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Vendredi matin, à l'heure de l'apéro, un concert de musique classique était proposé sur la place Carnot à Yssingeaux.

Durant cette animation, assez rare en été à Yssingeaux, une bonne centaine de personnes ont pu apprécier cette sérénade offerte par quatre musiciens, deux trombonistes, deux trompettistes.

Ce mini-concert de 30 minutes s'inscrivait dans le cadre du 52e festival de musique de La Chaise-Dieu et de son dispositif de décentralisation "Suivez la musique !"

Initiée en 2014, la proposition s'est étoffée pour concerner cette année 21 communes de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme.

Quatre ensembles à vent, partis des quatre points cardinaux, proposent à chaque étape un programme composé d'airs classiques, reprises de jazz ou de musique populaire.

Après Yssingeaux, le quatuor devait se diriger vers Beauzac pour une animation identique à 15 heures sur la place de l'église, et à Saint-Pal-de-Chalencon à 17 h 30 (place de l'église). Le samedi, rendez-vous à 15 heures à Chamalières-sur-Loire (jardin de l'église) et 17 heures à Craponne-sur-Arzon (place du For).

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Depuis jeudi après-midi, une entreprise spécialisée dans le pavage intervient sur la place Carnot à Yssingeaux pour rectifier le loupé sur l'écoulement de l'eau de la fontaine, censée fonctionner en circuit fermé. Malgré des aménagements ultérieurs à la mise en service, l'eau débordait toujours.

Les différents intervenants se renvoyaient la responsabilité de ce loupé et la Ville estimait à 10 000 euros le coût de ces travaux de rectification.

La solution est de prolonger la fontaine en cassant les pavés et en ajoutant une grille d'évacuation.

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mercredi, 19 octobre 2016 12:25

La fontaine Connors reprendra du service

Le conseil municipal d'Yssingeaux a permis aux élus, mardi soir, de prendre connaissance d'une esquisse de l'aménagement qui viendra sur l'emplacement de l'ancien cinéma Ciné-Lux rue Blanc et des maisons attenantes démolies rue Mercière.

Sur les 500 m2 ainsi libérés, un square ouvert en demi-cercle, encadré par les deux arches conservées, sera doté de jeux pour enfants, d'un mini-mur d'escalade (moins de 1,50 mètre).

Sur la placette accessible par des escaliers et une rampe pour les personnes à mobilité réduite, des jeux d'éveil seront positionnés.

L'espace sera arboré. On annonce cinq arbres hauts de tiges et pas des arbres buissonnants comme ceux plantés sur la place Carnot.

Une fontaine avec de l'eau potable

Et surtout, la fontaine Connors y sera installé et jouera bien son rôle traditionnel puisque l'eau qui en coulera sera potable. Une évidence qui n'en est plus une tant les fontaines à usage exclusivement décoratif et fonctionnant en circuit fermé sont devenues la règle.

Cette modeste fontaine était au centre de la place Carnot il y a quelques années. Son souvenir semble particulièrement vivace dans la mémoire de la population.

Le retour de ce témoin du passé devrait ravir les Yssingelais et satisfaire l'association Histoire et patrimoine qui militait pour son retour en coeur de ville.

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Une rencontre entre les commerçants et les élus mardi soir a permis de faire le point sur les aménagements du coeur de ville. Un échange constructif où de nombreux sujets ont été évoqués, du marché du jeudi au stationnement en passant par les doléances individuelles des commerçants.

La parole est libérée. Dans un esprit visiblement apaisé mais constructif, commerçants et élus ont échangé pendant une bonne heure mardi soir, développant leurs points de vue sur l'organisation du coeur de ville et des travaux qui restent à réaliser. A la table, Bernard Gallot est entouré d'élus de sa majorité municipale et de Pierre Archer, directeur des services techniques.

Dans l'assistance, de nombreuses chaises restent vides mais la plupart des commerçants du coeur de ville ont pris la peine de venir. On retrouve les professionnels de la place Carnot, rue Notre-Dame, place du Marché, rue Saint-Antoine, place du Prieuré. "Le but est d'échanger sur votre ressenti sur les aménagements après avoir passé l'hiver et l'été. On va vous expliquer les derniers mètres carrés à aménager. Cette rencontre doit aussi permettre d'envisager comment mieux fonctionner", introduit Bernard Gallot, maire d'Yssingeaux. Et les sujets n'ont pas manqué, entre des thèmes d'intérêt collectif et les petites doléances personnelles.

