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Dimanche, le film BGIRL-BBOYS from St Etienne  de la réalisatrice Carine Loubeau projeté au cinéma de Monistrol, a séduit le public, ainsi que les démonstrations de break dance en prélude.

Les jeunes Stéphanois, membres de l'association "Melting Force", ont offert des démonstrations époustouflantes de break dance devant un public ébahi. Ils sont des spécialistes de cette danse urbaine caractérisée par ses mouvements de corps saccadés, son aspect acrobatique et ses étourdissantes figures au sol, qui ravit la jeune génération.


Six mois de tournage

Ce sont ces danseurs que la réalisatrice monistrolienne Carine Loubeau a suivi pendant 6 mois, à Lille, Paris, Marseille, Saint-Etienne, Aix-en-Provence..., à l'occasion de battles endiablées. Ces compétitions-confrontations mettent en lice deux groupes de danseurs.


Une philosophie humaniste

Deux de ces Stéphanois sont membres de l'équipe de France du genre. En effet, c'est une nouvelle discipline olympique qui sera mise en lumière à Paris en 2024. Au delà de la performance, c'est la philosophie, l'état d'esprit humaniste de ce groupe "Melting Force" qui impressionne durablement.


Un document à diffuser largement

Lors de la discussion, il est apparu à plusieurs spectateurs que ce documentaire, largement applaudi, méritait d'être diffusé auprès d'un public plus large, et tout particulièrement exploité dans des structures scolaires.

La discussion s'est prolongée, de façon informelle, dans le hall de La Capitelle autour d'un pot initié par la médiatrice culturelle.

Publié dans Monistrol et environs

"Le Design dans l'ADN stéphanois ?", un documentaire de Dominique Dozolme et Carine Loubeau, est projeté jeudi et vendredi à Saint-Etienne.

Jeudi 4 avril à 19 heures et vendredi 5 avril à 14 h 30, rendez-vous à la cinémathèque de Saint-Étienne, 24 rue Jo-Gouttebarge, pour découvrir ce documentaire de 52' que l'on doit à la Monistrolienne Carine Loubeau et son complice le Stéphanois Dominique Dozolme.

Ce film revient sur l’histoire du design mondial, son rôle dans notre quotidien, et sur la spécificité de Saint-Etienne avec sa Cité du design, sa Biennale internationale... L'occasion de se régaler de vues splendides de la ville qui sont bien loin des images tristounettes souvent véhiculées sur la préfecture de la Loire.

Cette programmation de la cinémathèque s'insère dans l'actualité de la Biennale du design de Saint-Etienne qui chemine jusqu'au 22 avril. Une facette de cette manifestation peut s'apprécier en Haute-Loire, au Chambon-sur-Lignon, au PIC (Parc international Cévenol).


Un extrait

Publié dans Loisirs Sorties

"D'audace, d'ingéniosité, de sueur", le documentaire de la Monistrolienne Carine Loubeau s'attache avec sensibilité à raconter l'histoire industrielle du plateau sigolénois, du XVIe siècle à nos jours.

Le document a été présenté mardi soir au cinéma de Sainte-Sigolène devant une assistance étoffée visiblement conquise. Ce film de 22 minutes est destiné à agrémenter la visite du Musée de la Fabrique de Sainte-Sigolène. Il répond à une commande de la Société d'Histoire du Canton de Sainte-Sigolène soucieuse de renouveler l'intérêt des visiteurs pour le musée ouvert en 1992 qui draine un millier de personnes par an.

Le documentaire a pour titre "D'audace, d'ingéniosité, de sueur". Marc Robin, président de la société savante, auteur du texte qui accompagne les images, ajoute "de douleur". Car derrière de belles aventures entrepreneuriales qui ont contribué à la prospérité d'une région, on n'oublie pas les existences marquées par un labeur incessant, les enfants plongés tôt dans l'univers bruyant des métiers à tisser, les accidents du travail qui mutilent...

Du vicomte de Joyeuse à Jean Bost

Deux personnalités ont noué les fils de cette épopée industrielle à quelques centaines d'années de distance. Le premier est un gentilhomme du XVIe siècle, Guillaume II, vicomte de Joyeuse, qui a introduit les premiers métiers à tisser. Le second, l'ingénieur lyonnais Jean Bost, marié à une Sigolènoise qui conduira, en 1951, à l'arrivée de la première machine ouvrant la voie à la plasturgie.

La passementerie reine du plateau sigolènois

Entre les deux, avec son apogée de 1890 à 1910, la passementerie est reine du territoire. Ainsi, sur Sainte-Sigolène seule, on dénombre quelque 2 000 métiers. En parallèle, la population de la commune croît et passe de 2 000 à 5 000 habitants. Des effets similaires sont constatés alentours, à Saint-Didier-en-Velay, Dunières, Saint-Just-Malmont... Mais la mode du ruban s'estompe et la misère frappe à nouveau à la porte. Il faut rebondir.

Le train de la plasturgie

Le film fait intervenir des témoins de la reconversion des tisseurs en extrudeurs, une réorientation qui n'ira pas de soi pour tous. "Les réticences étaient fortes. Il faut comprendre qu'on passait d'un métier d'horloger aux gestes d'une extrême précision à des modes opératoires plus simples, qui paraissaient grossiers aux tisseurs" souligne Marc Robin.

Certains prennent illico le train de la modernité, ainsi la reconversion du tailleur Abel Barbier, en 1955, qui démarre dans un simple garage et connaîtra la réussite que l'on sait.

Aujourd'hui, la plasturgie nourrit toujours son monde sur le plateau sigolènois et a amorcé une nouvelle étape avec la fin des sacs plastique jetables en sortie de caisse des supermarchés. La filière met en avant le recyclage à l'infini de la matière première qui semble avoir encore de beaux jours devant elle. Sans oublier les évolutions enclenchées avec la mise en oeuvre de nouveaux matériaux biocompostables.

Pratique

Musée de la Fabrique, Sainte-Sigolène, ouvert chaque premier dimanche du mois, de 15 heures à 18 heures.

Tarifs : 4 euros, réduit 3 euros, gratuit pour les moins de 16 ans, groupe 3 euros

Sur rendez-vous pour les groupes d'au moins 10 personnes.

Tél. 04 71 75 01 55

Voir le site ici

Publié dans Loisirs 2017