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Lundi en fin d’après-midi, un personnage haut en couleur était attendu à l’Arbre vagabond au Chambon-sur-Lignon. Sasha Zanko a fait son show devant un auditoire conquis.

Sasha Zanko s’est un peu fait attendre, prenant des chemins buissonniers avant de rallier la librairie à la campagne. Jean-François Manier et Alain Richard (que l’on retrouvera plus tard sur le Mois pour les Roms avec ses expositions de photos et peintures à la médiathèque et la librairie L'Ecume des sucs d’Yssingeaux), ont fait patienter les visiteurs.


Des savoir-faire traditionnels devenus rares

Muni d’une quincaillerie de cuivre, de son chapeau de feutre et de sa gouaille volontiers moqueuse, Sasha Zanko a pris possession des lieux. Le prolixe méridional a vite embarqué le public dans son sillage.

Il était venu évoquer sa spécialité d’étamage et de dinanderie, c'est-à-dire qu'il est capable de fabriquer des objets utilitaires et décoratifs par martelage à partir d'une feuille de cuivre, d'étain ou de fer-blanc. A l’issue de la rencontre, les participants savaient faire le distinguo entre brasage et soudage, étaient avertis des étapes de la technique de l’étamage... ou presque.


Enraciné dans le Var

Né à Albertville en Savoie en 1955, dans une famille originaire de Russie, ce membre de la communauté tzigane est très vite amené à voyager à travers la France, comme en Europe. Mais c’est à Toulon, dans le Var, qu’il laisse sa caravane pour toujours. Il est président de l’association « Tchatchipen » et délégué national du Forum européen des Roms et des Gens du Voyage.


Un conteur aussi

Très investi dans la valorisation de la culture rom et de la langue romani lors de conférences, de colloques ou de festivals, Sasha raconte son métier et conte à la fois en français et en romani.

Retrouvez-le ce mardi 29 octobre à Yssingeaux, à la librairie L’Ecume des sucs à 15 heures, pour des lectures de contes romani pour grands et petits. Entrée libre.


Les prochains rendez-vous du Mois pour les Roms

Mercredi 30 octobre, à Tence, à la librairie La Boîte à soleils à 18 heures, le vernissage de l’exposition « Je manje c mor ki me touche mé chien », du photographe Laurent Vilarem et de la journaliste Lorrie Le Gac.

Jeudi 31 octobre, rendez-vous à 19 heures au cinéma du Chambon-sur-Lignon pour « Liberté », le film de Tony Gatlif, qui narre une histoire d’amitié entre Taloche, Bohémien et P’tit Claude, un enfant menacé par la Gestapo. Tarifs habituels du cinéma.

Vendredi 1er novembre, au centre socioculturel de Saint-Agrève, à 18 heures, vernissage de l'exposition "Regards croisés" du photographe Christophe Fortin, des clichés saisis dans les bidonvilles de Montpellier, où 500 personnes en majorité roumaines, ex-yougoslaves et originaires d'autres pays de l'Est, vivent depuis des années.

Samedi 2 novembre

À 15 heures, au cinéma du Chambon-sur-Lignon, une conférence de la Pulp traitera des "Trajectoires de persécution des Sinti, Roms et Yéniches d'Europe occidentale en contexte génocidaire" par la voix de Théophile Leroy. Entrée libre.

À 18 heures, au TEC, galerie associative à Tence, vernissage de l'exposition de Marie-Pierre Vincent "Tous les chemins mènent aux Roms".

Publié dans Loisirs Sorties

Samedi soir, les gradins du Calibert au Mazet-Saint-Voy étaient copieusement garnis pour le concert de Tram des Balkans marquant le lancement du "Mois pour les roms".

