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Lapte : le feu prend dans le plafond de l'usine Bioval
Un incendie s'est déclaré lundi en fin d'après-midi à l'usine Bioval à Lapte, interrompant l'activité de ce fabricant de granulés en bois.
Les pompiers ont été appelés vers 18 heures pour un départ de feu à l'usine Bioval, au lieu-dit "Verne", à Lapte. A l'arrivée des secours dans cette entreprise en bordure de la Départementale 105, entre Yssingeaux et Montfaucon-en-Velay, le bâtiment de 5 000 m2 était enfumé. Des ouvriers avaient commencé, à l'aide d'extincteurs, d'attaquer des flammes qui menaçaient une machine.
Le feu avait pris sur une extrêmité de l'usine, entre la toiture métallique et le faux plafond, au milieu d'une quantité importante de poussières et granules. Alors que le feu se propageait librement, les pompiers ont réalisé des trouées dans la toiture pour créer des trappes de désenfumage et stopper l'avancée de l'incendie.
Les pompiers devaient s'attacher à surveiller le site pour pallier une éventuelle reprise.
L'activité de cette entreprise, qui emploie sept personnes et a été reprise en mars par deux jeunes associés, a été interrompue. Un état des lieux doit être réalisé mardi matin pour connaître l'importance des dégâts.
L'origine du sinistre était encore mal connue lundi soir. L'hypothèse de l'éclatement d'un néon a été évoquée parmi les pistes possibles.
Bioval et ses nouveaux gérants affichent leurs ambitions dans le granulé bois
A l'époque, Noël Fanget, qui avait créé en 2003 Bioval à "Verne", commune de Lapte, dans une ancienne marbrerie pour y faire de la réparation de palettes, avait flairé l'intérêt d'investir dans ce marché. Aujourd'hui, il vient de vendre l'entreprise qui affiche un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros à deux jeunes associés qui ne gardent que la production de granulés. Noël Fanget poursuit sa route dans la réparation des palettes. "Si on voit encore des palettes à Bioval, ce sont des déchets qui nous servent à alimenter notre chaudière pour chauffer la sciure", indique Guillaume Clechet.
A 25 ans, ce jeune entrepreneur, spécialiste des questions financières et commerciales, s'est associé avec Ghislain Perez, 42 ans, ingénieur de formation et ancien directeur général de BMI, un fabricant de fours industriels à Lyon. Ils sont tous les deux originaires de l'Isère où ils ont eu à peu près la même idée au même moment. Dans le cadre de leurs démarches de création d'activité auprès de la Chambre des métiers, celle-ci les a mis en relation. "Je suis fils d'agriculteur et je voulais faire des granulés à base de déchets agricoles comme les rafles de maïs. L'idée de Ghislain était un peu différente mais nos deux projets se combinaient bien."
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