Travaux rue Mercière et rue Blanc

Les pavés sont en train d'être posés. Une dizaine de jours sont encore nécessaires pour le pavage. Dans la foulée, l'enrobé sera mis puis l'aménagement du square. A l'exception des jeux, les travaux devraient être achevés vers le 15-20 novembre.

L'office de tourisme dans l'ex-Perception

Parallèlement à la fin des travaux de la rue Mercière et Blanc, le chantier du futur office de tourisme va débuter au rez-de-chaussée de l'ancienne Perception à partir du lundi 17 octobre.

Ce chantier risque d'avoir une incidence sur la circulation. Pour construire l'avancée du bâtiment, une petite dizaine de places de stationnement vont être provisoirement supprimées sur la place du Marché.

Ce chantier doit être terminé pour la fin avril avec un déménagement de l'office dans les nouveaux murs pour mai-juin. De quoi permettre à l'office de tourisme de tourner pour la saison estivale 2017.

Le marché du jeudi

Autre incidence, aucun forain ne pourra s'installer pendant six mois sur la place du Marché. "Ils risquent de ne plus vouloir venir à force de faire le yo-yo", estime Christel Ronze, du Mistral Bar. "S'ils ne veulent pas revenir, d'autres viendront à leur place", répond Pierre Archer, directeur des services techniques. Les forains devraient être répartis sur la place Carnot et ailleurs. "La place Carnot est jolie mais il faut la faire vivre. Il faut faire revenir des marchands. Dans notre rue Notre-Dame, on n'a vu personne. Et on a besoin que notre maire soit présent le jour du marché de temps en temps", fait remarquer Martine Issartel, de la boutique Charline.

"La place Carnot provoque une cassure sur le marché. Il faut mélanger les produits", affirme Christel Ronze. Isabelle Ravel, de la Cousette, interpelle le maire sur cette question : "Votre idée de départ d'organiser le marché en pôles était bonne et structurée. Mais à Yssingeaux, il existe un delta entre l'été et le reste de l'année." Bernard Gallot reconnaît son erreur : "Cette idée, on y croyait. Mais ça ne fonctionne pas. C'était une mauvaise bonne idée. Mais là où on s'est amélioré, c'est qu'il n'y a plus de stand devant les vitrines."

Une réunion devrait prochainement être organisée avec les forains. "Le problème avec les forains, c'est qu'il n'y a pas de leader. Ils ont des intérêts divergents. Si on a 50 forains, on a 50 avis différents. Et il ne faut pas se focaliser sur le marché du jeudi pour concevoir l'organisation de l'espace car il reste six jours et demi à côté", développe le maire.

Les pots de fleurs

"Ce qui a tout bloqué, ce sont les gros pots de fleurs carrés, ça ferme la place et les rues", pense savoir Grégory Voulouzan, restaurateur de l'Art des choix sur la place Carnot. Une autre commerçante fasse remarquer la rouille qui s'installe sur ces gros cubes. "Ces pots de fleurs, c'est la facilité". Il faut peut-être trouver du mobilier plus bas", convient André Nicolas, adjoint aux travaux.

Place du Marché

Pour Julie Douspis, coiffeuse sur la place du Marché, il est urgent de sécuriser la devanture de son commerce par rapport aux voitures arrivant de la rue Saint-Dominique. "Les voitures passent au ras de la vitrine. Un jour, elle va tomber car les voitures tirent tout droit." Pour André Nicolas, "il faut mettre un obstacle, du mobilier urbain".

Le piège des marches

Pour Caroline Perrier, esthéticienne entre la place Carnot et la place du Marché, les marches manquent de visibilité. "Les gens tombent régulièrement. On en ramasse un par jour." D'autres commerçants confirment et vivent la même situation. "On a essayé de rendre vos commerces accessibles pour les personnes à mobilité réduite. L'architecte a fait ce qu'elle a pu", répond Pierre Archer. Bernard Gallot poursuit : "Si on ne l'avait pas fait, vous seriez incapable de le faire individuellement." "On va chercher des solutions", conclut Pierre Archer avant qu'Isabelle Ravel ne se permette un trait d'humour : "On est tellement subjugué par la beauté du quartier qu'on ne regarde pas où on va."

La fontaine de la place Carnot

"Avez-vous prévu des travaux ?", questionne Michel Mesbah, gérant du café restaurant MMM sur la place Carnot.

