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A l’occasion de la 8e édition de la Journée nationale de la prévention, l’entreprise de maçonnerie Neyron a réuni ses salariés et ses apprentis jeudi matin au sein de son établissement.

Jeudi matin, tous les salariés de l'entreprise de maçonnerie Neyron à Montregard ont commencé la journée autour d'une table, dans le cadre de la Journée nationale de la prévention à laquelle leurs employeurs souhaitaient qu'ils participent. Cette opération visait à sensibiliser l’ensemble des acteurs de la construction aux bonnes pratiques sur les chantiers et améliorer la prévention des risques professionnels du secteur.

Selon Jean-Xavier et Julien Neyron, les dirigeants, "l’homme est au cœur des métiers du BTP et il est toujours intéressant de prendre le temps de faire le point sur les bonnes et mauvaises habitudes".

Une baisse considérable des accidents du travail

Avec une baisse de 65 % des accidents du travail en 60 ans et même si les conditions de travail se sont singulièrement améliorées, il est primordial de rappeler les pratiques de bonne conduite.

Cette année l’accent était mis sur deux thèmes : les troubles musculo-squelettiques (TMS) s’appuyant sur une bande-dessinée, et 70 ans de prévention abordés sous forme de quiz sur le principe d’avant-après portant sur les avancées réalisées en 70 ans par la branche.

Former... et informer

L’implication et l’intérêt des participants lors de cette action ont démontré qu’employeurs et salariés ont un rôle à jouer dans la prévention des accidents du travail. Le but étant de limiter concrètement les risques grâce à une communication préventive et la mise en place de mesures adéquates qui passent par la formation et l’information.

Samedi, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a signé le premier contrat « Ambition Région ». La convention concerne le Pays de Montfaucon à travers les projets portés au sein des communes du territoire.

A Raucoules, Laurent Wauquiez, président de Région, était entouré des élus de chaque commune et des conseillers départementaux.

Olivier Cigolotti, président de la communauté de communes, s’est félicité : « On renoue avec l’élan régional. Les projets sont à nouveaux accompagnés. Je note la simplicité des démarches et l’importance des sommes attribuées. »

"Tu vas trop vite, c'est un comble"

« Jamais la Région n’avait mis autant d’argent sur Montfaucon. C’est symbolique mais je suis fier que le premier contrat « Ambition Région » soit signé à Raucoules. Cela démontre que tous les territoires sont importants, que ce soit Lyon, Raucoules ou Saint-Julien-Molhesabate », a commenté Laurent Wauquiez.

« Tu vas trop vite, c’est un comble », a souligné Bernard Souvignet, maire de Raucoules, trois jours après avoir reçu la réponse positive pour ses projets de halle marchande, city stade et parcours sportif.

Chaque commune dispose d'aides financières

Ce contrat « Ambition Région » prend en considération plusieurs projets du Pays de Montfaucon pour des  : réhabilitation de l’école publique de Dunières (300 000 euros), réhabilitation de la salle des fêtes de Montfaucon (100 000 euros), réhabilitation du foyer rural de Saint-Bonnet-le-Froid (80 000 euros), réaménagement de la mairie et de la bibliothèque de Saint-Julien-Molhesabate (50 000 euros) et la construction d’une halle marchande à Raucoules (50 000).

Trois dossiers "stratégiques"

Il faut ajouter à cela les aides octroyées via le Pacte Haute-Loire avec le Conseil départemental, ainsi que trois dossiers « stratégiques » selon le président de Région et député : les maisons de santé (200 000 euros pour Riotord et autant pour Dunières), les aménagements de la Départementale 500 entre Firminy et Montfaucon, et la voie verte pour régler et prendre en charge la question du passage du col du Tracol.

Un accident s'est produit mardi vers 20 h 40 sur la Départementale 500, sur la commune de Montregard. Sur une chaussée légèrement enneigée et glissante, une automobiliste de 27 ans a perdu le contrôle de son véhicule dans une courbe à droite, terminant sur le flanc dans le fossé.

Indemne, la conductrice a été prise en charge par sa famille.

Un fourgon utilitaire a été retrouvé entièrement calciné samedi matin. Le camion se trouvait au milieu d'un pré, au lieu-dit "La Collange", commune de Montregard, tout près d'un carrefour sur la route entre Montfaucon-en-Velay et Saint-Bonnet-le-Froid.

