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Jeudi matin, 78 bêtes étaient présentées à la foire grasse des Estables. Sous une météo à ne pas sortir une bête dehors.

Les bêtes ont passé l'hiver à l'abri de la neige, de la burle, de la pluie et du froid. Et voilà que jeudi matin, ce cocktail s'est invité pour la traditionnelle foire grasse des Estables, organisée le troisième jeudi avant Pâques, quelques jours après celle du Béage qui ouvre le ban.

88 bêtes labellisées FIn gras du Mézenc ou non étaient inscrites. Des éleveurs ont préféré annulé leur venue. Ceux qui étaient présents n'étaient pas plus rassurés par cette pluie et ce froid. 78 bêtes étaient présentées, dont 63 en Fin Gras du Mézenc. Sur ces 63, on comptait 5 boeufs.

Cette foire est davantage une exposition qu'une vente officielle. "99 % des bêtes inscrites au concours sont déjà vendues. Pour le reste, 90 % des bêtes en Fin Gras sont vendues. Il en reste environ 80 à commercialiser", indique Yannick Pochelon, technicien de l'association du Fin gras. Au regard des prix indiqués, le prix de vente moyen à l'éleveur devrait être en 2018 équivalent à celui de 2016 et 2017, soit environ 5,80 euros le kilo de carcasse. "On se maintient et c'est très bien dans un contexte de chute libre du marché de viande."

Voir les résultats en Fin Gras du Mézenc

Voir les résultats en non Fin Gras du Mézenc

Publié dans Mézenc / Meygal

Jeudi matin, 78 bêtes étaient présentées à la foire grasse des Estables.

Alignées, les bêtes se sont laissées regarder toute la matinée de jeudi. Sous l'oeil averti et expert des agriculteurs, des bouchers ou du jury, ou sous le regard étonné des enfants ou de passants, elles ont été exposées dans le cadre de la traditionnelle foire grasse des Estables.

Comme il est de coutume chaque troisième jeudi avant Pâques, la commune des Estables a organisé la foire grasse dans le village establain. Celle du Béage a ouvert le bal samedi dernier, soit le 4e samedi avant Pâques. Et si le nombre de boeufs et génisses était ce jour inférieur à 2016, cela s'explique par la date. "L'an dernier, Pâques était situé trois semaines plus tôt. Là, on est arrive à la moitié de la saison, ça veut dire que la moitié des bêtes a déjà été abattue", indique Yannick Pochelon, technicien à l'association du Fin gras.

Sur les 78 bêtes en concours, 63 étaient référencées parmi le Fin gras, dont 7 boeufs.

Désormais, la foire grasse est surtout organisée pour le concours. Si deux boeufs étaient à la vente cette année, ce n'est plus la règle. "Avec le Fin gras, on a avancé la saison de vente. Désormais, la grande majorité des ventes se font de la mi-janvier à la mi-février. Cette foire, cela permet aux belles bêtes encore restantes d'être comparées." Les éleveurs aiment à se retrouver, déguster une assiette de tripes, parler de la pluie et du beau temps.

Selon les données recueillies par l'association, le prix de vente moyen à l'éleveur devrait être en 2017 équivalent à celui de 2016, soit environ 5,80 euros le kilo de carcasse.

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Voir les résultats des bêtes non Fin gras

Publié dans Actualités 2017