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Avec le cycle « Des clés pour l’histoire de l’art », le collège monistrolien de l'Université pour tous invite à porter un regard curieux et averti sur l'art de la Renaissance à la période contemporaine.

En plus des propositions touchant divers sujets, l'Université pour tous de Monistrol-sur-Loire propose un nouveau cycle thématique « Des clés pour l’histoire de l’art », comportant six conférences animées par Anne Muller. Chaque séance s'attache à porter son attention sur une œuvre envisagée envisagée dans son contexte historique et culturel, en même temps que du point de vue plastique.

La première est programmée jeudi 22 novembre, à 18 h 30, au château des évêques. Elle traitera de Michel Ange, via son œuvre architecturale peu connue du grand public, qui a pourtant profondément renouvelé et enrichi la conception et l'organisation de l'espace public à l'époque. La séance ciblera la place du Capitole comme représentation du monde (1546).

Tarif : 7 euros l’une, 35 euros le cycle (demi-tarif pour les chômeurs et gratuité pour les scolaires et étudiants)


Les autres dates

Jeudi 20 décembre, Anne Muller se penchera sur Ermenonville, jardin des Lumières, du paysage classique au parc à l'anglaise, Hubert Robert paysagiste (1770/1790), peintre inspiré des ruines.

Jeudi 24 janvier, zoom sur le peintre Delacroix, chef de file du romantisme, et ses femmes d'Alger dans leur appartement (1834).

Jeudi 28 mars, voilà Picasso, cet Espagnol inconnu de 25 ans qui opère une révolution artistique avec ses demoiselles d'Avignon (1907).

Jeudi 23 mai, une femme à l'honneur avec l'artiste avant-gardiste Sonia Delaunay, la couleur au quotidien (1885-1979).

Jeudi 13 juin, le cycle se bouclera sur l'aventure singulière d'un couple pionner du land art, Christo et son épouse Jeanne-Claude.


Contacts

04 71 66 54 71 ou 06 89 90 10 48

Courriel : universitepourtous.monistrol@orange.fr

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Le collège de Monistrol-sur-Loire de l'Université pour tous organise la première conférence de son cycle 2018-2019 jeudi 20 septembre à 18 h 30 dans la salle 1 du Château des évêques.

Gérard Vial, ancien directeur de la cinémathèque de Saint-Etienne, et réalisateur de films, projettera et commentera divers films sur le thème "Mémoire audiovisuelle de notre région".

Ainsi on se penchera sur les paysages industriels de la vallée de l’Ondaine, sur les rues de Saint-Etienne saisies dans les années 30, les derniers passementiers captés lors d’un reportage en 1982, un précieux document sur le travail des mineurs de fond dans la région stéphanoise, les cloutiers de Firminy.

Les tarifs

Tarifs : 4 euros la conférence, 21 euros l’abonnement, 32 euros pour un couple. Gratuité pour les scolaires et étudiants.

L’abonnement permet un accès gratuit aux conférences des autres collèges de l’UPT de Haute-Loire (Aurec-sur-Loire, Brioude, Langeac, Le Puy-en-Velay, Yssingeaux).

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Jeudi, les travaux de l'assemblée générale du collège de l'Université pour tous (UPT) de Monistrol-sur-Loire étaient l’occasion de présenter la saison 2018-2019.

Deux volets dans cette saison, un programme des neuf conférences dites « classiques » qui s’échelonnent de septembre à mai et un cycle dédié à l'initiation à l'histoire de l'art animé par Anne Muller. Les deux débutent à 18 h 30 et prennent pour cadre la salle 1 du château des évêques de Monistrol-sur-Loire.


Le cycle généraliste

La première rencontre de la saison est fixée au jeudi 20 septembre avec "Mémoire audiovisuelle de notre région", animée par Gerard Vial, réalisateur et ancien directeur de la Cinémathèque de Saint-Etienne. Cette séance sera accompagnée de projections de films d’archives documentaires qui s’annoncent fort enrichissants. Ainsi on se penchera sur les paysages industriels de la vallée de l’Ondaine, sur les rues de Saint-Etienne saisies dans les années 30, les derniers passementiers captés lors d’un reportage en 1982, un précieux document sur le travail des mineurs de fond dans la région stéphanoise, les cloutiers de Firminy.

