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Saint-Julien-du-Pinet : le chantier de jeunes bouclé avec succès
Vendredi, l'heure était aux félicitations pour les jeunes des Sucs engagés cette semaine sur la commune de Saint-Julien-du-Pinet.
Soigneusement encadrés, les jeunes sont venus à bout de tâches diverses telle que la taille de la végétation de l’aire de jeux de Veyrines, le nettoyage de cinq lavoirs sur la commune, l'entretien des places autour de l’église et de la mairie.
Ils ont également créer un mur de soutènement de 20 mètres de long sur 1m20 de haut et un espace paysager en orgue basaltique.
A l'issue de cette semaine active, les vices-présidents de la communauté de communes, Etienne Charbonnier, le maire de Saint-Julien-du-Pinet et Mado Grange, maire de Beaux, ont félicité les jeunes qui ont ainsi acquis 200 euros pour participer au financement de leur permis de conduire. L'argent sera versé par la com'com directement à l'auto-école.
Nicolas Bayle apporte son regard sur l’airsoft
De 150 euros à 5000 euros
Pour 150 euros, prix de base, il s’est acheté une réplique d’arme, une batterie, son chargeur et des lunettes de sécurité. Depuis, l’investissement est monté en puissance, autant que la pratique. « J’ai dû mettre au moins 5000 euros. Quand j’ai commencé, j’étais minable, on voyait bien que je débutais, ne serait-ce que par les accessoires.
Aujourd’hui, les nouveaux n’hésitent pas à mettre beaucoup d’argent dès le départ. » Nicolas possède trois répliques plus vraies que natures d’armes : un MK17 (forces spéciales des Etats-Unis), un MP5 (pistolet mitrailleur allemand) et un pistolet HK45.
Nicolas Bayle s’est dirigé vers cette activité pour se dépenser et être au contact de la nature. Une vision sportive qu’il admet cependant ne pas partager avec beaucoup de joueurs. A l’exception, bien sûr, de ses coéquipiers qui compose la très redoutable « skull shark » (crâne de requin).
« De nombreux joueurs qu’on croise veulent faire du jeu vidéo en vrai le dimanche. Dans cette discipline, nous constituons clairement un groupe atypique. Nous sommes des amis avant d’être des airsofteurs. Nous avons une vision commune de ce sport. Nous sommes des compétiteurs et notre but est de remplir les missions. »
La « skull shark » a ainsi sillonné la France et l’Europe sur des événements de grande envergure, comme en République Tchèque avec 4500 participants.
« A côté de ça, des joueurs font n’importe quoi. Certains se permettent de sortir dans la rue en tenue de combat, ça craint. Il y a beaucoup trop d’amateurisme. » Pour autant, Nicolas Bayle s’insurge face aux procès d’intention : « Notre culture en France est d’avoir peur des armes. Et si on interdit ce loisir, alors on interdit aussi le couteau en plastique puisqu’on est sur l’image de la peur. On ne tire pas des balles réelles mais des billes de 6 mm. »