Il ne reste que la carcasse du véhicule de marque Renault "Trafic".

Les gendarmes devaient s'attacher à identifier le propriétaire de cet utilitaire. La piste criminelle semblait privilégiée pour expliquer cet incendie.

Montregard a assuré l'essentiel dimanche en 8e de finale de la Coupe Régis-Fay en prenant le dessus sur Allègre, une équipe évoluant une division au-dessus. Les adversaires des Morganais ont aussi facilité la tâche en débutant le match à 9 pendant vingt minutes avant de voir arriver du renfort.

Dans une rencontre de faible niveau, Montregard s'impose 5-1 avec un doublé de Jocelyn Riou et des buts de Thomas Fournel et Ludovic Epalle. Allègre a sauvé l'honneur avant la pause.

Le score était déjà acquis à la mi-temps.

L'extension programmée de la zone intercommunautaire d'Aulagny, entre Tence et Montfaucon-en-Velay, est freinée par la présence de flore remarquable.

La communauté de communes du Haut-Lignon en partenariat avec son homologue du Pays de Montfaucon a acheté plus de 10 hectares sur la commune de Montregard afin d’agrandir la zone d'activités d’Aulagny et permettre l’installation de nouvelles entreprises ou l’extension d'autres.

Sur ces terrains, l’entreprise SRPM, bien visible le long de la D500, est déjà installée avec une activité de valorisation des déchets triés.

Le projet de Cintrafil relocalisé à Tence

L'entreprise tençoise Cintrafil avait un projet sur cette zone d'activités, de l'autre côté de la route départementale, mais il a été contrarié par des enjeux liées à la flore mis à jour sur ce secteur. Cintrafil devrait in fine s'installer en zone du Fieu à Tence (lire l'article relatif au conseil municipal de Tence ici et au conseil communautaire ici).

La campanule rhomboïdale, une espère protégée

L'enjeu liée à la flore tient à la campanule rhomboïdale. C'est une fleur des champs, caractéristique de nos campagnes, dont les charmantes clochettes bleues viennent agrémenter les plats de chefs à l'humeur bucolique.

Cette campanule rhomboïdale est une espèce protégée en Auvergne car elle est considérée comme vulnérable, c'est-à-dire qu'à terme, si on ne veille pas sur ses destinées, elle pourrait disparaître.

Le projet d'extension retardé

700 pieds de cette campanule ont été observées sur les terrains où est prévue l'extension d'Aulagny et ses environs immédiats. L'enjeu est donc fort selon les spécialistes chargés de l'étude d'impact qui ont livré leur rapport.

Du coup, le projet d'extension de la zone d'Aulagny, du moins sur le secteur où prospère la campanule rhomboïdale, est à l'arrêt.

Une modeste fleur des champs qui arrêterait les bulldozers... Certains y verront un joli conte de Noël. D'autres s'en agaceront sans doute.

Les footballeurs de Sucs et Lignon 2 ont réalisé une grande performance en allant s'imposer sur le terrain de Montregard (4-0) en District 2.

L'équipe 2 de l'USSL s'éloigne de la zone rouge grâce à sa victoire à Montregard, 2e du classement. En déplacement, les Yssingelais débutaient le match haut et pressaient leurs adversaires. Cela s'avérait payant avec un but contre leur camp sur un pressing de Boris Chave (20e) après un corner de Benoit Celle.

Cette ouverture du score réveillait Montregard qui portait le danger mais butait sur le gardien Ludovic qui réalisait une première parade (35e).

Montregard poursuivait sa maîtrise en seconde période sans parvenir à revenir au score (50e et 55e).

L'USSL se ressaisissait et sur un pressing, Clément Cornet parvenait à doubler la mise (60e). Les Jaune et Bleu s'envolaient au tableau d'affichage à l'issue d'une belle action collective conclue par Arthur Pourtier (70e) avant de conclure la marque sur une contre-attaque transformée par Boris Chave (89e).

Les organisateurs ont bien fait les choses pour ce premier rassemblement des classes du village. Une centaine de personnes ont investi la place. 

Dans la salle des fêtes de Montregard, les convives arborent un collier de couleur correspondant à leur tranche d'âge.

Du groupe d'octogénaires au trio des 20 ans, les générations se mêlent joyeusement pour une journée qui combine un banquet à midi, une animation musicale tout l'après-midi et qui se poursuivra en soirée autour d'un buffet froid pour les plus irréductibles des fêtards.

