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Samedi, au Mazet-Saint-Voy, grâce à la programmation de Calibert en scène, on a fêté joyeusement la Saint Patrick.

L'invitation était lancée par Dominique Rouchouze en début de concert : "Matelot puisqu'il fait bon vent, poussons ce soir la chansonnette !"

Dans ce pays parpaillot, voilà donc un saint que l'on célèbre... A la manœuvre, le groupe d'Eugène Electre et ses chants de marins, d'ici et d'ailleurs, combinés à des compositions originales dédiées à la mer.

"Eugène Electre", avec ses sept interprètes réunis par des racines à Annonay, sert avec un engouement communicatif des chants de marins traditionnels, puisés dans les répertoires français, américain, écossais, anglais et bien sûr irlandais. Si l'art de la polyphonie est la spécialité de la formation, toutefois, selon les airs choisis, une ribambelle d'instruments (guitares, old time banjo, tin et low whistle, harmonica, bodhran, mandoline, contrebasse) vient opportunément surligner les belles voix masculines.

Une façon de rendre hommage à un univers à nul autre pareil, à un métier diablement difficile, hier surtout, mais encore bien souvent aujourd'hui. Oubliant la dureté de la condition de marin, que les ballades entonnées mettaient régulièrement en exergue, ce vivifiant concert a fait tanguer de bonheur les spectateurs.

Le prochain rendez-vous

Les Tit'Nassels en duo, avec en première partie Cécile Hercule, samedi 23 mars, un concert initialement programmé le 11 février, ayant été reporté. Entrée : 12 euros

A 19 heures crêpes salées et sucrées, à 20 heures, première partie, 20 h 30 entracte, 21 heures Les Tit'Nassels

Le Théâtre de l'Alauda s'invite sur les planches du Haut-Lignon dimanche 19 novembre pour "Et si l'on jouait du Molière ?" d'après "Le Bourgeois Gentilhomme". Rendez-vous à 15 h 30 au Calibert au Mazet-Saint-Voy.

L'année 2022 a célébré le quatrième centenaire de la naissance de Molière. Molière, le plus universel des écrivains français. Molière, le comédien, le metteur en scène et le chef de troupe. Molière, l'homme devenu légende du Grand Siècle du Roi Soleil...

Voici donc "Et si l'on jouait du Molière ?", une proposition idéale en ce dimanche après-midi d'automne, mariant comédie, musique et danse, concoctée par la troupe ponote qui s'inscrit dans le droit fil de cet anniversaire.

L'histoire

Poursuivie par des spectateurs en furie, une troupe de théâtre trouve refuge dans un hôtel de province. L'inquiétude se mêle bientôt à l'incompréhension et se cristallise autour d'une question urgente : « Mais que veut ce public ? ».

Le surgissement incongru d'illustres répliques de Molière dans les conversations s'offre soudain comme un signe manifeste. Et si "le bourgeois gentilhomme", "le tartuffe", "l'avare", "l'étourdi" ou encore "le médecin malgré lui" apportaient la réponse ? La troupe se met à l'ouvrage...

Un traitement contemporain aussi

Partant de la réalité du plateau et du jeu théâtral, le spectacle revisite quelques scènes importantes du répertoire de Molière, tout en apportant un éclairage sur la pratique artistique et les conditions de vie d'une troupe en tournée. A côté de l'aspect historique, un traitement purement contemporain des bons mots de l'auteur iconique du théâtre classique pimente le cheminement.

Le propos

"Dans les œuvres telles que le Bourgeois gentilhomme ou le Malade imaginaire, Molière fusionne avec génie, la comédie, la musique et la danse et il nous semble important de pouvoir donner aux spectateurs du XXIe siècle à entendre cette musique singulière, représentative d'une époque où les arts de la scène s'offraient sous de multiples facettes en musique, chant, danse, déclamation et gestuelle... mais aussi d'offrir à cette musique une relecture contemporaine avec l'apport des instruments modernes, électriques et électroniques."

Infos pratiques

Tarif plein : 12 euros

Tarif de soutien : 15 euros

Tarif réduit : 8 euros

Réservation : Office de tourisme du Haut-Lignon au 04 71 59 71 56

et Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/calibert-en-scene/evenements/et-si-l-on-jouait-du-moliere-par-la-cie-l-alauda-mise-en-scene-j-l-roqueplan

Samedi, au Mazet-Saint-Voy, Calibert en Scène accueillait la soirée d'ouverture de la manifestation consacrée à l'univers carcéral "Un mois pour les détenu.e.s".

La manifestation a l'ambition de créer l'espace d'une réflexion collective en donnant un coup de projecteur sur ceux qui se retrouvent derrière les barreaux. On explore notamment leurs conditions de détention, leurs droits (souvent bafoués), dans cet univers carcéral, à la fois proche et méconnu, et dont, avouons-le, il est commode au nom des conflits, des catastrophes qui frappent l'humanité en sinistre ribambelle, de s'en désintéresser.

De multiples portes d'entrée

Ce mois chemine jusqu'au 3 décembre entre Haute-Loire, Ardèche, Loire, combinant rencontres, expos, conférences, contes, projections... de façon à toucher un public élargi.