Pierre Archer développe la situation complexe : "Les jets ont été stoppés suite à un arrêté de sécheresse et ils n'ont pas été remis. Il n'y a pas d'autre raison. Mais effectivement, nous avons un problème technique que j'estime être un problème de chantier. De l'eau fuit et il y a des travaux à faire, de l'ordre de 10 000 euros. La question est de savoir qui va payer et tout le monde se renvoie la balle. Il faut casser ce qui a été fait, baisser le niveau, repousser les limites du caniveau, ramener de la pierre noire et des pavés. On a essayé de réduire les jets, de mettre une baguette mais ce n'est pas suffisant, ça va avancer, mais c'est délicat."

La propreté

Patricia Pons, de la bijouterie Civet, se demande pourquoi la place Carnot est si peu nettoyée par les agents de ville. "On n'a jamais de balayeur. Et où s'arrête notre pas de porte puisqu'il n'y a plus de trottoir ?"

Bernard Gallot compte trois problèmes : "Le chantier ne facilite pas le propreté des lieux ; les équipes n'ont pas été suffisamment sensibilisées sur cette tournée, on va le faire ; et il faut que les commerçants qui utilisent l'espace public participent à la propreté."

Le stationnement

A la demande de Michel Mesbah de disposer d'une carte de stationnement moyennant une location, Bernard Gallot reste inflexible : "Cela pourrait se concevoir si le stationnement était payant mais on a justement fait le choix de la zone bleue. Même les médecins ne disposent d'aucun privilège."

Des commerçants font aussi remonter des stationnements gênants à répétition. Comme dans la rue Saint-Antoine. "Il y a eu un certain laxisme pendant les travaux mais il n'y en aura plus après. La répression se fera. Car si on l'autorise pour quelqu'un, il n'y a plus aucune possibilité de l'interdire aux autres. Comptez sur moi pour faire le nécessaire", promet le maire en étant interpellé sur un cas particulier.

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La question sera certainement abordée mardi prochain lors d'une rencontre entre Bernard Gallot, maire d'Yssingeaux, et les commerçants du centre-ville. Après quelques mois d'utilisation de la place Carnot, rénovée, des commerçants se plaignent de la propreté de cet espace.

Ils estiment que la nouvelle place, dont ils apprécient les aménagements, n'est pas entretenue comme elle devrait l'être. Ils veulent bien balayer devant leur porte mais se demandent où est la limite, en sachant qu'il n'y a plus de trottoir défini. Et ce dans un contexte où les travaux en cours dans les rues adjacentes apportent quotidiennement leur lot de poussières et gravillons.

Des commerçants prennent aussi la fontaine comme exemple. Alors qu'une fuite a longtemps fait couler un filet d'eau sur la place, signalant une mauvaise conception initiale de cet équipement, voilà que les jets sont carrément réduits au chômage technique depuis une dizaine de jours. La faute en reviendrait à un problème sur le réseau.

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Samia Charra a convié Maguy Sanfratello à accrocher ses toiles devant son commerce "Cass'Bonbons" ce mardi, jour de la Fête de la musique.

Autour de l'arbre, on découvre les peintures de l'artiste yssingelaise sur des chevalets. Et, plus original encore, on les apprécie disposées en guirlande colorée, suspendues sur un fil au-dessus de la terrasse.

Une exposition à ciel ouvert à découvrir tout en dansant sur les rythmes du DJ qui animera la place Carnot ce mardi soir.

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L'institut de Caroline Perrier, à l'enseigne "Au Coin Beauté", a ouvert ce mercredi à Yssingeaux.

L'Yssingelaise de 24 ans a redonné vie à un commerce situé à l'angle de la rue Mercière et de la place Carnot.

Dans le local complètement réaménagé, étonnanment lumineux, la jeune femme, esthéticienne diplômée, propose tout le panel des prestations classiques d'un institut : soins du visage et du corps, épilations, maquillage... Elle commercialise la ligne Mary Cohr ainsi qu'une gamme de produits de la même maison, moins coûteux, "Cosmetology".

Informations pratiques

Au Coin Beauté 14 rue Mercière à Yssingeaux

Du lundi au vendredi de 9 à 12 heures et de 14 à 19 heures, le samedi de 9 à 17 heures
Tél. 09 83 90 46 43

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A l'angle de la rue Mercière et de la place Carnot, Caroline Perrier s'apprête à ouvrir son institut à l'enseigne "Au coin beauté".