Cette manifestation initiée par l'Arbre vagabond et l'association Affaire de goûts, en partenariat avec le festival Itinérances tziganes, est irriguée de multiples collaborations, porteuses d'animations tous azimuts : lectures, spectacles, conférences, cinéma, danse, musique, cuisine, artisanat... Si son cœur est en Haute-Loire, elle se déploie également en Ardèche, Loire, Rhône.


L'ultime concert

Samedi, pour la soirée d'ouverture au Calibert, les spectateurs se sont rués sur l'opportunité d'assister à l'ultime concert "Kobiz project" par Tram des Balkans. Après 200 dates, la formation (Vincent Westphal, Diego Meymarian, Vincent Gaffet, Sylvain Lacombe, Mathieu Cervera), referme la page et se consacre à un nouveau projet.


Une Europe sans frontières

Dans Kobiz ("Kobiz" fait référence à une forme de guimbarde du Kazakhstan, à la vibration envoûtante), les musiciens ont fait le pari de faire émerger une Europe globale et sans frontières, de la Méditerranée à l'Asie centrale, à travers des sons et chants imprégnés de musique klezmer et d'airs traditionnels d'Europe de l'Est. Le tout mâtiné d'influences world, pop et swing, et porté par une rythmique volcanique. Et les amateurs de danse n'ont pas hésité longtemps avant de quitter leurs places sur les gradins pour investir le devant de la scène.


Un extrait du programme

Pour cheminer avec le "Mois pour les roms", les propositions ne manquent pas, au Lieu de mémoire au Chambon-sur-Lignon, au TEC, galerie associative à Tence, avec une exposition de Marie-Pierre Vincent... Citons les deux prochaines propositions.

Ainsi lundi 28 octobre, à 17 heures, à l'Arbre vagabond au Chambon-sur-Lignon, une rencontre est organisée avec Sasha Zanko, étameur, qui parlera en image de sa spécialité d'étamage et dinanderie. Entrée libre.

Puis le lendemain, mardi 29 octobre, à 15 heures, à la librairie l'Ecume des sucs à Yssingeaux, retrouvez-le pour des lectures de contes romani. Pour grands et petits. Entrée libre

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Le peintre Pascal Lombard expose à L'Arbre vagabond, au Chambon-sur-Lignon, jusqu'au 5 janvier 2025.

Pascal Lombard vit au pays de Courbet, dans le Doubs. Au fil des années, il compte plus de 65 expositions personnelles et collectives à son actif, à Paris, Besançon, mais aussi en Suisse, à Berne ou Genève. Et pour cette fin d'année, il a accroché ses toiles à l'Arbre vagabond. Un privilège à ne pas manquer !


Du neuf avec du vieux

Peintre d'aujourd'hui, Pascal Lombard élabore une nouvelle esthétique du paysage, grâce à l'utilisation d'une technique ancienne, celle de la "tempera", technique de peinture à l'eau utilisée en Égypte antique, et par les peintres des icônes au Moyen-Âge, par exemple. Pour lier les pigments, on utilise non pas de l'huile (ça viendra plus tard) mais de l'œuf. Ça va donner une peinture extrafine, lumineuse, précise et qui ne jaunit pas.


Pour un résultat singulier

Mais elle sèche relativement vite. Travailler a tempera induit des restrictions de toutes sortes : elle impose au peintre un code particulier de gestes et une lenteur. Les pigments liés à l'œuf sont appliqués sur une préparation crayeuse. Pascal Lombard choisit souvent de l'étendre sur des toiles de jute à la trame épaisse. Il tire ainsi des effets d'épaisseur et des jeux de transparence inédits.


Le labour sur toile

L'artiste travaille ses toiles comme un champs. Les mailles épaisses et visibles de la jute sont comme des sillons, sur lesquels de nombreuses couches d'enduits et de colles, comme de l'engrais, viennent nourrir ce support pour permettre à la couleur d'émerger.

