Jeudi soir, le conseil municipal de Tence a validé la reprise de l'étude au sujet de la révision allégée du Plan local d'urbanisme (PLU), dans le cadre de la zone du Fieu. La mairie veut avancer alors que des entreprises se pressent au portillon.
Six semaines après la suspension du dossier, le conseil municipal relance l'étude qui doit guider la collectivité dans le cadre de la révision allégée du PLU. Cette révision doit intervenir dans le cadre d'un projet d'agrandissement de la zone du Fieu, qui rencontre une opposition avec un collectif de riverains.
Des entreprises dans l'attente
Cette reprise de l'étude est voulue par le maire "face à l'urgence d'entreprises pour avancer dans leurs projets". Lucas Rocher, qui a voté contre cette reprise tout comme deux autres élus de la majorité, regrette que la population tençoise ne soit pas consultée "afin de savoir ce que veulent vraiment les Tençois". Nicolas Sevaistre, élu de l'opposition, a rappelé au cours de l'échange que l'enquête publique autour de cette révision allégée devait permettre à tout un chacun de s'exprimer. "Cette enquête publique, c'est du sérieux."
Brigitte Renaud fait la leçon
Julien Melin, élu de l'opposition, a regretté les "documents" qui ont circulé et "dévalorisent nos entreprises". "Ce sont des comparaisons douteuses", regrette l'ancien président du Haut-Lignon, mettant ensuite (à l'heure de voter une motion unanime contre la fermeture d'une classe à l'école de la Lionchère) en exergue "les cinq fermetures de classe depuis 2015".
Brigitte Renaud, de l'opposition également, s'en est pris au maire, le sermonnant clairement. "Il faut que tu te positionnes absolument. Tu as été versatile jusqu'ici. Tu ne te rends pas compte de ce que tu fais et proposes. Fais attention. Ce qu'on a vécu, je ne souhaite pas le revivre", indique-t-elle, faisant référence à FIMA.
Le maire précise sa position
"Ma position est claire", a répondu David Salque-Pradier. "Lorsque j'étais dans l'opposition, je me suis abstenu sur la vente d'un terrain car il y avait une zone humide. Cette zone humide est aujourd'hui écartée du projet. Je n'ai jamais été contre les entreprises. On ne pourra pas vivre que de tourisme. Il faut un mix avec le secteur économique."
