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Le camping municipal de Saint-Didier-en-Velay a perdu tout classement et le déficit se creuse chaque année. Les élus s'interrogent sur la meilleure politique à mener.

La situation du camping La Fressange de Saint-Didier-en-Velay est compliquée. Avec 75 emplacements pour caravanes, toiles de tente ou camping-car, ainsi que 11 chalets en bois, le camping La Fressange est loin de remplir ses objectifs. Et cette année, l'hébergement a perdu ses 3 étoiles, ce qui n'arrange pas ses affaires.

Un camping en gestion directe

L'an dernier, le chiffre d'affaires était de 40 000 euros pour un déficit de 60 000 euros. Le bilan 2018 sera fait en octobre après la fermeture du camping municipal. Mais les élus ne s'attendent pas à un chiffre d'affaires mirobolant.

D'où une réflexion engagée sur l'avenir de la structure, actuellement gérée en direct par la mairie via l'embauche d'un agent. Faut-il la céder à un privé ? Faut-il réduire le nombre d'emplacements ?

Une taxe de séjour élevée pour Saint-Didier

La question a pris de l'ampleur mardi soir lors du conseil communautaire avec le sujet de la taxe de séjour. Depuis quinze ans, Loire Semène applique un forfait pour les campings "à la demande des gestionnaires", de 0,20 euro pour les campings 1 ou 2 étoiles à 0,22 euro pour les 3, 4 et 5 étoiles. Le calcul est simple : on multiplie cette taxe au nombre d'emplacements et de jours d'ouverture. En 2017, Saint-Didier avait payé 4 500 euros. Charge ensuite au gestionnaire de répercuter cette taxe de séjour sur les clients, en fonction du profil et de la durée d'occupation.

Madeleine Chabanolle, maire de Saint-Didier, a demandé à revoir le mode de calcul.