En connivence avec son temps

Comme les couches de tempera, les peintures se superposent en couches successives à chaque passage dans l'atelier, chacune contenant en elle, le fantôme d'une ou plusieurs autres qui ont parfois vécu, voyagé et ont été vues et regardées. Là Pascal Lombard trouve une connivence avec son temps, rejoignant la course de l'art contemporain tout en brouillant les pistes.

Exposition visible jusqu'au 5 janvier 2025, du vendredi au lundi inclus.

Prix de 300 à 4 500 euros.

Publié dans Loisirs Sorties

Dimanche 5 mai, à 17 heures, l'Arbre vagabond au Chambon-sur-Lignon sert tout naturellement d'écrin à une lecture de Jean-François Manier. 

Le maître des lieux dévoile en primeur aux familiers de sa chaleureuse librairie à la campagne, "Leur secret", son dernier livre, une nouvelle qui prend appui sur les gravures de Pablo Flaiszman.


Se laisser guider par des images

Comment écrire en se laissant guider par une série d'images ? Bâtir une narration à partir d'elles, qui n'ont même pas été réalisées selon un ordre arrêté ? C'est à cette sorte de jeu que Jean-François Manier s'est prêté en écrivant la nouvelle "Leur secret", s'adossant sur les gravures de Pablo Flaiszman, l'artiste né en 1970 à Buenos Aires, installé à Paris depuis 2000, maître incontesté de l'aquatinte.


Née d'une exposition en 2019

Ainsi est née cette histoire lors d'une exposition en 2019 à l'Arbre vagabond que raconte Jean-François Manier. "Bien souvent lorsque l’on trouve rapprochés du texte et des images, c’est le texte qui est premier et les images viennent a posteriori pour accompagner, pour illustrer le propos. Pablo Flaiszman s’est toujours refusé à cette démarche d’illustration. Il a accepté cependant que je me risque à l’entreprise inverse qui a consisté pour moi à écrire une nouvelle à partir de ses gravures. À travailler après lui, donc."

L'écriture fut une vraie joie

Choisissant des œuvres parmi les quarante que comptait son exposition à l’Arbre vagabond « Saisissement de l’intime », Jean-François Manier leur donnait un ordre qui allait fixer le déroulement narratif du futur récit. "L'écriture fut une vraie joie", souligne-t-il.

Dans cette nouvelle se croisent, ou cohabitent plutôt, Emilio, un peintre argentin qui choisit de vivre reclus dans son atelier et Clara, sa femme, institutrice de maternelle, engagée dans des luttes ouvrières et féministes. Leur fille Elisa aussi, si magnifiquement adolescente...

La lecture ce dimanche à l'Arbre vagabond, à "Cheyne", sera assortie de la projection des images du graveur Pablo Flaiszman. L'entrée est libre.

Infos pratiques

96 pages - 16 x 24 cm, sous jaquette illustrée

Prix 24 €

Possibilité d'envoi avec des frais de port 6 €

Contact : 04 71 59 22 00

Publié dans Loisirs Sorties

"Un mois pour les détenu.e.s" s'ouvre le 31 octobre au Meliès à Saint-Etienne pour s'achever le 3 décembre à l'Arbre vagabond au Chambon-sur-Lignon. Parmi les invités, citons Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, le journaliste Jean Lebrun, le sociologue Michaël Faure.

Jean-François Manier, directeur artistique, en trois questions, revient sur l'essentiel de cet événement qui multiplie les partenariats. Ce mois combine rencontres, contes, projections, expositions, théâtre, lectures, conférences... entre Ardèche, Loire et Haute-Loire.


Après la Palestine, l’Arménie et les Outre-mer, pourquoi s'intéresser aux détenu.e.s ?

