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On retrouvera Rolland Chapard (piano), Marc Simon (sax ténor et soprano), Thierry Bois (trompette et bugle), ​Charles Allio (basse), Laurent Mandon (batterie) et Patrick Varéon (sax ténor).

Libre participation.

Chambon danse fait sa rentrée avec toute une palette de disciplines et propose un nouvel atelier avec Hélène Closset samedi 24 septembre.

L'association Chambon danse souffle ses trente bougies. L'occasion d'un petit retour en arrière.

En 1986, l’école de danse se crée au Chambon dans une petite salle située route du collège aux "Heures claires". Très vite une salle plus grande s’impose et c’est au centre du village, route de Tence que l’association baptisée alors "Ecole de danse" s’installe pour plus de quinze ans.

En 2002 l'Ecole de danse devient "Association Chambon danse" et investit de nouveaux locaux, rue des écoles, toujours avec la même vocation : permettre l’accès à la danse pour tous, sans compétition, juste pour le plaisir du mouvement et la préparation du gala de fin d’année.

Danse classique, streching, modern jazz

Aujourd’hui Chambon danse s’étoffe encore et, aux côtés de Valérie pour la danse classique et le stretching, Alice s'est greffée avec profit pour le modern jazz.

Aurélie n'assurant plus le cours de zumba, l'association est à la recherche d’un nouveau professeur dans cette discipline.

Les deux premières séances sont gratuites. Toutes les infos auprès de Chambon Danse au 06 45 16 65 63.

Un atelier "corps créatifs en mouvement"

Au rang des nouveautés, Hélène Closset propose des ateliers chorégraphiques intitulés "corps créatifs en mouvement" ouverts aux ados et aux adultes initiés ou non à la danse, le samedi matin de 9 h 30 à 12 h 30, une fois par mois.

Premier atelier ce samedi 24 septembre au studio de danse à côté de la crèche. Le prochain sera le 22 octobre. La participation est libre et il suffit d'adhérer à l'association Chambon Danse (10 euros). Plus d'infos au 06 63 65 17 34

Vendredi soir le conseil municipal du Chambon-sur-Lignon s'est ouvert sur une présentation de Jacques Fath du cabinet Cékomsi mandaté par la municipalité pour établir une étude sur le devenir des bâtiments communaux du Collège Cévenol.

Ces bâtiments sont situés à l'entrée du parc. Ils accueillaient l'administration, un internat et le foyer des lycéens. Ils appartiennent à la commune. La destination imaginée est d'en faire un centre de formation pour adultes.

La première voie tracée par l'équipe municipale est de viser un public de cadres français désireux de se familiariser avec la culture chinoise, ceci en lien avec le projet de Parc international Cévenol mené par le couple d'artistes chinois, propriétaire de l'essentiel du site de l'ancien établissement scolaire.

Des formations multi-thématiques pour cadres

Toutefois, selon cette étude, cette filière seule ne serait pas suffisante pour rentabiliser une tel équipement. D'autres pistes (commerce international, tourisme, restauration, culture, etc) sont donc proposées pour en assurer la viabilité économique avec, toujours, une cible de cadres. C'est-à-dire un public pour lesquels la journée de formation est facturée autour de 700 euros. L'autre axe complémentaire retenu est celui de l'accueil de séminaire, tarifiable autour de 1 400 euros par personne pour 4 jours.

Vingt chambres confortables

Les trois espaces existants seraient préservés avec une affectation d'hébergement-restauration pour l'ancien internat sur 2 X 1000 m2. Une vingtaine de chambres d'un niveau de confort de type 3 étoiles, un bar-restaurant, un salon, un sauna, y seraient insérés.

Les bureaux de l'administration recevraient sur 280 m2 le centre de formation en lui-même. Tandis que le foyer des élèves, sur 230 m2, se muerait en lieu de coworking, activité complémentaire a priori sans recherche de rentabilité.

1 650 000 euros de travaux

Pour une telle réhabilitation, le coût estimé est de 1 650 000 euros. Les créations d'emplois seraient de 6 équivalents temps plein : un directeur, un responsable administratif, un cuisinier, un réceptionniste-serveur, un commis-chauffeur, trois personnels de chambre.

Pour l'heure, les prochaines étapes ne sont pas précisées. Au-delà de la question bien réelle du financement, des subventions espérées, il s'agira de choisir comment cet équipement sera piloté : portage municipal, délégation de service public, société d'économie mixte... L'idée de base est que le montant du loyer (6000 euros/mois) viendra rembourser l'investissement.