A Tence, on peut déjà y apprécier au TEC, une exposition "Tout près d'ici nos prisons". Au Chambon-sur-Lignon, ce dimanche 5 novembre, à l'Arbre vagabond, à 17 heures, laissez-vous embarquer dans "Parloir famille", une conférence "dérangée" avec Annette Foex, Christine et Louis Perego (libre participation).

"Demain, je sors. Et alors?"

Le lendemain, au même endroit, à 18 heures, on s'interrogera sur la réinsertion avec Adeline Lebouche, directrice adjointe du Service pénitentiaire d'insertion et de probation et Franck Baralon, directeur du chantier d'insertion de la fondation de l'Armée du salut au Chambon-sur-Lignon (entrée libre).

Tout le programme est à retrouver ici.

S'informer, s'émouvoir aussi

Au Calibert, samedi, une assistance étoffée a suivi avec intérêt la soirée d'ouverture conçue en trois temps (avec une pause gourmande propice à la discussion). Le collectif l'Envolée, porte-voix des prisonniers, a rendu compte des conditions de vie carcérales. Deux représentantes de "Prison Insider" et l'Observatoire International des Prisons (OIP) ont livré un rapide éclairage sur les politiques pénales et pénitentiaires, avec un focus sur la détention provisoire (un tiers des personnes emprisonnées quand même... en France, comme ailleurs).

Un sacré comédien

Le clou de la soirée était, par la Cie Macartan, un seul en scène sobre et efficace de Bernard Crombey, "Monsieur Motobécane", une adaptation du livre de Paul Savatier "Le Ravisseur" (Gallimard). Cet émouvant et drolatique récit, dans un langage qui peut déconcerter, bouscule durablement.

Vendredi, au Mazet-Saint-Voy, la soirée "Papilles et cinéma" a trouvé son public au Calibert.

Cette proposition originale est née grâce à un partenariat avec le comité de jumelage Tence-Garrucha.

Au menu une paella, plat traditionnel propice au partage, et sur l'écran, le dernier film du cycle de ciné-club de la saison du comité :  « Juana la loca » de Vicente Arento.

La spécialité a séduit 150 convives et une soixantaine de personnes ont assisté à la séance. La projection était suivie d'un débat mené par Evelyne Jacquet, la professeure d'espagnol qui anime les cours pour le comité de jumelage tençois.

Samedi, au Mazet-Saint-Voy, une soirée conviviale en diable a permis à Calibert en scène de présenter sa programmation à venir.

Dominique Rouchouze, le président de l'association, au côté d'artistes et organisateurs invités de cette saison, a dévoilé avec gourmandise les rendez-vous qui jalonneront les mois prochains dans la salle municipale. Théâtre, conférence, danse, humour, cinéma, musique... tous les genres sont les bienvenus au Calibert.

Un lancement en fanfare

Fil rouge épatant de la soirée, la fanfare renaissante du Monastier a rythmé brillamment et généreusement cette présentation. La fine équipe de l'Ama-Théâtre offrait des respirations humoristiques sous la houlette de la pimpante Annie Gueirouard.

Evelyne Lohr et ses marionnettes attendrissantes ou carrément féroces pointaient le bout de leur nez. Hervé Marcillat et Sylvain Margarit de la compagnie Le Théâtre des 33 d'Espaly-Saint-Marcel offraient de longs extraits de "Place Gaston Couté" et "René la Bielle".

L'Afghanistan à cœur

Flora Fontvielle, pour le festival Après la neige, mettait avec émotion l'accent sur la dramatique actualité des spectacles et exposition sur l'Afghanistan. Calés il y a plusieurs mois, au regard des événements du moment, ils prennent une acuité nouvelle. Ainsi Le Calibert recevra samedi 13 novembre, à 20 h 30, Sangeet Quintet, un concert de Massoud Raonaq, qui vit à Lyon, issu d'une famille qui a des attaches en Haute-Loire, et dont Ali le père, éminent traducteur de Molière en persan, avait participé en 2004 à des rencontres sur le Plateau.

La poésie de Federico Garcia Lorca

Geneviève Gouit et Marie-Jo Digonnet, pour le comité de jumelage Tence-Garrucha, étaient conviées à développer leur événement autour de Federico Garcia Lorca, qui rayonnera sur le Haut-Lignon, avec une "rencontre avec" introductive samedi 30 octobre, à 20 heures, au Calibert, animée par Evelyne Jacquet.

D'heureux partenariats

La réalisatrice Caroline Puig-Grenetier a évoqué son documentaire sur les Justes et son travail de conception de livres audio-cinématographiques, faisant ainsi écho aux ateliers qu'elle animera dans le cadre du festival de sensibilisation au handicap Le Fauteuil rouge porté par le cinéma de Tence.

Pascal Riou a mis en relief la chance pour la communauté de communes d'accueillir en résidence au long cours le TNP de Villeurbanne pour un travail de création de "Que ma joie demeure" d'après Jean Giono.

Pour découvrir le programme de Calibert en scène, c'est ici