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Un faux agent Enedis se présente chez des particuliers en voulant avoir accès à leur compteur d'électricité et de gaz sur la commune de Cussac-sur-Loire.

Il se déplace dans un 4x4 gris non conforme à la couleur image de marque d'Enedis.

En décembre, c'est à Chadrac que des faits similaires avaient été déplorés.

Les services d'Enedis invitent les usagers à la vigilance.

Dimanche, à 18 h 47, un incident a été signalé aux services d'Enedis.

Sur les communes du Mas-de-Tence, Tence, Le Chambon-sur-Lignon, Saint-Bonnet-le-Froid, Saint-André-en-Vivarais, 800 foyers ont été concernés par des coupures d'électricité.

Autour de 21 heures, tout était rentré dans l'ordre.

Les rafales de vent du Nord pourraient être à l'origine de cet incident.

Pour renforcer la qualité du réseau et renforcer les points sensibles, Enedis (ex-ERDF) a opté pour l'enfouissement du réseau moyenne tension (20 000 volts). Un chantier est en cours entre Pont-Salomon et Malvalette.

Vent, neige, gel, foudre : les aléas climatiques ne manquent pas en Haute-Loire et la forte exposition peut entraîner quelques déboires pour les clients rattachés à ces lignes électriques défaillantes.

Pour répondre à cette problématique qui revient chaque année et parfois dans des proportions inquiétantes, Enedis a développé un programme d'investissement conséquent en Haute-Loire. "Suite à la tempête de 2006, on a lancé un programme pour analyser les situations et enfouir les réseaux dans les endroits les plus vulnérables", justifie Denis Cadon, directeur territorial d'Enedis en Haute-Loire.

Dans les secteurs les moins peuplés, Enedis a fait le choix de rénover le réseau en changeant les composants fragiles. Entre Bas-en-Basset et Malvalette, 71 poteaux ont été changés à l'automne 2016 par héliportage dans des zones boisées et escarpées.

Depuis plusieurs mois, la seconde tranche concerne l'enfouissement du réseau 20 000 volts entre Pont-Salomon, le poste source, et Malvalette, en passant par La Chapelle-d'Aurec et Bas-en-Basset. 10 km de réseau aérien ont été supprimés et remplacés par 12,5 km de réseau souterrain, dont 7 km sur le territoire de la Chapelle-d'Aurec.

En un seul passage, un soc vibrant permet de creuser une tranchée, le même engin pose le câble, dispose le grillage avertisseur dessus et remblaye en partie.

Et pour la traversée de la Loire, une nouvelle ligne souterraine a été créée avec un forage de 160 m de profondeur.

L'ensemble de ce chantier coûte 900 000 euros. "Nous avons investis 10 millions d'euros en 2017 pour améliorer le patrimoine de la Haute-Loire", précise Denis Cadon. Depuis 2010, 80 millions d'euros ont été dépensés, toujours sur le département, dont 31 millions au titre du Plan aléas climatiques.

La trancheuse en action à La Chapelle-d'Aurec

Depuis lundi, des clients ont reçu la visite d'un technicien pour la pose du nouveau compteur électrique Linky, censé transmettre des informations et recevoir des ordres à distance. Le déploiement va prendre six ans en Haute-Loire pour changer 155 000 compteurs électriques.

Enedis est passé à la phase active du changement des compteurs électriques en Haute-Loire. Le distributeur d'électricité doit changer 155 000 compteurs électriques d'une génération lancée en 1990 (la précédente datait de 1960). Ce nouvel outil de couleur jaune s'appelle Linky. Souvent décrié pour les ondes émises et les emplois de releveurs supprimés, il doit permettre un relevé des consommations à distance, tout comme la mise en service et la modification de puissance.

Qui est concerné ?

Tous les particuliers, les commerçants, les artisans et les petites entreprises sont concernés par ce changement de compteur. Soit tous les contrats actifs disposant d'une puissance inférieure à 36 kVA.

Comment cela se passe-t-il pour les créations de branchement ?

Lorsque vous faîtes construire une maisons neuve ou que vous créez un raccordement, le compteur Linky est automatiquement installé. C'est le cas en Haute-Loire depuis le 1er janvier.

Quelles sont les démarches à entreprendre ?

Vous n'avez rien à faire. Les clients concernés reçoivent un courrier de la part d'Enedis 30 à 45 jours avant. Une télé-opératrice de l'entreprise sous-traitante prend contact avec vous pour fixer un rendez-vous. Un technicien se déplace à votre domicile. Le temps d'intervention est d'environ 30 minutes. Le compteur Linky remplace l'ancien à la même place.

Ai-je le droit de refuser ?

La réponse est non. Ce matériel est mis à disposition et ne vous appartient pas. Vous devez donner l'accès à votre compteur électrique pour permettre à Enedis d'exercer sa mission de service public.

Comment est déployé le compteur en Haute-Loire ?

Depuis lundi, l'entreprise OTI France procède aux installations. Cette entreprise, qui a embauché 9 personnes pour cette mission, débute par la ville du Puy-en-Velay. "Cela va nous prendre 7-8 mois. Après, comme un escargot, nous ferons les zones limitrophes", indique Sébastien Valla, responsable régional d'OTI France, dont la maison mère est à Cournon-d'Auvergne, et un bureau à Taulhac au Puy-en-Velay. Cette société a jusqu'en 2021 pour installer 80 000 compteurs dans le Haut-Allier et le Brivadois.

Un deuxième appel d'offres est lancé pour l'autre zone, l'Est et le Nord du département. Les installations débuteront en novembre.