Cette étude de faisabilité a coûté 24 000 euros et 6 400 euros d'honoraires d'architecte. 

Pas de date de début de travaux avancée

Aux questionnements de son opposition municipale sur le phasage d'un tel projet, le maire Eliane Wauquiez-Motte assure : "Il faut explorer les partenariats possibles. Toutefois, pour le moment, notre préoccupation est le chantier de rénovation de notre école."

Ces conséquents travaux à l'école seront d'ailleurs mis à profit pour agrandir le Lieu de mémoire, "devenu trop petit pour recevoir convenablement les groupes".

S'agissant d'un centre de formation dont la proposition-phare sera une familiarisation avec la culture chinoise, on peut imaginer aussi que son existence est liée à la mise sur orbite effective du Parc international Cévenol.

Dimanche 18 septembre, une bourse aux vêtements est organisée par l'association des parents de l'école maternelle et primaire du Chambon-sur-Lignon.

Rendez-vous de 10 à 18 heures, aux Bretchs, pour équiper à prix tout doux votre progéniture.

Contact : 06 17 55 24 11

L'expo est accrochée jusqu'au 18 septembre dans la galerie de l'office de tourisme du Haut-Lignon, au Chambon-sur-Lignon. Elle ravira tous ceux qui ont connu l'artiste dont le nom reste indissolublement attaché au Plateau Vivarais-Lignon.

Maurice Lebrat, ce peintre né au Chambon-sur-Lignon en 1920, avait su faire voyager son chevalet dans des contrées méridionales (le Gard, la Provence, la Corse...) pour y réchauffer sa palette.

Une oeuvre foisonnante

Et elle séduira à coup sûr ceux qui, plus jeunes ou plus fraîchement installés sur le territoire, n'ont pas encore eu le bonheur d'approcher l'oeuvre foisonnante de Maurice Lebrat. Cette personnalité disparue en 2005 a laissé une quantité considérable de toiles, aquarelles, dessins, gouaches... Sa fille Marilyse et son gendre Michel Lacoux ont eu l'heureuse idée d'extraire des pièces représentatives d'une production cheminant des années 1960 à 2005.

L'instituteur, résistant, directeur d'école, imprégné de la culture protestante, s'est peu à peu soustrait de l'austérité du Plateau pour libérer son trait, glissant des arabesques ici, des jaillissements de couleurs là. Il laissera la fantaisie imprégner son oeuvre, se saisissant avec appétit de toutes les techniques, la gravure, le collage... Loin de l'académisme, sans miévrerie, Maurice Lebrat peint la vie.

Le Lizieux au fil des saisons et des années

Le visiteur appréciera notamment ces représentations de l'emblématique Lizieux, saisi à différentes saisons et périodes de l'existence de l'artiste. Et notamment à sa toute fin, magnifique, son essence volcanique se révélant puissamment ainsi paré d'un bleu violent.

Le regard s'attardera encore volontiers sur des nus féminins croqués lorsque, humblement, le peintre déjà reconnu avait rejoint les bancs des Beaux-arts à Nîmes.

L'exposition est visible jusqu'au 18 septembre à l'office de tourisme du Haut-Lignon, 2 rue de Tence au Chambon-sur-Lignon.
Du lundi au samedi de 9 à 12 heures et de 14 h 30 à 18 heures, le dimanche de 10 à 12 heures.

Le Porsche Club officiel Rhône-Alpes que préside Georges Clavier a choisi l'Ardèche et la Haute-Loire pour sa journée touristique ce dimanche.

89 personnes à bord de 51 Porsche participent à une balade combinant deux propositions "La ronde de Bernard", plus sportive, et le Rallye des dames, une séance de rattrapage pour les sinistrées de la neige de ce rallye programmé le 1er mai.

Après une étape petit-déjeuner à la brasserie "Le Coé bou" au Mazel à Monistrol-sur-Loire, les participants se sont dirigés vers l'Ardèche, Saint-Agrève, Le Cheylard, le Mont-Gerbier de Jonc... chaque groupe suivant l'itinéraire défini.

A 13 heures, ils se sont retrouvés autour des tables du Bel Horizon au Chambon-sur-Lignon.

Le Porsche Club officiel Rhône-Alpes regroupe 233 véhicules et 400 adhérents entre Ardèche, Haute-Loire, Isère, Loire et Rhône.

Toutes les infos ici

Ce samedi après-midi, un soleil au zénith illuminait la cérémonie de mariage de Fanny Laurenson et Jérémie Cachard en mairie du Chambon-sur-Lignon, suivie par un élégant cortège de parents et d'amis.