Jeudi 11 octobre, Cyrille Jullien, professeur d’histoire, invitera à aborder « victoire et frustrations : la France et la gestion de l’après-guerre 1918-1929 ».

Jeudi 8 novembre, les auditeurs se retrouveront sur un sujet santé « le sommeil » décrypté par le docteur Anne Hélène Giraud, spécialisée dans les pathologies du sommeil.

Jeudi 13 décembre, Raymond Vacheron, spécialiste de l’histoire sociale, éclairera une période charnière de l’époque contemporaine avec un focus local « Mai 68 en Haute-Loire aussi ! ». Il s’interrogera : « 50 ans plus tard, que reste-il de ces événements ? »

Jeudi 10 janvier, la musique s’invite en beauté via une intervention de la musicologue Florence Badol-Bertrand sur Mozart et son opéra Cosi fan tutte.

Jeudi 14 février, en prélude à un tête-à-tête en amoureux, partez en promenade historico-culturelle à Madrid guidée par Marie Leplat. Cette professeure d’espagnol propose une déambulation tous azimuts dans cette belle capitale narrée sous ses aspects architecturaux, gastronomiques, culturels etc.

Jeudi 14 mars, Serge Monnier, professeur de philosophie, ancien maire du Puy-en-Velay, président de l’UPT départementale, donnera des éléments pour appréhender une délicate question « Schengen et le droit du sol ». Il mettra notamment en évidence les disparités des modalités d’accès à la nationalité dans les pays membres de l’Union européenne, propres à constituer un obstacle à l’union effective des citoyens européens.

Jeudi 11 avril, l’écrivain Éric Gérome vous présentera la francophonie dans tous ses états, une invitation au voyage sous le titre « 230 millions de francophones et vous ! »

Jeudi 9 mai, voilà un des temps forts de cette saison 2018-2019, avec l’intervention de l’iman de Rive-de-Gier, ingénieur chimiste et diplômé en sciences islamiques. Il aura la tâche ardue de présenter l’islam, sa philosophie et ses finalités.


Les tarifs

Tarifs : 4 euros la conférence, 21 euros l’abonnement, 32 euros pour un couple. Gratuité pour les scolaires et étudiants.

L’abonnement permet un accès gratuit aux conférences des autres collèges de l’UPT de Haute-Loire (Aurec-sur-Loire, Brioude, Langeac, Le Puy-en-Velay, Yssingeaux).


« Des clés pour l’histoire de l’art »

En plus de ces propositions touchant tous les sujets, un nouveau cycle thématique « Des clés pour l’histoire de l’art », animé par Anne Muller, est lancé. Il compte 6 conférences au tarif de 7 euros l’une, 35 euros le cycle (demi-tarif pour les chômeurs et gratuité pour les scolaires et étudiants).

La première est programmée le jeudi 22 novembre et traitera de Michel Ange, via son oeuvre architecturale peu connue du grand public, à travers la place du Capitole comme représentation du monde (1546).

Jeudi 20 décembre, Anne Muller se penchera sur Ermenonville, jardin des Lumières, du paysage classique au parc à l'anglaise, Hubert Robert paysagiste (1770/1790), peintre inspiré des ruines.

Jeudi 24 janvier, zoom sur le peintre Delacroix, chef de file du romantisme, et ses femmes d'Alger dans leur appartement (1834).

Jeudi 28 mars, voilà Picasso, cet Espagnol inconnu de 25 ans qui opère une révolution artistique avec ses demoiselles d'Avignon (1907).

Jeudi 23 mai, une femme à l'honneur avec l'artiste avant-gardiste Sonia Delaunay, la couleur au quotidien (1885-1979).

Jeudi 13 juin, le cycle se bouclera sur l'aventure singulière d'un couple pionner du land art, Christo et son épouse Jeanne-Claude.


Contacts

04 71 66 54 71 ou 06 89 90 10 48

Courriel : universitepourtous.monistrol@orange.fr

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La proposition s'annonçait charmante et elle n'a pas déçu le public intergénérationnel réuni vendredi soir au théâtre d'Yssingeaux, à l'invitation de l'Université pour tous (UPT) yssingelaise.