"Le monde des détenus est très mal connu. Leur retrait forcé de la société nous prive de tout échange aisé et naturel. Le Mois pour les détenu.e.s vise ainsi à mettre en lumière cet univers carcéral et à créer un espace propice à une réflexion collective libre. Pourquoi la société prive-t-elle de leur liberté des personnes jugées coupables ? Les détenus ont droit, comme tous, hommes et femmes, partout dans le monde, à une existence décente et à des conditions de vie respectueuses. Pourquoi la société se montre-t-elle si peu exemplaire à cet égard ? Enfin, et surtout, dans quel état un détenu sort-il de prison aujourd'hui en France ? Certains, bien que trop rares, étudient derrière les barreaux, apprennent un métier, créent... mais la plupart des personnes incarcérées ressortent de prison plus marginalisées, plus fragiles, plus désespérées qu'à leur arrivée. Leurs familles sont souvent déchirées, leurs proches sont toujours meurtris. Et donc potentiellement des récidivistes plus dangereux ? Cherchons l'erreur."


A quoi les spectateurs peuvent-ils s'attendre ?

"La programmation que nous avons préparée se veut résolument diverse, avec pour objectif de mettre en avant une variété d'opinions et de perspectives. Lorsque vous participez à l'un de nos événements, vous pouvez vous attendre à découvrir un large éventail de manifestations, notamment des lectures, des projections de films, des spectacles et des rencontres enrichissantes. Les sujets que nous abordons sont aussi variés qu'essentiels, couvrant la réinsertion des détenus, l'état actuel des prisons, les questions liées aux discriminations et la défense des droits fondamentaux des détenu.e.s. Nos intervenants proviennent d'horizons divers au sein de l'univers carcéral, qu'il s'agisse de surveillants, de professionnels de l'administration pénitentiaire, d'anciens détenu.e.s ou de représentants d'associations dédiées à la réinsertion. En participant à nos événements, vous repartirez avec une perspective élargie sur les enjeux liés à la détention et une sensibilité accrue à la diversité des expériences et des opinions entourant ce sujet crucial."


Pouvez-vous nous parler d'une manifestation que vous attendez avec impatience ?

"Bien sûr, j'attends avec impatience chacune des manifestations du festival. Cependant, je tiens à souligner l'honneur que représente la participation de Dominique Simonnot, figure majeure du journalisme judiciaire et contrôleure générale des lieux de privation de liberté depuis 2020. Je suis particulièrement enthousiaste à l'idée de sa participation à l'Arbre vagabond, le lundi 20 novembre à 16 heures. De plus, je me réjouis de la présence de Jean Lebrun, une grande voix de Radio France, qui nous parlera de l'univers des colonies pénitentiaires avant l'éducation surveillée le 19 novembre à l'Arbre vagabond. Enfin, je suis heureux des nouveaux partenariats que nous avons établis cette année, notamment avec le cinéma La Grenette à Yssingeaux, qui projettera le 10 novembre un film en partenariat avec Amnesty International."


La soirée d'ouverture est organisée samedi 4 novembre au Calibert (lire ici).

Tout le programme est à retrouver ici.

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On connaît les gagnants du quatrième concours de nouvelles impulsé par L'Arbre vagabond, la librairie-bar à vins, entre bois et prairies, à "Cheyne" au Chambon-sur-Lignon. Évelyne Chotteau, Gabriel Huguet-Rieutord et Valérie Steiner ont séduit le jury.

Simon et Jean-François Manier ont reçu soixante-dix nouvelles de plumes se recrutant dans toute la France. Douze ont été sélectionnées et trois gagnants ont été distingués par le jury : Evelyne Chotteau, Gabriel Huguet-Rieutord, Valérie Steiner.


Des bulles

Si Valérie Steiner, à qui l'on doit un piquant texte "Toute une vie avec Didier", n'avait pas pu être là vendredi pour fêter cette victoire, Évelyne Chotteau et Gabriel Huguet-Rieutord étaient réunis, avec leurs proches, autour des bulles et quelques grignotages délectables propices à l'échange avec les membres du jury.


