Propriétaire d’un piano droit à Brives-Charensac, Mylène Bernhardt souhaite le restituer aux descendants d’une famille juive cachée pendant la Seconde Guerre mondiale par ses arrière-grands-parents.

Une bouteille à la mer. Voilà comment Mylène Bernhardt titre son message posté sur les réseaux sociaux.

Elle souhaite retrouver la famille juive que ses aïeuls famille ont cachée durant la Seconde Guerre mondiale entre 1942 et 1944. En 1942, une famille du nom de Pinguet quitte Paris, craignant les rafles. Elle loue un wagon pour y entreposer des affaires dont un piano droit.
Le train arrive en Haute-Loire. Marie et René Bonnet, les arrière-grands-parents de Mylène Bernhardt vivent alors près du chemin de fer, et permettent à la famille Pinguet de se réfugier dans leur maison à Brives-Charensac. La famille restera ainsi cachée dans la cave, « à 500 m d’un camp de la SS ».

Une lettre à retrouver

Deux ans après son arrivée, la famille décide de partir et offre son piano droit en guise de remerciements. « Il est dans notre famille depuis bientôt 80 ans, il a notamment passé. Actuellement en train de vider ma maison de Haute-Loire, je souhaite retrouver la famille à qui il appartenait. Peut-être souhaiteraient-ils le récupérer ? »

« Après la guerre, la famille Pinguet avait envoyé une lettre à mes arrière-grands-parents pour leur dire qu'ils étaient libres et vivants. Alors je m'en remets aux mains multiples des réseaux sociaux pour les lier jusqu'à celles de cette famille. »

Brives-Charensac, Le Chambon-sur-Lignon, et après ?

Depuis sa première publication, Mylène Bernhardt a appris que la famille Pinguet, après avoir quitté Brives-Charensac, aurait transité par le Chambon-sur-lignon. « Nous avons quelques pistes mais rien de concret pour le moment. Nous avons exploré le piano sous toutes ses coutures et aucune archive, aucun signe ni même un numéro de série... Nous recherchons toujours activement cette lettre qui pourrait fort bien nous aider. »