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Les tentatives d'usurpation des moyens de paiements en ligne se multiplient et les escrocs savent se montrer persuasifs. C'est la fâcheuse expérience faite en ce début de semaine par une Laptoise qui a reçu l'appel en direct de son escroc présumé.

C'est un coup de fil lundi en fin de matinée sur son téléphone fixe qui a noué l'affaire. "Bonjour madame, c'est le commissariat de police du Puy-en-Velay. Vous êtes la victime d'achats frauduleux réalisés avec votre carte bancaire." La voix féminine égraine alors la liste des achats et les coquets montants débités. Assure que les escrocs viennent d'être confondus et sont en état d'arrestation dans les locaux de la police du Puy-en-Velay.

Une musique d'attente bluffante

Courtoise et s'exprimant dans un français châtié, la prétendue policière ponote signale que pour faire cesser sans délai le problème, le plus rapide et le plus sûr est de s'en remettre à ses services. Pour cela, les numéros de la carte bancaire, code confidentiel et cryptogramme au dos sont nécessaires à la procédure. Sous le coup de la surprise, rassurée par la tournure que prend l'entretien, la Laptoise qui n'a pourtant rien d'une personne fragile, travaille et manie en particulier avec aisance l'informatique, se laisse convaincre par le professionnalisme et l'aplomb affichés par son interlocutrice.

Pour faire encore plus vrai, cette dernière transfère avec un message d'attente indiquant "vous êtes en relation avec les services de la police" à son collègue "spécialisé" dans les escroqueries de ce type la communication.

Une intervention heureuse de son mari

Heureusement, l'époux de notre Laptoise rejoint alors le domicile et comprenant que sa femme est en train de se faire arnaquer intervient à point nommé.

Demandant son nom et des coordonnés à la "policière" au bout de fil, il lui est répondu qu'il s'agit de "Charlotte Barriol". En on lui donne un numéro de téléphone fixe qui, vérification faite plus tard correspond à celui d'un particulier à Espaly-Saint-Marcel.

Opposition est alors faite par internet auprès de la banque, puis physiquement le lendemain, et il a été procédé à un dépôt de plainte en ligne (c'est la formule en vigueur désormais à la gendarmerie).

Des tentatives d'achat multiples

Effectivement, des tentatives d'achats multiples ont été répertoriées sur le compte de la Laptoise concernée et ont pu être bloquées à temps.

Une mésaventure qui finit sans dommage. Mais il s'en est fallu de peu. La victime s'avoue elle-même sidérée d'avoir fait preuve d'une telle naïveté et souhaite que son témoignage puisse être utile à d'autres potentielles victimes.

Publié dans Actualités

Plusieurs professionnels ont été escroqués depuis début janvier. Le préjudice varie de 500 à 900 euros.

Depuis le début du mois, en Haute-Loire comme dans d’autres départements, des commerçants et responsables d’établissements recevant du public sont démarchés par téléphone ou par courrier par une soit-disante société leur proposant un montage de dossier d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

L’auteur déclare à la victime qu’elle encourt des sanctions financières et pénales, en cas d'absence de diagnostic et indique un numéro de téléphone à contacter.

Puis, après avoir posé des questions sur ledit commerce et indiqué qu’elle est dispensée de la réalisation de ces travaux, l’individu lui demande d’effectuer le paiement immédiat de la prestation par carte bancaire, en communiquant ses références.

Ainsi, un garagiste, un restaurateur, un hôtelier et un boucher implantés dans l’Est et le Sud du département et sur le bassin ponot ont été victimes d’escroqueries et subissent des préjudice de 500 à 900 euros.

Cette escroquerie est dénoncée sur plusieurs sites Internet depuis février 2016 déjà.

Cette escroquerie est à ne pas confondre avec le dispositif « Agenda d’Accessibilité Programmée », qui ne prévoit aucun paiement.
Une alerte SMS est actuellement diffusée par le groupement de gendarmerie.

Publié dans Faits Divers 2017

Quatre buralistes de Haute-Loire ont été appelés mardi après-midi par un soi-disant gendarme. L'un d'eux est tombé dans le piège.