Au lieu-dit "Chazalet" à Montregard, entre Montfaucon et Saint-Bonnet-le-Froid, ce samedi, un pilote d'ULM s'est retrouvé en fâcheuse posture à 5 mètres du sol, retenu par un arbre.

Aux alentours de 16 heures, le paramoteur (*) aurait été pris dans un trou d'air avant d'amorcer une descente rapide se transformant en une chute vertigineuse.

Le pilote s'est retrouvé coincé, à 5 mètres au-dessus du sol, sur un arbre situé dans une rangée d'arbres au milieu des champs.

Cet homme de 43 ans habite à quelques centaines de mètres du lieu de l'accident.

Il a crié pour appeler les secours. Une habitante d'une ferme voisine l'a entendu.

Une équipe du GRIMP (groupe de reconnaissance et d'intervention en milieux perilleux) est intervenue. Elle a procédé à l'élagage de quelques branches de manière à faire descendre l'équipage. Beaucoup de précautions ont été prises car la victime souffre d'une fracture ouverte à la cheville droite.

*Un paramoteur est composé d'une voile de parapente et d'un moteur léger intégré à une cage de protection portée sur le dos du pilote. Une hélice offre la poussée nécessaire. 

L'entreprise de maçonnerie Neyron fête ses 80 ans. La troisième génération est aux manettes et la belle histoire familiale est bien partie pour durer.

L'histoire commence en 1936. le jeune Jules Neyron, originaire de Montregard, est ouvrier maçon à Vocance, un petit village à 15 km d’Annonay. Il travaille dans une entreprise artisanale de maçonnerie dont le principal client est Louis Grail de Montfaucon-en-Velay. Propriétaire de plusieurs fermes dans la vallée de la Vocance et sur le plateau de Montregard, Louis Grail porte un regard attentif sur le travail de Jules Neyron. Il lui conseille vivement de s'installer à son compte, lui assurant du travail sur le long terme.

Jules Neyron se lance à 26 ans

Jules Neyron a alors 26 ans quand débute l’aventure avec ses premiers chantiers : la rénovation d’une grange à Vocance et d’une maison à Montfaucon.

1939, c'est la déclaration de la guerre. Voilà Jules Neyron rapidement mobilisé. Les chantiers sont arrêtés mais par chance, il ne sera pas fait prisonnier et dès 1940, il peut reprendre son activité qu'il achèvera en 1966.

A cette date, suite à des ennuis de santé, il passe la main à son fils aîné Jean, secondé par son frère Alain en 1973 puis de son épouse Marie-France qui gère la partie administrative.

Jean Neyron passe le flambeau à ses deux fils

En octobre 2001, l’heure de la retraite sonne pour Jean. La troisième génération reprend les rênes de l’entreprise avec Jean-Xavier, son épouse Laurence et son frère Julien. Ils s’installent alors dans l'avenue du Vivarais à Montfaucon.

Le retour aux sources

Dix ans plus tard, les locaux étant devenus trop exigus, ils font construire de nouveaux dépôts et bureaux sur la commune Montregard marquant ainsi un retour aux sources.

L’outil de travail est plus performant. Le métier de maçon évolue, les matériaux changent. Malgré une conjoncture compliquée, l’envie d’avancer reste intacte.

Une vingtaine de compagnons

Aujourd’hui, l’entreprise compte une vingtaine de personnes dont la moyenne d’âge est 36 ans. Neyron maçonnerie propose ses services aussi bien aux particuliers qu'aux industriels, agriculteurs et collectivités locales. Le cœur de métier reste le travail de la pierre avec de nombreux chantiers de restauration et rénovation de bâtiments anciens.

Ce vendredi, le 80e anniversaire de cette saga familiale et entrepreneuriale est fêté au château de Marcoux. Un lieu symbolique pour ces artisans qui ont participé à la réfection de cet édifice historique au cours des vingt dernières années.

La 4e génération pointe le bout de son nez

Chez les Neyron, le travail en famille s'est transformé en force. L’implication et l’engagement de chacun assurent la pérennité de l’entreprise. Avec l’arrière petit-fils, Jules, la 4e génération commence à prendre la truelle durant l’été et personne ne serait vraiment surpris que le nom de Neyron reste attaché, et à la maçonnerie, et à Montregard.