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Le niveau de l'eau continue à monter sur la Loire. Le pic de la crue a été atteint à Goudet mardi entre 16 heures et 17 heures. Il le sera à Chadrac à 20 heures. A Retournac, Bas-en-Basset et Aurec-sur-Loire, ça continue de monter. Le niveau le plus haut devrait être atteint vers minuit mardi. Les hauteurs d’eau devraient atteindre 80 cm à 1 m supplémentaires à Chadrac.

Les pluies ont entraîné une journée animée chez les pompiers, intervenus au moins à 45 reprises, essentiellement sur l'Est de la Haute-Loire pour des assèchements de locaux et protections de toitures.

Sur le Lignon, le pic de crue était attendu à 17 heures. Sur la Borne, pas d’inquiétude.

Des précipitations importantes étaient encore attendues entre 16 heures et 19 heures notamment sur le nord-est du département. Le vent de sud à sud-est se renforcait en fin de journée avec des rafales qui pouvaient dépasser à nouveau les 50/60 km/h à basse altitude et jusqu'à 90/100 km/h sur les hauteurs.

Les prévisions météorologiques ne prévoient pas d’épisode pluvieux notable, mercredi, même si un nouvel épisode pluvieux est attendu dans la nuit de mercredi à jeudi.

En préfecture, le centre opérationnel départemental reste activé.

La Loire à Retournac

Vidéos des inondations à Bas-en-Basset et Monistrol-sur-Loire (images de Jérémy Bernard)

La réunion publique organisée vendredi à Valprivas par les opposants au projet de parc éolien devrait déboucher très prochainement sur la création d'une association.

S'organiser pour se faire entendre et obtenir des informations. Pour les opposants au projet de parc éolien sur les hauteurs de Valprivas et Bas-en-Basset, cela passe par la création d'une association et l'élection de représentants. Vendredi, dans une salle municipale de Valprivas, 80 personnes sont venues échanger autour du projet, ses conséquences et les arguments pour son retrait. Les organisateurs ont remarqué essentiellement la présence d'habitants de Valprivas ainsi que des riverains de "Coutenson" et "Crémerolles", deux villages directement concernés par le projet porté par EDF Energies nouvelles.

Les opposants estiment que le jeu n'en vaut pas la chandelle. "La production est faible", assure Dominique Ravel, un villageois de Valprivas, directement impacté par ces futurs grandes éoliennes de 170 m de haut. "L'équivalent d'un immeuble de 55 étages", compare-t-il.

De nombreuses doléances

Les doléances sont nombreuses : "Le fabricant de ces éoliennes donnent des indications sur le bruit. Cela oscille entre 95 et 104 décibels. Il ne faut pas négliger l'impact paysager et les camions vont devoir créer des pistes s'ils veulent atteindre le site. Il s'agirait de camions jusqu'à 60 m de long et jusqu'à 125 tonnes. On évoque 9 mois de travaux. Les infrasons sont un autre problème à prendre en considération, tout comme les perturbations sur les oiseaux. On dit parfois qu'ils sont tellement gênés qu'ils peuvent aller se jeter contre les pales", détaille M. Ravel.

Une enquête publique qui relance le débat

Le projet semblait rangé dans les cartons. Mais une récente enquête publique pour le défrichement de 5 hectares de terrain a relancé le projet. En sachant que le permis de construite a été refusé. EDF Energies nouvelles a porté un recours devant le tribunal administratif. "On reproche aussi un manque de communication. On demande à ce que le dossier de présentation du projet puisse être de nouveau consulté dans les mairies de Valprivas et Bas-en-Basset."

Un joggeur fut quitte pour une belle frayeur et quelques griffures. Dimanche matin, il courait non loin du château de Rochebaron lorsqu'il fut pris pour cible par un aigle royal.

Le rapace n'avait pas regagné son domicile lors d'un vol d'entraînement réalisé quelques jours plus tôt par les fauconniers des Ailes de Rochebaron, lesquels proposent des spectacles au château depuis mai 2016 (à ne pas confondre avec les Aigles de Rochebaron, aujourd'hui dénommé les Aigles de Saint-Maurice-de-Lignon, qui a cessé ses spectacles de fauconnerie à Rochebaron en 2014).

Griffé notamment à la main, le joggeur a porté plainte. L'aigle a pu être récupéré par son propriétaire dimanche en fin de journée.

Deux voitures se sont percutées vendredi vers 23 h 30 sur la route de Monistrol à Bas-en-Basset.

