samedi, 20 mars 2021 13:18

Proxénétisme hôtelier : le Parquet fait appel de la relaxe

Me Antoine Vey est l'avocat de Marc Boléa|| Me Antoine Vey est l'avocat de Marc Boléa|| ||

Suite au jugement rendu jeudi au tribunal judiciaire du Puy-en-Velay, le Parquet a choisi de faire appel. Le conseiller départemental sera rejugé devant un autre tribunal.

"Je n'ai pas la même appréciation sur la décision de relaxe." Samedi matin, le procureur de la République, Nicolas Rigot-Muller, nous indique avoir fait appel de la relaxe prononcée à l'encontre de Marc Boléa, conseiller départemental.

Des délits pas suffisamment caractérisés selon les juges

Le conseiller départemental, ancien président des pompiers de Haute-Loire, était poursuivi pour « complicité de tolérance habituelle de la prostitution dans un lieu ouvert au public », « recel habituel de biens provenant d’un délit » et « recours à la prostitution ». Le tribunal a considéré que les deux premiers délits n'étaient pas suffisamment caractérisés. Il a en revanche reçu une contravention de 250 € pour avoir eu recours à des prostituées dans un autre cadre.

D'autres appels sont possibles

Dans ce dossier, d'autres appels peuvent intervenir sur d'autres parties du jugement. Toutes les parties disposent de 10 jours pour cela après le rendu du jugement.

La compagne de Marc Boléa a, elle, été reconnue coupable. Elle était poursuivie pour « tolérance habituelle de la prostitution dans un lieu ouvert au public » et « blanchiment ». Elle a été condamnée à 12 mois de prison avec sursis et la confiscation du gîte de la rue de la Gazelle. L'autre immeuble, avenue Foch, lui est rendu et elle peut toujours continuer à exercer avec ce gîte et un hôtel du centre-ville.

Dernière modification le samedi, 20 mars 2021 13:55

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