A 24 ans, l'Yssingelaise a décidé de se mettre à son compte comme esthéticienne, après une formation initiale qui l'a conduite à passer un bac pro esthétique à Saint-Etienne, puis a acquérir de premières expériences en assurant des remplacements.

Quoi de plus naturel finalement pour une jeune femme dont la famille est connue pour avoir le goût du commerce. Son oncle André Perrier, l'ancien chef du Bourbon, en est un bon exemple. Surtout, Caroline a bénéficié de l'accompagnement précieux dans son apprentissage du métier de sa tante Marie-Paule qui a fermé son institut "Brin de beauté" rue des Fossés le 31 décembre dernier. 


L'installation de Caroline Perrier coïncide avec le renouveau du coeur de la cité. Elle a aménagé dans les locaux de l'épicerie fine "L'Angle d'oc" un commerce fermé depuis plusieurs années. Elle a partagé la surface en deux pour y loger une cabine de soins et un espace de vente. Elle proposera les prestations classiques d'un institut : épilation, soins du visage et du corps. Elle reprend la gamme de produits Mary Cohr (que commercialisait sa tante) ainsi qu'une ligne de la même maison, moins coûteuse.


L'ouverture de "Au coin beauté" est prévue mercredi 25 mai.

Tél. 09 83 90 46 43
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mercredi, 13 avril 2016 19:16

Les grandes eaux place Carnot

C'était un moment attendu par les riverains de la place Carnot. La fontaine, qui serpente au centre de la place rénovée, est entrée en fonctionnement en fin de ce mercredi après-midi. Ici, selon la tendance du moment et un procédé déjà expérimenté place de la Victoire, pas de bâti visible, juste des jets rétractables au débit variable, propulsant de l'eau jusqu'à 1,50 mètre environ au plus haut. Des lampes incorporées teintent de divers coloris les gouttelettes.

Souci écologique oblige, la fontaine fonctionne en circuit fermé. Un anémomètre fixé à l'angle de la maison de la place et de la rue Carnot fournira des indications pour que le mécanisme stoppe les jets lors d'épisodes venteux. De même, la fontaine s'arrêtera durant la nuit de manière à ne pas déranger le sommeil des habitants du secteur.

Quant aux nostalgiques de la petite fontaine ancienne qui trônait place Carnot, ils espèrent bien la voir ressurgir dans le quartier. Et pourquoi pas sur le futur square de la rue Blanqui? Ce square sera créé après la démolion de l'îlot immobilier de l'ancien cinéma "Ciné-Lux" et les ténements qui le jouxtent. Une démolition qui doit débuter la semaine prochaine, après que les opérations de désamiantage en cours soient achevées.
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Les commerçants de la place Carnot poussent un coup de gueule pour le nombre de déjections canines non ramassées par les propriétaires des chiens dans le coeur de ville.

La rénovation de la place Carnot à Yssingeaux semble avoir décuplé les envies pressantes de nos amis à quatre pattes et sur le joli pavage, le monticule odorant, plus ou moins ferme, se voit du premier coup d'oeil. Il constitue une offense à l'esthétique tout juste retrouvée du quartier et devient un traquenard pour les semelles insouciantes des passants.

Car depuis la réfection du coeur de ville, le nombre de déjections canines est en expansion désagréable. Surtout, les maîtres ne prennent pas la peine de ramasser la crotte de leur toutou. La grogne monte du côté des commerçants qui ont affiché un mot sur l'un des arbres récemment plantés sur la place. On peut y lire : "Tout ne se partage pas ! Merci aux maîtres indisciplinés de ramasser les déjections animales de leur compagnon".

Aucun coupable n'a été pris en flagrant délit de non-ramassage de crotte. Il semblerait que les maîtres profitent de la pénombre du début de soirée pour laisser gambader leur animal de compagnie sur les pavés. L'obscurité et la tranquillité du moment semblent suffisants pour qu'ils ne prennent pas la peine de se baisser pour récolter ce qui leur appartient! Les commerçants rappellent à qui veut bien l'entendre que des "toutounettes" (de petits sacs en plastique destinés à ramasser les crottes) sont disponibles en centre-ville.

Et il n'y a pas que les commerçants qui s'exaspèrent de ce manque de civisme. Les habitants du quartier s'en alarment aussi à l'image de Monique Civet, très remontée face à des comportements inconséquents qui contribuent, in fine, à nuire à la cohabitation urbaine pacifique entre les hommes et les chiens.
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