Des contraintes

Pour rappel, les contraintes données étaient de démarrer la nouvelle par "Gisèle était pourtant bien sûre d'avoir entendu quelque chose." Quelque part dans le cours du texte, il s'agissait de glisser "Le four !", et enfin la dernière phase devait être "A trois, c'est mieux".


Un défi

Familière de l'écriture dans une veine fantasy, Evelyne Chotteau, professeure de français et histoire-géographie au Puy-en-Velay, emballée par le concept, a relevé le défi de "donner en peu de temps de l'épaisseur aux personnages d'une nouvelle". Elle a livré "Devant la cheminée", une histoire où l'on croise une vieille dame, un fantôme et un chien, dans un décor typique de la campagne, réussissant à nimber d'optimisme la marche inéluctable vers le grand âge.


Le maître de l'angoisse

Gabriel Huguet-Rieutord de Villeurbanne, dont les grands-parents ont une maison au Mazet-Saint-Voy, est, à 16 ans, le benjamin de la promo. Jeune homme brillant, porté vers la littérature, hésitant entre un avenir dans le journalisme ou l'enseignement, il a distillé l'angoisse crescendo en déroulant un efficace suspense dans "La peur du noir", dont l'intrigue se situe dans un musée.

Retrouvez ces trois nouvelles ici

Publié dans Haut-Lignon

L'écrivaine Marie-Hélène Lafon est l'invitée de l'Arbre vagabond à "Cheyne" au Chambon-sur-Lignon pour son dernier roman "Histoire du fils" paru chez Buchet/Chastel, prix Renaudot 2020.

Rendez-vous est donné en fin d'après-midi, à 17 heures, dans la librairie à la campagne pour une belle rencontre.

"Avec Histoire d'un fils, Marie-Hélène Lafon confirme la place si particulière qu’elle occupe aujourd’hui dans le paysage littéraire français", indique-ton sur le carton d'invitation.

Le fils, c’est André. La mère, c’est Gabrielle. Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, la sœur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille.
Entre Figeac, Aurillac et Paris, "Histoire du fils" sonde le cœur d’une famille, ses bonheurs ordinaires et ses vertiges les plus profonds, ceux qui creusent des galeries dans les vies, sous les silences.

Un livre palpitant et puissant comme un cœur qui bat.

L'entrée est libre

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L'Arbre vagabond, à "Cheyne", au Chambon-sur-Lignon convie dimanche 13 juin à 17 heures un fidèle du lieu, Jacky Henry, pour éclairer le public sur "Les Communes et les communards".

Ce sera en effet la quatrième fois depuis l'ouverture de la librairie-bar à vins L'Arbre vagabond en 2014 que Jean-François et Simon Manier invitent Jacky Henry à traiter un sujet historique. Le conférencier attaché au Plateau a ainsi traité successivement : "Trois vies de Jean Jaurès pour changer le monde", "1936, le Front populaire, ses lumières et ses ombres", "Jean Zay, le serviteur et le défenseur de la République".

Un rêve brisé, une porte ouverte

À l’occasion des 150 ans de La Commune, l’historien évoquera le dernier soulèvement populaire, républicain, démocratique et social du XIXe siècle à travers une intervention intitulée "Les Communes et les communards, un rêve brisé, une porte ouverte".

Il y a 150 ans, c’était la Commune de Paris dont « Monsieur Thiers  a dit qu’on la fusille » (Jean Ferrat, "Ma France“). Qu’est-ce que la Commune dont le nom resurgit parfois dans nos rues ? Que s’est-il passé au printemps 1871 à Paris et en province ? Que fut-elle vraiment ? Quelles furent ses répercussions et quelles significations lui donner ?

Toujours vivace dans la mémoire collective

Troisième défaite du prolétariat français après celles de 1830 et de 1848, la Commune ou plutôt les communes, car elles furent plus d’une, continuent de marquer l’imaginaire et la mémoire collective.