La jeune femme est architecte d’intérieur, son époux est négociateur immobilier. Les époux sont domiciliés à Lyon, dans le 2ème arrondissement mais ils ont des attaches fortes sur le Plateau, Jérémie Cachard étant le petit-fils de Fernand Cachard du Chambon-sur-Lignon.

Les travaux du congrès annuel du Club Cévenol ont débuté samedi matin, aux Bretchs, au Chambon-sur-Lignon.

Le Club Cévenol, qu'ès aco? C'est sans doute la doyenne, ou l'une des doyennes, des associations françaises. Elle a été fondée en 1894 par Paul Arnal, alors étudiant en théologie, futur pasteur protestant, et de jeunes émules enthousiastes du spéléologue Edouard-Alfred Martel, le créateur de la spéléologie moderne, à la fois science et sport. Présidée pendant 25 ans par Philippe Joutard, c'est l'historien Patrick Cabanel qui en tient les rênes depuis 2009.

Un club précurseur aux objectifs plus que jamais d'actualité

Précurseur en son temps, ce club fête ses 122 ans. Il milite pour un développement équilibré et un tourisme responsable dans les Cévennes.

Il incarne une aventure plus que centenaire, au travers d’époques et de grands personnages qui ont façonné ce territoire en innovant dans les domaines aussi variés que le tourisme, l’identité culturelle ou le parc national habité.

Le Club Cévenol s'attache ainsi à sauvegarder le patrimoine naturel et culturel des Cévennes et des Causses. Il encourage les initiatives orientées vers le maintien et la création d’activités permettant aux Cévenols et Caussenards de continuer à vivre dans leur pays, sans repli identitaire tout en maintenant les traditions d’accueil et d’hospitalité des Cévennes et des Causses.

Les deux Cévennes

Pour la toute première fois, le territoire du Haut-Lignon sert de cadre à ses travaux. En venant au Chambon-sur-Lignon, c'est l'occasion de relier les deux Cévennes, celle du Plateau et celle du Gard-Lozère, la Cévenne du haut et la Cévenne du bas. Certains diront plutôt la fausse de la vraie.

Car pour le "Cévenol d'en bas", il paraît curieux, en arrivant sur le Plateau Vivarais-Lignon, de découvrir des commerces et des entreprises intégrant les vocables "Cévenol" ou "Cévennes" dans leurs enseignes...

Le Club Cévenol compte des sections dans le Gard, en Lozère, Aveyron, Tarn, Ardèche, Hérault, Bouches-du-Rhône et Paris.

Les Cévennes à retrouver en livres

A signaler qu'un beau stand de la librairie L'Eau Vive accompagne l'événement avec des propositions de lectures foisonnantes. Une bibliographie à retrouver dans la boutique, toute l'année, 11 rue de Saint-Agrève au Chambon-sur-Lignon.

Pour en savoir plus sur le Club Cévenol, son blog c'est ici

Jeudi en fin de journée, le cycle de conférences estivales du Lieu de mémoire au Chambon-sur-Lignon remettait en lumière une des pages les plus tristes de l'histoire de la dernière guerre en France.

Devant une trentaine de personnes, Geneviève Erramuzpé et Stéphanie Boissard ont évoqué la Maison d’Izieu et le Mémorial qui transmet aujourd’hui la mémoire de ce lieu. L'ancienne directrice et la documentaliste de ce site sont intervenues en s'appuyant sur un diaporama avec des photos et des documents d'époque.

On retrouvait ainsi le quotidien de cette colonie des enfants réfugiés de l’Hérault, fondée en 1943 à Izieu, dans l’Ain, en zone d’occupation italienne, par Sabine Zlatin afin d’y transférer des enfants juifs de l’Hérault.

Le 6 avril 1944, la maison est raflée sur ordre de Klaus Barbie. Les 44 enfants arrêtés sont déportés, ainsi que 7 adultes. Seule une monitrice, Léa Feldblum, a survécu à la déportation.

Entre mai 1943 et le 6 avril 1944, la maison a accueilli une centaine d’enfants juifs dont la prise en charge était financée par l’OEuvre de Secours aux Enfants (OSE).

De nombreux documents d’archives et des témoignages permettent de connaître la vie quotidienne dans la maison, rendant encore plus sensible le dénouement atroce de cette tentative de sauvetage.

70 ans après les faits, les recherches se poursuivent toujours pour mettre des noms sur des photos ou des visages sur des noms.

Pour en savoir plus sur le Mémorial de la maison d'Izieu, c'est ici