Sous l'intitulé "Toutes les musiques mènent au jazz", le pari était d’expliquer à un public féru, ou non, de swing, comment le jazz est cousin de toutes les musiques et largement ouvert aux influences. Pour illustrer à merveille cette conférence musicale sur la scène du théâtre municipal, Cats Quartet, une formation amie de Michel Sarda, le président de l'UPT locale. Ce dernier jouait avec une gourmandise non dissimulée le maître des cérémonies pour prendre, avec une pointe de poésie et une indéniable passion, la main du spectateur.

Entre blues, bossa nova, tango, valse... de Michel Petrucciani à Joaquin Rodrigo, de Chopin à Serge Gainsbourg, de Richard Galliano à Claude Nougaro, Stevie Wonder... la promenade était absolument délicieuse.

Cette rencontre inédite était organisée en partenariat avec le service culturel offrant aux musiciens de Cats Quartet des conditions techniques optimales pour libérer leurs talents et au public pour savourer le chaleureux intermède.

Les prochains rendez-vous de l'Université pour tous

14 décembre : "Picasso, l’homme et l’œuvre : une approche singulière" par Marie Deplat, professeur.

18 janvier : "Les abeilles et l’apiculture" par Eric Longlet et Olivier Celle.

15 février : "La Russie de Poutine" par Christian Daudel, maître des conférences.

15 mars : "L’homme est-il un animal comme les autres ?" par Pierre-Luc Rigaud, biologiste.

26 avril : "Les francophones d’Amérique, au carrefour de toutes les résistances" par Eric Gérome, conférencier, écrivain.

17 mai  : "Le Centre hospitalier d’Yssingeaux : son histoire et ses nouveaux services" par Sylvie Tourneur, directrice de l'hôpital local.

Pratique

Séance le jeudi à 18 h 15, salle N°1 du cinéma La Grenette à Yssingeaux, place de la Victoire

Tarifs : 4 € par séance

Entrée gratuite pour les scolaires et les étudiants.

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Le collège d'Yssingeaux de l'Université pour tous débute son cycle de conférences jeudi 21 septembre, à 18 h 15, au ciné Grenette. Le programme de l'année regorge de sujets intéressants. Quel que soit votre profil, parions que vous trouverez au moins une séance à votre goût. Jugez-en...

21 septembre : "Les allergies : pollen et ambroisie" par Jean-Noël Borget, docteur en géologie CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement). Cette séance est réalisée en partenariat avec la médiathèque qui accueille une exposition sur le sujet.

5 octobre : des travaux pratiques sur les champignons, en partenariat avec l’association « Champignons en Meygal », rendez-vous est donné au chalet du Meygal, quatre routes de Raffy, à 17 h 30 par Michel Portal, docteur en pharmacie.

19 octobre : "Ils ont choisi la désobéissance, le maquis au suc d'Achon et au Meygal" par Alexandra Rollet, la vice-présidente de FNDIRP (Fédération Nationale des Déportés et Résistants).

17 novembre : toutes les musiques mènent au jazz : classique, chanson française, bossa nova, danse… (en partenariat avec le service culturel d’Yssingeaux) avec Cats Quartet.

14 décembre : "Picasso, l’homme et l’œuvre : une approche singulière" par Marie Deplat, professeur.

18 janvier : "Les abeilles et l’apiculture" par Eric Longlet et Olivier Celle.

15 février : "La Russie de Poutine" par Christian Daudel, maître des conférences.

15 mars : "L’homme est-il un animal comme les autres ?" par Pierre-Luc Rigaud, biologiste.

26 avril : "Les francophones d’Amérique, au carrefour de toutes les résistances" par Eric Gérome, conférencier, écrivain.

17 mai  : "Le Centre hospitalier d’Yssingeaux : son histoire et ses nouveaux services" par Sylvie Tourneur, directrice de l'hopital local.

Pratique

Séance le jeudi à 18 h 15, salle N°1 du cinéma La Grenette à Yssingeaux, place de la Victoire sauf le jeudi 5 octobre où le rendez-vous est au chalet du Meygal à 17 h 30 et le vendredi 17 novembre où la séance prend pour cadre le théâtre à 20 h 30

Tarifs : 4 € par séance

Abonnement : 20 € par personne, 30 € par couple. Cet abonnement donne droit à l’entrée gratuite aux conférences des autres collèges : Aurec, Brioude, Langeac, Le Puy-en-Velay, Monistrol.