Les deux conducteurs, des hommes de 20 ans et 33 ans, très légèrement blessés, ont été conduits à l'hôpital de Firminy pour des examens de contrôle.

La Ville de Bas-en-Basset a commandé une patinoire synthétique qui sera installée dès le mois de décembre dans l'espace Fabro.

Cet hiver, vous allez pouvoir patiner à Bas-en-Basset. Après plusieurs mois de discussions et de réflexion, la Ville a commandé un équipement qui sera utilisé à partir de décembre. Peut-être pour le week-end du Téléthon si tout va bien, les plaques devant être fabriquées la dernière semaine de novembre.

La patinoire sera installée dans l'espace Fabro, une salle souvent critiquée pour son manque de chaleur. "On nous dit qu'il y fait froid comme dans une patinoire", sourit Franck Bardel, élu de Bas qui s'est occupé du dossier. C'est un moyen d'utiliser cet espace pendant l'hiver, le club de tennis préférant le confort du gymnase.

Un investissement de 55 000 euros

"On s'était renseigné et les prix étaient assez élevés. On nous annonçait entre 80 000 et 110 000 euros l'achat et 32 000 euros pour une location de trois mois. On a choisi d'investir dans un achat et on a réussi à négocier à 55 000 euros."

Concrètement, cet équipement se compose de plaques synthétiques de 1mx1m qui s'emboîtent. La piste fera 25 m par 10 m. L'entreprise Color Production, qui vend cette patinoire, fournit également 150 paires de patins.

5 euros par adulte, 3 euros par enfant

L'espace de loisirs sera géré en interne par des employés communaux. Il sera ouvert le mercredi, le vendredi en fin de journée, le samedi toute la journée et le dimanche après-midi. Pendant les vacances scolaires, ce sera également accessible le mardi et le jeudi.

Côté tarifs, cela devrait être de 5 euros par adulte et 3 euros par enfant.

La foire aux ânes de Bas-en-Basset s'est ouverte vendredi matin aux aurores, mettant en effervescence tout le centre-ville de la commune. De la route départementale jusqu'au haut de la ville, les forains ont déballé leurs affaires et les badauds forment une foule compacte. Au gymnase, une foire gastronomique regroupe des producteurs et des viticulteurs. Autour du terrain stabilisé, une foire agricole rassemble du matériel agricole et des animaux de tous poils et toutes plumes. On compte au total 800 exposants

La foire se poursuit vendredi après-midi.

Retrouvez ci-dessus la foire en photos et un plan ci-dessous.

La foire aux ânes et la foire gastronomique occupent tout le centre-ville de Bas-en-Basset vendredi 11 novembre de 6 heures à 19 heures. On évoque 80 000 visiteurs sur la journée.

Pourquoi la foire aux ânes ?

Le 11 novembre, on ne célèbre pas uniquement l'Armistice de 1918. Sur le calendrier catholique, c'est la saint Martin, protecteur... des ânes. La foire de Bas existerait depuis 1265 exactement et était axée à ses débuts exclusivement sur la vente d'ânes. Cet animal était plébiscité dans les fermes qui ne pouvaient pas entretenir un cheval. Le mulet servait pour les tâches quotidiennes.

Que trouve-t-on sur la foire ?

800 exposants sont annoncés. Il s'agit avant tout d'une immense foire commerciale et vous aurez bien du mal à trouver beaucoup d'ânes, sinon sur la partie haute, sur le chemin menant au château de Rochebaron. Les forains déballeront tout ce qu'il faut en terme de vêtements, de chaussures, d'outils, d'ustensiles de cuisine et de gourmandises. Du matériel agricole sera exposé et quelques animaux.

Une foire gastronomique aussi

Autre tradition, la foire gastronomique a commencé jeudi et se poursuit vendredi toute la journée. Une cinquantaine de producteurs sont installés dans le gymnase.

Nouveauté : des jeux gratuits pour les enfants

Cette année, des animations entièrement gratuites sont mises en place pour les jeunes : des balades en poney, des tours de gyropodes et la présence d'un fauconnier vendredi après-midi. Ces animations seront sur la place des Marronniers, sur la partie haute de la ville.

L'US Sucs et Lignon n'a fait qu'une bouchée de Bas-en-Basset samedi soir (6-1) avec un festival offensif des Yssingelais et une dynamique collective retrouvée.

Les joueurs de Bas-en-Basset et Sucs et Lignon ont pris un bon bain de boue samedi soir au stade René-David. Les conditions de jeu étaient à la limite du praticable et le match a parfois ressemblé aux actions gags et glissades en série que l'on retrouve sur les vieilles cassettes VHS "Le foot en folie".

