satisfaire la demande de l'Ehpad locale. Une attention sera apportée aux cabinets infirmiers grâce à la somme débloquée par la cellule de crise de la banque.

L'hôpital disposait de deux tablettes

"Ces tablettes permettent de garder le lien entre les familles et les patients et résidents. En ces temps de confinement, c'est primordial", indique Laurence Chardon, la directrice de l'hôpital. La structure de Moze disposait de deux tablettes, une pour la zone Covid, une pour l'Ehpad. Ces trois nouveaux équipements vont permettre aux personnes âgées de contacter plus facilement leurs proches. Et si des visites sont permises à travers le sas d'entrée, la tablette offre un lien visuel meilleur.

Dix décès à l'hôpital

L'Ehpad de Saint-Agrève est particulièrement touché par le Covid-19. L'hôpital a connu dix décès depuis le début de l'épidémie. Actuellement, 29 patients ou résidents se trouvent en zone Covid. "On constate une stabilité des nouveaux cas. On a encore de nouveaux cas mais la fréquence est plus espacée", fait savoir Laurence Chardon.

17 personnels touchés

Outre les résidents, du personnel est aussi atteint. 17 personnels sont touchés sur les 140 salariés. "C'est difficile pour les équipes, les conditions de travail sont compliquées, on est passé sur des journées de 12 heures."

Un don de la société immobilière

Henri Brottes, le président du conseil d'administration, apprécie "le soutien total de la population, des entreprises". Et de citer les gourmandises offertes par une boulangerie proche de l'hôpital et le don de la société immobilière qui est propriétaire de l'hôpital pour compenser en partie la baisse des recettes.

Publié dans Dans le 07

La cafétaria du personnel de l’hôpital de Saint-Agrève a bénéficié d’un sérieux lifting par le biais d’un partenariat caritatif inédit avec les Frères de Plymouth.

Les membres de cette communauté chrétienne, que beaucoup sur le Plateau nomment plus simplement « les Purs », se sont mobilisés gracieusement pour la rénovation de pied en cap d’un local qui a vocation à servir de salle de repas, de pause, au personnel de l’établissement hospitalier.

Il suffit de jeter un coup d’œil aux photos ci-dessus pour se rendre compte que cette rénovation était indispensable. Le local vieillot a pris un vrai coup de jeune, a gagné en agrément, en fonctionnalité et en confort acoustique.

Cette action est une manière pour les Frères de remercier le personnel qui accompagne les membres de leurs familles et, plus largement, de pointer l'intérêt pour toute la population de cet équipement hospitalier de proximité.

"Cet hôpital, c'est notre ADN"

Henri Brottes, le président du conseil d’administration de l’Hôpital de Moze, veut y lire un signal marquant l’attachement des habitants à leur hôpital et le prélude au lancement de la rénovation conséquente indispensable au maintien de cet outil médical et social qui rayonne sur le Plateau, entre Ardèche et Haute-Loire.

Laurence Chardon, la directrice, signale que ses équipes apprécient leur pimpante cafétaria, comme en atteste l'augmentation significative du nombre de repas pris sur place.

Déric Russier, s'adressant au personnel, se réjouit : "Notre plus belle récompense, ce sont vos sourires. En tant que chrétien, nous sommes au service de l'humain."

Gérard Vergnon, représentant RRT 43, la structure caritative de la communauté des Frères de Plymouth (que l'on a vu à l’œuvre notamment lors des inondations à Goudet), développe l'idée d'une journée de mobilisation festive, au printemps, destinée à collecter des fonds pour l'extension-reconstruction de Moze : " Cet hôpital, c'est notre ADN. Il faut qu'on soit capable de se fédérer pour que chacun apporte sa participation à sa rénovation."


Quelques chiffres

Cette rénovation a donné lieu à 178 heures de main d’œuvre bénévole et divers matériaux fournis tels que :

Dalles acoustiques de plafond, environ 70 m²,

Luminaires : 7 pavés LED plafond de 60x60,

Revêtement mural en toile de verre, environ 100m²,

Peinture revêtement, peinture portes,

Mobilier cuisine sur-mesure comprenant caissons, plan de travail, vasque et mitigeur,

Réfrigérateur,

Mobilier : 24 chaises, 5 tables, 2 fauteuils, 2 manger-debout,

Fresque murale acoustique…

Publié dans Dans le 07

La section syndicale CGT de l'Hôpital de Moze à Saint-Agrève appelait à une mobilisation du personnel lundi en début d'après-midi, dans le contexte d'une réunion de négociation annuelle obligatoire avec la direction.

Dans un tract, le syndicat CGT de l'hôpital pointe essentiellement la question des salaires et des conditions de travail. "Depuis décembre 2010, nous subissons un blocage inadmissible de nos salaires, qui engendrent une perte de 23 % de notre pouvoir d’achat.  Nos conditions de travail se dégradent de jour en jour, qui provoquent une grande souffrance au travail et une maltraitance institutionnelle."

Salaires, congés, remplacement des absences...

Les revendications salariales s'articulent autour d'une augmentation de 5 % de la valeur du point, un 13e mois, le remplacement systématique des absences, des congés d’ancienneté, le maintien et l’amélioration de divers avantages conventionnels locaux. S'y ajoutent des revendications concernant les budgets du comité d'entreprise avec l'octroi d'un complément de la dotation aux oeuvres sociales à hauteur de 1,25% au lieu de 0,5%.

Le préavis de grève déposé par la CGT n'a pas été suivi. Un point presse a remplacé le rassemblement espéré auquel s'est joint Pierre Bal, le président de l'association de défense de l'hôpital.

Selon David Banchet, délégué syndical, "la  réunion d'information de l'ensemble du personnel orchestrée par la direction vendredi 18 novembre a brisé la mobilisation".

"On ouvre un dialogue et on a une grève"

Du côté de la direction et du conseil d'administration de l'hôpital, on se déclare surpris par ce préavis déposé au moment de l'ouverture des négociations.

Laurence Chardon, la directrice, s'étonne : "On ouvre un dialogue et on a une grève. Ces dernières années, aucune négociation annuelle, pourtant obligatoire, n'avait lieu." Et de préciser : "Nous venons de chiffrer les demandes présentées par le syndicat, elles aboutiraient à un coût supplémentaire de 705 000 euros par an. C'est irréaliste."

Henri Brottes, le président du conseil d'administration, signale : "Un retour à l'équilibre financier est attendu pour 2018. Depuis l'arrivée de Laurence Chardon en mai, on avance sur beaucoup de dossiers qui avaient été délaissés. Pour la première fois, nous constatons une volonté commune de l'Agence régionale de santé (ARS), du Département et de la Région d'accompagner Moze pour son indispensable rénovation. Il y a un véritable climat de confiance avec les tutelles."

Publié dans Dans le 07