Entrée gratuite pour les scolaires et les étudiants.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Raymonde Prat et Martine Fauconnier-Chabalier étaient les invitées de l'Université pour tous jeudi soir à Yssingeaux. Elles ont éclairé l'assistance sur les enfants abandonnés aux XIXe et XXe siècles et les pupilles de l'Etat.

C'est un sujet infiniment douloureux qui était abordé sous l'angle historique jeudi soir grâce à une conférence insérée dans la programmation du collège d'Yssingeaux de l'Université pour tous.

Le "tour d'abandon" plutôt que l'infanticide

Une première séquence était consacrée aux enfants trouvés et abandonnés de l'hospice d'Yssingeaux de la fin du XVIIIe au milieu du XIXe siècle. Raymonde Prat, dans son exposé documenté et factuel, faisait apparaître des fantômes touchants d'un autre temps. Une cohorte de nourrisons langés dans des guenilles, leurs mères poussées par la misère, plombées par le poids de la religion, venues déposer, à la nuit tombée, leur bébé dans ce "tour d'abandon" de l'hospice d'Yssingeaux.

Ce dispositif, rendu obligatoire en 1811, interdit en 1904, garantissait l'anonymat de la dépose d'enfant. Ces tours d'abandon consistaient en un cylindre ouvrant sur l'extérieur d'un bâtiment, comme un tambour de porte. Les mères mettaient l'enfant dans le cylindre et tournaient celui-ci pour que l'enfant accède à l'abri à l'intérieur de l'édifice. "Les mères célibataires se sentaient contraintes d'abandonner leur enfant car, sinon, elles étaient mises à l'écart de la communauté villageoise. Avec l'arrivée des tours, on préférera l'abandon à l'infanticide." Glaçant.

Des rubans personnalisés

Les malheureuses glissaient des marques personnalisées, signes religieux ou rubans colorés car la plupart était ouvrière en passementerie. "C'est un moment très émouvant lorsque l'on ouvre ces boîtes où ont été conservés, pour chaque enfant, ces rubans qui ont gardé leurs couleurs, comme celui, rouge, joliment plié en forme de colombe."

Elles joignaient parfois des messages disant leur espoir d'être en capacité de revenir chercher leur enfant : "on vous prie d'en avoir bien soin parce qu'on veut la retirer"; "ayez en bien soin peut-être il sera reconnu"; "conservez la marque"; "prendre soin de seste petite juque puisse la retirer"...

Des noms champêtres

Parfois encore, elles formulaient des intentions pour donner un prénom au nouveau-né. In fine, les religieuses chargées de s'occuper de les baptiser faisaient ce que bon leur semblait. Certains noms et prénoms donnés semblent faire référence à la flore très présente alors dans la pharmacopée. Qu'on en juge : Marguerite Cypré, Reine Persil, Marie-Julie Jujube, Jacques Santoline, Jean-Michel Fayard, Jean Sapin, Jacques Philip Ysope...

Des histoires singulières qui parlent de notre histoire

En deuxième partie, Martine Fauconnier-Chabalier évoquait le destin des pupilles de l'Etat, lorsqu'une loi du 27 juin 1904 fait du préfet leur tuteur et permet l'accouchement sous X. "Ces pupilles de l'Etat disent beaucoup de notre histoire à tous et ce sont aussi des histoires singulières."

Pour donner un repère, en Haute-Loire, ces pupilles était 237 en 1902, ils étaient 4 en 2014. On a alors des statistiques sur la situation de la mère lors de l'abandon. 66% étaient domestiques. Ces nouveaux-nés sont très vite confiés à des nourrices à la campagne qui disposent de vaches pour fournir le lait, idéalement pas trop éloignées d'une école. Pour le meilleur et de belles histoires familiales se nouent alors. Ou pour le pire, avec leurs lots de mauvais traitements et des rencontres franchement sordides.

