samedi, 30 mars 2019 12:58

Tence : une marche pour soutenir une mère de famille privée de contact avec sa fille

|Sandrine Volle, la maman de Marine (deuxième en partant de la droite).|||| |Sandrine Volle, la maman de Marine (deuxième en partant de la droite).|||| |||||

Samedi en fin de matinée, une quarantaine de personnes ont marché dans les rues de Tence pour soutenir Sandrine Volle dans son combat désespéré pour voir sa fille, placée suite à une décision de justice dans une maison d'enfants au Chambon-sur-Lignon.

A voir Sandrine Volle, la maman de Marine, 11 ans, diaphane, très amaigrie, on a bien du mal à imaginer qu'elle puisse constituer un danger pour sa fille. Pourtant, elle n'a plus eu le droit de rencontrer Marine depuis le 5 décembre. L'enfant lui a été enlevée en bonne et due forme le 3 juillet, après qu'une ordonnance du juge des enfants ait été prise.

Avec son comité de soutien fidèle depuis le départ, fédéré dans une association "Pour le bonheur de Marine", elle reste déterminée à pouvoir renouer avec sa fille des relations normales. Son premier souhait est de pouvoir, simplement, passer du temps avec son enfant. Et même si cela se résume uniquement à des rencontres dites "médiatisées" selon le vocabulaire en usage chez les services sociaux et judiciaires, c'est-à-dire soigneusement encadrées en présence de professionnels, éducateurs référents.

Avisée la veille de l'annulation d'une rencontre espérée depuis 4 mois

Sandrine Volle croyait enfin être arrivée au bout (d'une partie) de ses peines. Le 15 mars, un courrier émanant de la direction des services ad hoc au Département lui annonce une visite possible, d'une durée d'1 heure, pour le mercredi 27 mars au sein du service de l'Aide sociale à l'enfance à Yssingeaux. Mais, subitement, la veille, le mardi, on lui signifie que cette visite n'aura finalement pas lieu.

D'où la décision prise par l'association "Au bonheur de Marine" d'organiser en catastrophe ce samedi matin une marche de soutien dans les rues de Tence où vit et travaille Sandrine. L'objectif est de tenter, une nouvelle fois, d'interpeller les pouvoirs publics, plus largement la population, sur cette situation douloureuse, et d'entourer la maman de la petite fille.


Pour retrouver plus de détails sur le pourquoi de cette situation, lire les articles du 25 juillet et du 22 décembre.

Dernière modification le samedi, 30 mars 2019 13:37

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