Le conférencier fera le point sur ce que l’on sait aujourd’hui de ce qui fut d’abord un refus patriotique de la capitulation face à l’envahisseur allemand, avant de devenir l’expérience inattendue et inédite d’un gouvernement populaire visant à réaliser concrètement les valeurs républicaines et révolutionnaires de liberté, d’égalité, et de fraternité d’où devait sortir une société nouvelle.

L'héritage et la portée

Jacky Henry en rappellera les circonstances et les causes, le déroulement, l’œuvre et la fin tragique. Il en soulignera enfin l’héritage et la portée.

L'entrée est libre.

Publié dans Haut-Lignon
 

L'Arbre vagabond, la librairie-bar à vins, nichée à "Cheyne", au Chambon-sur-Lignon récidive avec un concours de nouvelles millésime 2021.

Devant le succès rencontré l'an passé, L'Arbre vagabond lance à nouveau un concours de nouvelles. Il est possible de concourir à partir de 15 ans.

Si cette idée vous tente, voici les trois conditions impératives à respecter. La première phrase de votre nouvelle doit être : "La serrure céda enfin." Quelque part, dans le texte, on doit trouver : "Je préfèrerais une flûte." Enfin la dernière phrase sera : "Essayons une dernière fois, dit-elle."

Un titre serait le bienvenu. Le tout doit comporter 10 000 signes maximum, espaces compris.

Pour le reste, laissez courir votre plume en liberté !

Les gagnants seront invités à fêter leur victoire autour d'une coupe de champagne avec les membres du jury.

L'envoi se fait par mail : contact@arbre-vagabond.fr

La date limite pour participer est fixée au vendredi 26 mars, jour de la réouverture de L'Arbre vagabond.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Du 7 novembre au 15 décembre, L'Arbre vagabond au Chambon-sur-Lignon débute son cycle "Un mois pour" avec la Palestine. Des films, des rencontres, des expositions jalonnent ce riche mois. Avec, notamment, Leïla Shahid, Olivia Elias, Elias Sanbar, Edwy Plenel, Chems Amrouch, Georges Gumpel.

Jean-François et Simon Manier, les maîtres de la librairie-bar à vins située à "Cheyne" au Chambon-sur-Lignon, lancent l'invitation en ces termes : " Voilà plus de cinq ans que nous avons ouvert L’Arbre vagabond, entre Ardèche et Haute-Loire, à mi-chemin de Saint-Agrève et du Chambon-sur-Lignon."

Un lieu où l’on ne craint pas l’engagement

Ce lieu singulier, un peu au bout du monde, où l’on trouve des livres, du vin ainsi qu’une table gourmande est aussi "un lieu où la parole circule, un lieu où l’on ne craint pas l’engagement, bien au contraire, comme en témoigne notre riche fonds d’histoire et de politique."

Mettre à l'honneur un pays en souffrance

"Nous avons souhaité finir dorénavant chaque année en mettant à l’honneur un pays en souffrance, un peuple en lutte. En 2019, c’est la Palestine que nous avons choisi d’accueillir pour inaugurer cette manifestation annuelle. En 2020, nous accueillerons l’Arménie. Le programme des rencontres est riche et ouvert."

Des partenariats noués

Et effectivement, le programme est joliment étoffé. Il s'insère dans le "Mois du vivre ensemble sur le Plateau Vivarais-Lignon" et se promène du Chambon-sur-Lignon à Tence, en passant par Le Mazet-Saint-Voy et Saint-Etienne et bénéficie de partenariats avec Mediapart, le Collectif 43 de soutien au peuple palestinien et France Palestine solidarité.

Ouverture au Méliès ce jeudi

L'événement débute ce jeudi 7 novembre au cinéma Le Méliès à Saint-Etienne avec, à 20 heures, en avant-première nationale, "It must be heaven", un film de Elia Suleiman, distingué d'une mention spéciale au Festival de Cannes 2019.