Un destin tout tracé

On constate une forte mortalité infantile : 27% meurent avant d'atteindre leur premier anniversaire. Leur destin est tout tracé sauf exception, et même si ces pupilles sont doués au plan scolaire, ils seront bien souvent cultivateurs ou domestiques.

On quitte la salle en mesurant le chemin parcouru, en se félicitant des progrès réalisés en matière de contraception et plus globalement de l'existence de la Sécurité Sociale. Et en espérant que ces acquis précieux ne soient jamais remis en cause.


Prochain rendez-vous

Le jeudi 13 avril à 18 h 15, au cinéma d'Yssingeaux, un sujet sur la génétique proposé par Pierre-Luc Rigaud, biologiste.

Entrée 4 euros, gratuit pour les scolaires et les étudiants

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

C'est un sujet sensible particulièrement intéressant qui est traité jeudi 16 mars, avec l'Université pour tous d'Yssingeaux. La conférence "Enfants abandonnés aux XIXe et XXe siècles" est donnée par deux intervenantes de choix : Raymonde Prat et Martine Fauconnier-Chabalier.

La conférence aborde le thème des enfants trouvés et abandonnés de l'hospice d'Yssingeaux de la fin du XVIIIe au milieu du XIXe siècle. L'histoire de ces nouveaux-nés « portés à Yssingeaux dans la nuit », dont beaucoup ne survivront pas, renvoie à une période pas si lointaine au fond où la misère, le poids de la religion, pesaient sur les destinées.

Parce qu'elle était peu connue, l'histoire des enfants trouvés, abandonnés à l'hospice d'Yssingeaux durant cette période méritait d'être partagée.

Les conférencières déflorent leur sujet : "Nous voulions découvrir et comprendre les raisons qui avaient justifié leur situation d'abandon ou de placement. Ce sont la détresse des mères et la dureté des temps pour nombre de foyers que nous avons perçues : indigence, maladie, emprisonnement, drames nés de l'illégitimité, de la fréquence des naissances, dans une société et une époque où le statut de la femme était encore celui d'une mineure et où la tradition notamment religieuse occupait une place importante."

Des situations misérables

"Devant leur impuissance à garder leur enfant, face à des situations qui leur paraissaient insurmontables, certaines mères ont préféré le confier à l'hospice, une institution qui seule pouvait les aider, du moins le ressentaient-elles ainsi. Les rapports des « découvreurs » décrivent souvent des situations misérables, les tenues des enfants viennent en témoigner...  Nous avons  trouvé dans les billets qui accompagnaient l'enfant des aveux de cette impuissance, perçu une certaine culpabilisation, des regrets, voire du fatalisme. Mais parfois pointaient l'espérance de la reprise et le désir profond de reconnaître alors ces enfants rejetés, d'où les fameux rubans laissés auprès d'eux."

"De l'exposition au foyer nourricier, puis à l'émancipation, nous entrevoyions le destin de nombre de ces enfants, dont beaucoup ne survécurent pas, mais dont l'Histoire a gardé des traces."

Les pupilles de l'Etat

En deuxième partie, l'histoire des pupilles de l’Etat et de leurs familles au 20e siècle sera abordée.

Pendant la première moitié du 20e siècle, plusieurs centaines de milliers d’enfants ont été pupilles de l’Etat en France, le plus souvent à la suite d’un abandon. Placés en nourrice à la campagne, ils entrent tôt dans la vie active comme beaucoup de jeunes de cette époque.

L’exposé retracera le parcours de ces enfants au destin singulier, qui sont aussi enfants de leurs temps, de leur naissance à leur majorité. Il apportera un éclairage sur leur famille d’origine. Il abordera enfin quelques unes des évolutions actuelles et la question pour ces personnes de la recherche de leurs origines.


Les intervenantes

Raymonde Prat

Professeur des Écoles, Raymonde Prat adapta sa pédagogie en enseignant aussi bien aux très jeunes élèves qu'aux jeunes étudiants du Lycée d'enseignement général et technique agricole de l'Ermitage au Puy-en-Velay. Retraitée depuis 1996 où elle quitte la direction de l'École publique d'Aiguilhe.