Au cours de l'après-midi de ce mardi 27 décembre, quatre buralistes situés à Retournac, Tence, Brioude et Saint-Paulien ont été contactés par téléphone par un homme se faisant passer pour un gendarme en charge d’une enquête. Le but de cet appel concernerait des escroqueries portant sur les cartes prépayées.

L’un des buralistes ne s'est pas suffisamment méfié et a fourni des informations à son interlocuteur. Il a été victime d'un préjudice s'élevant à plusieurs centaines d’euros.

Le groupement de gendarmerie invite l'ensemble des buralistes de la Haute-Loire à la vigilance quant à des appels de soit-disant gendarmes, à couper la communication sur le champ et à informer la gendarmerie de toute nouvelle tentative d'escroquerie.

Publié dans Faits Divers 2016
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Plusieurs équipes de faux bitumeurs semblent avoir sévi en Haute-Loire, principalement dans l'Est du département, ces dernières semaines.

Les gendarmes, alertés après des faits similaires dans la Loire et des témoignages de victimes dans l'Yssingelais, avaient lancé un appel à la prudence via les réseaux sociaux et les médias. Les militaires semblent avoir arrêté au moins une équipe.

On a appris ce mercredi que trois ressortissants anglais ont été interpellés le 29 juillet en flagrant délit chez un particulier, victime de cette escroquerie, à Craponne-sur-Arzon, alors que la commune commençait à vibrer aux sons de la musique country du festival.

Les prestataires semblent procéder de la même manière. Il propose de bitumer une cour en prétextant disposer d'un surplus de goudron dans le cadre d'un chantier qui vient de se terminer. Le tarif proposé oralement est toujours très intéressant mais le résultat n'est pas à la hauteur des promesses formulées.

Les trois faux bitumeurs présumés ont été placés en garde à vue et relâchés, munis d'une convocation devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay pour la fin du mois.

Deux camions, du matériel et du numéraire ont été saisis. Un troisième camion aurait été laissé libre de repartir.

Publié dans Faits Divers 2016
jeudi, 28 juillet 2016 16:21

De faux bitumeurs sévissent en Haute-Loire

De faux bitumeurs ont été signalés en haute-Loire ces derniers jours. La vigilance est de mise pour les particuliers, entreprises et collectivités locales.

Un appel à la vigilance avait été lancé la semaine dernière dans la Loire par la gendarmerie nationale. Leurs homologues de la Haute-Loire en font de même aujourd'hui. De faux bitumeurs semblent avoir sévi ces derniers jours sur le département. Plusieurs cas de personnes victimes de cette escroquerie ont été recensés.

Une fausse piste à Sainte-Sigolène ?

Un signalement avait d'ailleurs été donné par le fils d'un patron sur Sainte-Sigolène, qui avait fait le lien entre l'alerte lancée par la gendarmerie de la Loire et le camion stationné sur le parking de l'entreprise de transport de son père. Les gendarmes étaient intervenus. Et après vérification des papiers des occupants, qui affirmaient se rendre en Espagne, les militaires avaient raccompagné l'équipage jusqu'aux limites du département.

Un travail de mauvaise qualité

De faux bitumeurs semblent actifs et démarchent les particuliers, entreprises et collectivités locales pour effectuer à bas prix des travaux de goudronnage, prétextant disposer d'un surplus de bitume provenant d'une fin de chantier. Ce travail, illégal car ne respectant pas le Code du travail, est surtout de mauvaise qualité. Les bitumeurs se contentent de déposer des gravillons avec une sorte de colle. L'efficacité est nulle.

Une facture plus salée qu'annoncée

La gendarmerie indique que « la facturation est en général fausse, irrégulière ou tout simplement inexistante ». Une victime, citée par la gendarmerie, témoigne : "La facture s'est avérée beaucoup plus salée qu'annoncée. Surtout, mélangé à des gravillons, le revêtement - une simple émulsion - est apparu aussi fin qu'une feuille de papier à cigarette et s'est effrité à la première pluie, laissant même pousser l'herbe à travers le bitume."

