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Le conseiller départemental Jean-Noël Barrot a annoncé lundi matin qu'il allait démissionner de son poste de conseiller départemental d'Yssingeaux après son élection de député dans les Yvelines. Il sera remplacé d'ici la fin d'année par son suppléant, un agriculteur de Beaux.

Il avait jusque-là refusé de s'exprimer sur le sujet. Il a profité de la session départementale lundi matin, en compagnie de tous ses collègues, pour annoncer sa démission prochaine de son poste de conseiller départemental du canton d'Yssingeaux.

Il avait fait équipe avec Madeleine Dubois en 2015 lors de l'élection cantonale. Son suppléant, Georges Philibert, agriculteur de Noires du Velay à Beaux, sera appelé à lui succéder avant la fin de l'année.

Une alliance entre le Modem et En Marche !

En séance publique, Jean-Noël Barrot, encarté au Modem et élu député des Yvelines pour la majorité présidentielle, a détaillé "pourquoi et comment j’ai été élu député". "Le Mouvement Démocrate a fait alliance avec le mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron au mois de février. Avec Gérard Roche, nous avons œuvré pour ce rapprochement. Cette alliance a permis à Emmanuel Macron de devenir président de la République."

"Dans la foulée de l’élection présidentielle, il m’a été proposé de représenter la majorité présidentielle lors des élections législatives dans les Yvelines, un département où j’ai passé l’essentiel de ma vie étudiante et professionnelle avant de partir aux Etats-Unis, et où j’avais prévu de revenir pour enseigner à l’école HEC. J’ai accepté car j’adhère pleinement à l’idée d’un rassemblement au-delà des clivages partisans et des visages politiques. C’est à mon sens la seule voie possible pour préparer l’avenir du pays et barrer la route aux extrêmes que nous avons toujours combattus, ici, en Haute-Loire."

Un mot pour Madeleine Dubois

"En entrant à l’Assemblée lundi matin, j’ai bien sûr pensé à la Haute-Loire, ce département où j’ai grandi et auquel je dois énormément. Vous le savez, après le décès de mon père il y a deux ans, Madeleine Dubois m’a proposé, en accord avec le Président Marcon, d’être candidat avec elle. Je veux ici la remercier. Elle a été pour mon père une collaboratrice irremplaçable qui l’a suivi dans tous les ministères, et une amie de toujours. Elle est pour moi une collègue et une amie. Elle a énormément apporté à Yssingeaux, et au Département, et continue de le faire en ne ménageant aucun effort pour le service des autres."

"Les Français ne veulent plus des politiques de carrière"

"Bien que la loi ne m’y oblige pas, car je suis désormais un représentant de la Nation plutôt que d’un territoire comme le rappelle la constitution, je démissionnerai de mon mandat de conseiller départemental dans le courant de cette année. Je prendrai le temps de faire le suivi des dossiers et de les transmettre dans les meilleures conditions à mon remplaçant, Georges Philibert. Je serai présent à la cérémonie en l’honneur de Jacques Barrot dont nous avons voté le principe (en octobre, NDLR).

"Les Français ne veulent plus des politiques de carrière qui continuent de cumuler les mandats en trouvant toutes les manières de contourner la loi. Ce temps-là est révolu."

Publié dans Actualités

Les cadres du Modem en Auvergne-Rhône-Alpes étaient rassemblés samedi matin à Yssingeaux. Ils ont fait le point sur l'alliance avec le mouvement d'Emmanuel Macron.

Pour les annonces, il faudra repasser. Réunis samedi matin à la Ferme de Lavée à Yssingeaux, les cadres régionaux du Modem ont répété le discours national et rappelé la position du parti politique de François Bayrou. Localement, Gérard Roche et Jean-Noël Barrot n'ont fait aucune annonce de candidature, notamment en vue des élections législatives.

"La priorité reste l'élection présidentielle. Il faut constituer un programme, gagner la Présidentielle avant d'envisager les législatives", estime Marc Fesneau, le secrétaire général du Modem, élu dans le Loir-et-Cher. "Les incertitudes autour du vote restent grandes pour la présidentielle. Avec Emmanuel Macron, on a des points en commun. Il faut encore structurer cette alliance."

Les élus du Modem sont attachés à cette idée d'alliance, de complémentarité autour d'un programme politique. Hors de question de parler de fusion. Même si la voie à un nouveau parti politique s'ouvre. "On a l'occasion de faire un grand parti démocrate alors que la gauche et la droite se radicalisent", affirme Gérard Roche, sénateur de Haute-Loire.

Pour Jean-Noël Barrot, conseiller départemental du canton d'Yssingeaux, "Emmanuel Macron n'est pas un centriste dans l'âme. Mais après la campagne menée en faveur d'Alain Juppé, on s'est posé la question de se raccrocher à François Fillon. Assez vite, en raison du programme et des affaires en cours, on s'est aperçu que ce ne serait pas possible. On trouve dans les idées de Macron un projet d'espoir, de progrès, de réconciliation des Français."

A entendre les cadres du Modem régional, aucune annonce de candidature ne sera faite avant le 1er tour de la Présidentielle. "Ce qui ne veut pas dire qu'on ne sera pas prêt. Mais on ne le dira pas", affirme Michel Mercier, sénateur du Rhône et membre du bureau exécutif du Modem.

Publié dans Actualités 2017