Animatrice et instructrice aux Francas pour les Centres de loisirs sans hébergement, elle sera associée à la création du Centre aéré maternel d'Ours et de celui de Chaspinhac ainsi qu'à la fondation du Centre permanent d'Initiation à l'environnement du Velay. Son engagement social se poursuivra au sein de la Mutuelle Assurances Élèves puis au Centre d'information aux droits des femmes et des familles de Haute-Loire.

Au Centre d'histoire sociale elle a écrit plusieurs articles :- Paroles de femmes-Itinéraires croisés : deux femmes, un métier, « infirmière ». Recueil de témoignages. N°3. - « Portés à Yssingeaux dans la nuit... ». Les enfants trouvés et abandonnés de l'hospice d'Yssingeaux de la fin du XVIIIe au milieu du XIXe siècle. N° spécial. - Destins familiaux et rendez-vous de l'Histoire : amour, gloire et...  patries. N°7

Martine Fauconnier-Chabalier

De formation historienne et juriste, Martine Fauconnier-Chabalier est inspectrice de l’action sanitaire et sociale à la retraite. Elle a été pendant douze ans inspectrice à l’aide sociale à l’enfance. Elle a également été chargée de mission au Conseil National pour l’accès aux origines personnelles. Elle a écrit un livre « les destins croisés des pupilles et de leurs familles (1914 – 1939) ». Elle travaille actuellement sur les femmes qui abandonnent leur enfant du début du 20ème à nos jours, dans le cadre d’un doctorat d’histoire.

Articles publiés par Martine Fauconnier-Chabalier sur les pupilles : « Pupilles au début du XXe siècle : une recherche singulière. » La revue française de généalogie, N°187 avril-mai 2010. « Une pratique singulière : l’attribution de pseudonymes à des centaines d’enfants au milieu du XXe siècle ». Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », 30 octobre 2014. « Les destins croisés des pupilles et de leurs familles (194-1939) », Presses de l’EHESP, 2009.

Pratique

Jeudi 16 mars à 18 h 15  au cinéma d’Yssingeaux

Durée maximum 1 h 30 avec les échanges

4 euros, gratuit pour les scolaires et les étudiants

Tout public

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Le cycle de conférences de l'Université pour tous à Aurec-sur-Loire s'intéresse ce jeudi à 18 h 30 au jardin avec trois intervenants : Claire et Henry Massard, ingénieurs en horticulture et paysage, et Marie-Pierre Soulas, pépiniériste.

Le jardin est de plus en plus plébiscité par les Français. Henry Massard et son équipe s’attachent à présenter leur vision du jardin et de sa conception. Depuis 40 ans les Pépinières du Velay, à la Séauve-sur-Semène conseillent les amateurs de jardins dans leurs projets.

Ayant toujours privilégié l’idée de rendre le jardin accessible à tous, c’est dans cette démarche que cette conférence prend son sens. Elle met en lumière les points clés de la conception de jardin jusqu’à son aboutissement et permet d’imaginer son propre jardin autrement.

L’équipe a développé autour de la Pépinière une entreprise de travaux paysagers et un bureau d’études. C’est par cette expérience à la fois de la production, de la plantation, de la réalisation de travaux paysagers et de la conception de ces espaces que l’on découvre des exemples concrets de jardins aux alentours.

Ces jardins ont vocation de s’inscrire dans le paysage environnant et deviennent les ambassadeurs d’une vision plus naturelle de nos jardins.

Publié dans Dans le 43 2016

L'Université pour tous d'Yssingeaux organise une visite d'une journée en Ardèche à la caverne du Pont-d'Arc, à la reconstitution de la Grotte Chauvet le mercredi 5 avril.

Le programme

Départ : 7 h 45 à la gare routière de l'Antreuil

Retour: vers 19 h 30 à la gare routière

Coût : environ 23 €/personne, transport et visite compris. Réduction faite aux enfants accompagnés pour la visite guidée .

Arrivée prévue vers 11 heures : visite de la galerie

12 h 30: repas

14 heures : visite guidée 1er groupe

14 h 20: visite guidée 2e groupe

16 h 30: retour

Repas : soit tiré du sac, soit au restaurant menu à 15 €.

Préinscriptions ouvertes à l'office du tourisme à Yssingeaux.

Michel Sarda, le président, a besoin de réponses rapidement. Mail : michel.sarda@wanadoo.fr 

Publié dans Brèves