Cliquez ici pour consulter une page dédiée à Linky

Suite à la tempête Zeus, Endis a décidé de vérifier l'ensemble du réseau électrique aérien de 20 000 volts. Pour ce faire, la solution est de survoler les lignes depuis un hélicoptère. Il sera chargé de détecter et localiser les équipements défaillants ou présentant des signes d'usure.

Pour Le Mazet-Saint-Voy, l'intervention d'un hélicoptère à basse altitude est prévue entre le 9 et le 30 mai.

Depuis le début de la tempête lundi, Enedis a réalimenté près de 85 % des foyers impactés. 15 000 foyers resteront sans électricité mardi soir pour l’ensemble de la région Auvergne.

En Haute-Loire, 1 000 clients sont dans ce cas, principalement sur le Brivadois et l'Yssingelais. Alors que le directeur territorial d'Enedis Haute-Loire espérait rétablir la situation avant mardi soir, il semble qu'il leur faudra encore patienter quelques heures supplémentaires.

Vous l'aurez évidemment remarqué, les vents violents se sont calmés depuis lundi soir. Mardi, la Haute-Loire panse ses plaies et le travail se poursuit pour rétablir le courant dans tous les foyers.

Lundi, au pic de la crise, 26 000 foyers ont été privés d'électricité sur le département. Il était ramené à 18 000 lundi soir. Mardi matin, le service communication d'Enedis indique que 10 000 clients sont toujours sans électricité. "Enedis est mobilisé pour isoler les défauts et réalimenter le maximum de foyers grâce à des manœuvres télécommandées et manuelles. Des renforts des régions PACA et Alsace Franche Comté sont à pied d’œuvre ce matin aux côtés des salariés auvergnats. 52 000 foyers sont privés d’électricité à 9 heures pour l’ensemble de la région Auvergne"

La tempête Zeus avec ses rafales à plus de 100 km/h (155 km/h enregistrés au Mazet-Saint-Voy) ont provoqué de nombreux dégâts sur le réseau de distribution d’électricité.

Enedis invite à une grande prudence lors de l’utilisation de groupes électrogènes et rappelle que les fils tombés à terre sont dangereux et qu’il ne faut en aucun cas tenter d’y toucher.

Du côté des pompiers, sur les 131 interventions réalisées sur la journée, 80 ont concerné la tempête avec 8 arbres tombés sur la voie et 62 objets menaçant de tomber.

La situation s'est légèrement améliorée concernant le nombre d'Altiligériens privés d'électricité. Après avoir atteint 26 000 abonnés sans courant en milieu d'après-midi, le chiffre était ramené à 18 000 à 19 h 30.

Les équipes d'Enedis sont mobilisés pour ramener le courant dans tous les foyers mais cela risque de mettre du temps. Le retour à la normale ne devrait pas intervenir avant mardi soir pour les derniers clients.

La Haute-Loire doit sortir de la vigilance orange de Météo France à 21 heures lundi soir. Les vents violents auront semé de nombreux dégâts en Haute-Loire. Au moins 80 interventions des pompiers ont été nécessaires. Les services d'Orange, les employés communaux, les agents du conseil départemental ont passé une partie de l'après-midi sur le terrain suite à des fils tombés au sol et des arbres en travers de la route.

Pour certains agents, le passage de cette tempête rappelle celle de 1999 avec des arbres qui tombent comme des mouches les uns derrière les autres.

Les vents violents qui soufflent depuis vendredi ont occasionné des dégâts sur les lignes électriques.

Les rafales de vents violents ont provoqué des dégâts sur le réseau de distribution d’électricité, notamment par la chute d'arbres et de branches sur les lignes électriques.

Dans la Haute-Loire, 500 clients sont toujours privés d’électricité à 11 heures contre 800 foyers en début de journée. Une vingtaine de techniciens sont actifs sur le terrain avec quatre entreprises partenaires. Les communes les plus touchées sont La Chapelle-d’Aurec, Yssingeaux (les secteurs de Vourze, la Rouveure, le Sauzet notamment) et Retournac.

Le retour à la normale est prévu en fin de soirée pour la quasi-totalité des clients privés d’électricité si les conditions météorologiques ne se dégradent pas.

Enedis invite à une grande prudence lors de l’utilisation de groupes électrogènes et rappelle instamment que les fils tombés à terre sont dangereux et qu’il ne faut en aucun cas tenter d’y toucher.

Vous êtes opposés à l'installation du compteur Linky ? Alors ce collectif est fait pour vous.

Une réunion sur les compteurs électriques communicants Linky est proposée ce mercredi 22 février à 18 h 30 à la Maison pour tous de Brives-Charensac. Le but de cette rencontre est d'envisager la création d'un collectif "Stop Linky 43".

Depuis l'annonce de ces nouveaux compteurs électriques en remplacement des compteurs actuels, des citoyens et des élus s'interrogent sur sa pertinence. En Haute-Loire, les installations pourraient débuter en 2017.

Les opposants s'inquiètent de l'impact sur la santé avec "des émissions d'ondes électromagnétiques supplémentaires", "le risque de vente des données", "le risque de perdre 10 000 emplois", "sa durée de vie évaluée à 10 ans environ contre 50-60 ans pour les compteurs actuels, la plupart étant en bon état" et "un coût qui sera répercuté sur les factures".

Toutes ces questions seront débattues ce mercredi à 18 h 30 à la MPT de Brives-Charensac. Il sera décidé de la création ou non de ce collectif.