Publié dans Faits Divers 2016
vendredi, 22 juillet 2016 17:53

Attention aux faux gendarmes et faux agents EDF

Les escrocs sont actifs en cette période de vacances et ne manquent surtout pas d'audace et d'imagination.

Ce vendredi, des commerçants de Monistrol-sur-Loire, Craponne-sur-Arzon et de Chomelix ont été démarchés téléphoniquement par un homme se faisant passer pour un gendarme et se présentant sous des prétextes fallacieux.

Les tentatives d'escroqueries sont restées vaines et les commerçants sont restés méfiants. Selon la gendarmerie, un fait identique se serait produit dans une commune voisine du Puy-de-Dôme.

A Monistrol-sur-Loire, le buraliste situé place de la Fontaine, derrière l'église, a reçu un premier coup de fil vendredi matin. La personne se présente comme étant de la gendarmerie et indique que le professionnel s'est fait escroqué de 1800 euros. On lui indique que deux gendarmes doivent passer vers 15 heures. Quelques minutes plus tard, un second interlocuteur demande au buraliste d'effectuer une manipulation sur son système d'encaissement, suite à l'escroquerie. Le buraliste n'a pas donné suite.

Il se présente comme salarié du bureau d'études d'EDF...

Autre escroquerie, autre uniforme : à la mi-juillet, une entreprise de la région a faiili être escroquée par un individu se présentant comme salarié du bureau d'études d'EDF.

Invoquant la possibilité de faire de substantielles économies sur leur facture d'électricité, il proposait d’installer des batteries de condensateurs pour réguler les pics de consommation. Ces matériels sont proposés à des prix largement supérieurs à ceux du marché.

La gendarmerie appelle les entreprises et les particuliers à rester vigilants car ils restent des proies potentielles pour les attaques en tous genres.

Publié dans Actualités 2016

La méfiance d'une demandeuse d'emploi altiligérienne lui a sans doute permis d'éviter de se faire dépouiller de 1500 euros. 

Les faits se sont déroulés ces jours derniers, entre dimanche matin et mardi matin. Cela commence par une offre d'emploi dénichée sur un site internet. L'annonce émanant d'une entreprise basée hors du département propose de réceptionner des colis à son domicile, de les réemballer et de les renvoyer à une autre adresse. Le salaire est de 1350 euros brut par mois.

Plusieurs échanges de mails aboutissent à l'envoi d'un contrat de travail. Une fois ce papier rempli et renvoyé, l'employeur supposé modifie le profil du poste.

Le travail demandé finalement modifié

Il propose alors d'encaisser un chèque de 1500 euros sur son compte bancaire, puis de changer cet argent dans un bureau de tabac en cartes prépayées, de les scanner puis de les renvoyer à l'entreprise pour attester de leur authenticité.

La méfiance de cette demandeuse d'emploi l'a conduit à prendre contact avec la gendarmerie. Une enquête a été ouverte pour comprendre les ficelles de cette escroquerie supposée. "Le chèque à encaisser est bien souvent faux ou volé", indique un gendarme. Et l'argent n'arrive jamais sur le compte même si le montant apparaît les premiers jours sur le compte bancaire.

Publié dans Faits Divers 2016
Un habitant du bassin du Puy-en-Velay s'est vu retirer 500 euros via son compte Amazon. Un ou plusieurs individus ont réussi à entrer sur son compte et à effectuer deux commandes : une première de 350 euros et une seconde 150 euros. Les montants ont été débités sur le compte bancaire de la victime et pour cause : ce Ponot avait enregistré sur son compte toutes les informations figurant sur sa carte bancaire. Les malfaiteurs n'ont eu qu'à réutiliser les mêmes informations pour l'escroquer.

Dès que la victime s'en est aperçue, elle a pris attache avec les services d'Amazon qui ont bloqué son compte de connexion.

Le groupement de gendarmerie de Haute-Loire recommande ainsi à tous les internautes utilisant des sites de vente en ligne de se désinscrire systématiquement après tout règlement.
Publié dans Faits Divers 2016