Le programme in extenso

Jeudi 7 novembre Saint-Etienne au Cinéma Le Méliès. 10, place Jean-Jaurès, à 20 heures, aux tarifs habituels, en avant-première nationale "It must be heaven" (Vost), film de Elia Suleiman

Vendredi 8 novembre Le Mazet-Saint-Voy Le Calibert, 20 h 30, entrée libre "Le Char et l’Olivier", documentaire de Roland Nurier suivi d’un débat. ANNULÉ Le film reste bien programmé au Chambon-sur-Lignon dimanche 27 novembre en présence de Roland Nurier.

Dimanche 10 novembre Le Chambon-sur-Lignon à L’Arbre vagabond, 17 heures, entrée libre, une lecture-rencontre avec Olivia Elias, poète de la diaspora palestinienne qui lira "Ton nom de Palestine" et "Chaos", "Traversée".

Vendredi 15 novembre Tence au Ciné Tence, 20 h 30, 6,00 € "Derrière les fronts, résistances et résiliences en Palestine", documentaire d’Alexandra Dols, projection suivie d’un débat animé par France Chabert, membre de l’AFPS de Saint-Etienne.

Dimanche 17 novembre Le Chambon-sur-Lignon à L’Arbre vagabond, 17 heures, entrée libre, rencontre avec Leïla Shahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l’Union Européenne à Bruxelles (2005-2015) "La Palestine : où en est-on aujourd’hui ?" ANNULÉ pour cause d'intémpéries, la rencontre est reportée au 28 juin

Vendredi 22 novembre Le Chambon-sur-Lignon à L’Arbre vagabond, 17 heures, entrée libre Vous prendrez bien un thé ? Libres échanges avec Georges Gumpel, porte-parole national de l’Union Juive Française pour la Paix, ancien enfant caché à Montfaucon-en-Velay, autour du thème "Enfances à protéger".

Dimanche 24 novembre Le Chambon-sur-Lignon à L’Arbre vagabond, 17 heures, 8,00 €, concert de Chems Amrouche (chant, guitare, saz) accompagnée par Malik Ziad (gumbri, oud, mandole). Suivi à 19 h 30 d’un dîner palestinien sur réservation au 04 71 59 22 00 (tarif 18,00 €, hors boissons)

Mercredi 27 novembre Le Chambon-sur-Lignon au Cinéma-Scoop, 20 h 45, aux tarifs habituels "Le Char et l’Olivier", film documentaire de Roland Nurier, en présence du réalisateur. En collaboration avec la Cimade.

Lundi 2 décembre Le Chambon-sur-Lignon au Cinéma-Scoop, 20 h 45, aux tarifs habituels "Wajib" de Annemarie Jacir.

Vendredi 6 décembre Le Chambon-sur-Lignon à L’Arbre vagabond, 17 heures, entrée libre "Vous prendrez bien un thé?" Libres échanges avec Jean-Yves Béraud, membre du Collectif 43 de soutien au peuple palestinien autour du thème "Exister pour résister".

Dimanche 8 décembre Le Chambon-sur-Lignon à L’Arbre vagabond, 17 heures, entrée libre Elias Sanbar et Edwy Plenel autour de Mahmoud Darwich.


Des expositions aussi

Du 7 novembre au 31 décembre

À L’Arbre vagabond au Chambon-sur-Lignon, la vente de livres et de produits palestiniens de type artisanat, huile d’olive, savon, vin, bière... en collaboration avec Le Philistin. Du vendredi au lundi à partir de 11 heures.

À la bibliothèque du Mazet-Saint-Voy : "Ma robe est palestinienne", des photographies de Abdullah Hawash. Animations scolaires. 04 71 65 09 10.

À la bibliothèque de Tence : "Palestiniens, la vie malgré tout",  exposition conçue par le CCFD-Terre Solidaire. Animations scolaires. 04 71 59 10 10

Plus d'infos au 04 71 59 22 00

Et sur le site ici

 

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