Cette rencontre a permis de vérifier la montée en puissance de l'USSL et la descente aux enfers de Bas-en-Basset. Entre le co-leader provisoire de Régional 3 et la lanterne rouge, le fossé est aujourd'hui grand et les Yssingelais ont encore davantage installé les Bassois en fin de classement.

Mordants et incisifs, les joueurs d'Yssingeaux/Saint-Maurice ont mis le feu et si l'avantage était de 2-0 à la mi-temps, il aurait pu être plus conséquent avec deux barres transversales (Johan Blassy et Ludwig Martorell), et un poteau (Ludwig Martorell), et plusieurs face à face ratés (Léo Dolmazon et Ludwig Martorell). L'USSL a réussi à faire la différence en trois minutes grâce à Ludwig Martorell (27e) puis Léo Dolmazon (29e).

Six buts, cinq buteurs

En seconde période, le festival continuait autant que la pluie tombait. Sur un tir anodin de Laurent Fessy, le ballon glissait dans les gants de Lucas Hoehn pour finir au fond des filets (46e).

Le jeu pratiqué par l'USSL était fluide avec des joueurs qui semblaient développer des automatismes évidents. Sur un long ballon de Johan Blassy, Ludwig Martorell s'échappait sur la droite et servait Théo Valentin dans la course qui n'avait plus qu'à mettre le plat du pied (54e).

Sur une action similaire, Ludwig Martorell jouait encore le passeur décisif, pour Pierre Pinatel cette fois, à bout portant (60e).

Léo Dolmazon aggravait encore le score sur une accélération (63e).

Bas-en-Basset sauve l'honneur

Pierre Gasser, ancien joueur bassois, en demandait encore à ses troupes mais les changements de joueurs avaient tendance à déstabiliser le bloc et à offrir des opportunités à Bas.

Si Bertrand Meyer restait impeccable sur chaque intervention (12e, 50e, 66e et 67e), il devait s'avouer battu sur la dernière tentative de Julien Trescarte (83e), lequel reprenait un tir repoussé de François Bonny.

BAS-EN-BASSET : 1

SUCS ET LIGNON : 6

But pour Bas : Julien Trescarte (83e)

Buts pour l'USSL : Ludwig Martorell (27e), Léo Dolmazon (29e et 63e), Laurent Fessy (46e), Théo Valentin (54e) et Pierre Pinatel (60e).

Bas-en-Basset : Lucas Hoehn, François Bonny (cap.), Paul Hoehn, Damien Clavaron, Oswaldo Da Costa Fernandes, Emric Dupuy, Loïc Million, Manuel Veyre, ANthony Dantin, Arnaud Riffard, Julien Trescarte, Vincent Menard et Alban Marca.

USSL : Bertrand Meyer, Thomas Romeas Sébastien Valentin, Mickaël Riou, Johan Blassy (cap.), Pierre Pinatel, Ludwig Martorell, Damien Samouillet,, Théo Valentin, Léo Dolmazon, Laurent Fessy, Arnaud Robert, Stéphane Valentin et Julien Penot.

Une importante quantité de mousse a été observée ce week-end sur la Loire à Bas-en-Basset, en aval du pont. Une photo nous a été transmise par un internaute, perplexe face à ces traînées mousseuses qui s'étalent sur plusieurs dizaines de mètres.

Pour l'association des Rangers de la Haute-Loire, chargée de la surveillance du milieu naturel, le problème persiste depuis plusieurs semaines. "Ça démarre au Puy", croit savoir Jean-Marc Moulanger, président des Rangers, qui a observé le même phénomène à Retournac. "Quand on parle de la Loire sauvage, c'est un rêve. La Loire est devenue un chiotte."

Antoine Lardon affirme ne pas être au courant de la présence de mousse. "Parfois, on peut confondre la mousse et l'écume qui est un phénomène bien connu", évoque le président de la Fédération de pêche de la Haute-Loire qui promet de se renseigner sur le sujet.

Nous avons tenté de joindre les services de l'Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques) qui n'étaient pas joignables lundi.

Une voiture a percuté un panneau qui se trouvait sur un terre-plein central dimanche vers 23 h 50, près du pont de la Loire. De l'huile s'est déversée sur la chaussée. Les gendarmes se sont rendus sur place et ont trouvé la voiture garée sur la route des Granges.

Ils ont pris contact avec le propriétaire de la voiture, un homme de 51 ans domicilié dans la Loire.