Afficher les éléments par tag : ehpad saint maurice

Faute d'accord de l'Agence régionale de santé (ARS), le projet de construction d'un nouvel Ehpad tourne au ralenti. Ce qui inquiète la nouvelle municipalité.

Le nouvel Ehpad sera-t-il construit un jour ? Pour l'instant, la réponse est loin d'être positive, tant certains paramètres sont capitaux pour aboutir.

Le premier d'entre eux est la validation par l'ARS de 14 lits supplémentaires, pour porter la capacité de 52 lits à 66. Une solution préconisée par l'ARS pour rendre viable économiquement ce projet et éviter d'avoir un prix journée trop élevé pour les résidents.

14 places à trouver

"J'ai relu toutes les comptes rendus du conseil d'administration depuis quatre ans, on n'a pas avancé d'un millimètre", fait savoir le nouveau maire Alain Fournier, qui devrait prendre la présidence du conseil d'administration qui se réunit vendredi.

Ce sujet sera à l'ordre du jour pour préciser la situation et évaluer la problématique? "Tant qu'on n'a pas l'aval de l'ARS, on ne peut pas solliciter les subventions", déplore Alain Fournier. "Jusqu'en 2023, les créations de places sont gelées. ça veut dire qu'il faudrait aller chercher 14 places ailleurs en Haute-Loire pour les ramener à Saint-Maurice. Je ne vois pas quel maire serait prêt à ça."

Un projet de 5,6 millions d'euros

"Il faut mettre autour de la table tous les partenaires à la rentrée : la mairie, l'ARS et le Département", conseiller Christelle Michel, conseillère départementale qui espère que le Segur de la Santé puisse accorder une enveloppe conséquente pour soutenir la rénovation et la construction d'Ehpad en France.

Le dernier chiffre partait sur un coût de 5,6 millions d'euros. Des frais ont déjà été engagés, ne serait-ce que les plans réalisés par l'architecte et le terrassement à côté de la maison de santé toute neuve. En attendant plus aucun travaux d’entretien n’est réalisé dans l’Ehpad actuel, ce qui n’est pas sans conséquence sur la bonne prise en charge des résidents.

A Saint-Maurice-de-Lignon, le projet médical devient réalité. Les travaux de la future maison de santé ont débuté sur une immense plateforme qui accueillera aussi un Ehpad tout neuf.

Depuis trois semaines, l'ancienne ferme de 2,5 hectares, dont on apercevait encore des plateformes bétonnées, a totalement disparu à Saint-Maurice-de-Lignon. La terre est retournée, les pierres concassées et réutilisées. A l'entrée du quartier Sabot, près du gymnase, avec une vue directe sur le clocher de Lapte, une maison de santé va être bâtie. Ce sera le premier projet terminé. Il est annoncé pour mars 2020.

Le bâtiment pourra accueillir deux médecins, un dentiste, des infirmiers, des kinés. Pour l'heure, certains ont marqué leur intérêt ou leur engagement. Le but premier est d'attirer un second médecin sur Saint-Maurice et des dentistes dans cette commune de 2 650 habitants.

La maison de santé pluridisciplinaire et l'Ehpad seront distincts dans la taille de leurs volumes mais identiques "dans leur langage architectural et leurs matériaux. L'ossature en béton sera habillée par un bardage en bois."

A côté de cette maison de santé doit être bâtie une maison de retraite avec 52 places, comme l'Ehpad actuel dans la grande rue qui date des années 70, agrandi dans les années 90.

Pour la maison de santé, le coût est de 1,25 million d'euros. Il sera de 5,6 millions d'euros pour l'Ehpad, lequel est annoncé pour 2021.

Les élèves de l'école publique de Saint-Maurice de Lignon et les résidents de la maison de retraite et du Bel âge participent au prix littéraire Chronos destiné à favoriser les échanges entre les générations.

Lundi matin, les CM1/ CM2 de l'école publique de Saint-Maurice-de-Lignon ont rencontré à l'Ehpad, pour la deuxième fois depuis la rentrée, les aînés de la maison de retraite et du Bel âge, pour échanger autour du premier livre du Prix Chronos. Il s'agissait de « Victoire » de Sylvie Arnoux, traitant du conflit de 14-18. Ce roman leur avait été présenté le 11 septembre par la bibliothécaire municipale bénévole Lisa Burtin.

Des échanges pleins d'émotions

Il a fait l'objet de discussions en classe et dans les deux résidences. Les aînés se sont rencontrés le 24 octobre pour échanger les souvenirs sur cette période que leur avaient confiés leurs parents. Ce livre a suscité beaucoup d'émotion chez les enfants comme chez les adultes. Des sentiments amplifiés grâce aux documents et objets confiés par Lisa Burtin et Alice Prost, une résidente de 92 ans dont le père avait combattu et lui avait livré des souvenirs.

Des surprises

Ainsi, les écoliers ont été infiniment touchés par l'évocation de ces trêves de Noël entre soldats des deux camps, moments improbables de fraternité dans cette horreur guerrière. Ou encore ils ont été fort surpris quand leur a été raconté comment les survivants de ces combats particulièrement meurtriers pouvaient éprouver un sentiment de honte à n'avoir pas péri les armes à la main.

Dans l'assistance, seul un résident Auguste Montellimard avait connu 1918 qui est l'année de sa naissance et de l'Armistice. Une mamie s'adressant à deux garçonnets lançait : "J'espère que vous ne connaîtrez jamais la guerre."

Quatre livres à découvrir

Jeudi 8 novembre, une nouvelle rencontre est prévue, au Bel âge pour démarrer l'étude du second livre de la sélection « Rue des tempête : Menace sous la ville » de Fanny Gordon.

Il sera procédé ainsi pour les quatre romans sélectionnés, avec une alternance de rencontres au Bel âge et à l'Ehpad. Dès janvier tous liront «  Mégumi et le fantôme » d'Eric Sabre puis à partir de mi-février «  SOS détective : Sauvons Papillon » de Pascale Perrier.

Verdict le 29 avril

La clôture du cycle de lecture se fera le 29 avril à l'Ehpad, avec un vote dans les règles (urnes, isoloir, carte et liste d'électeur) dans lequel chacun donnera sa voix au livre qu'il aura préféré. Ensuite les résultats seront transmis aux organisateurs du Prix Chronos qui décerneront le titre de livre préféré au niveau national.