jeudi, 08 juin 2023 08:48

France Nature Environnement 43 fête ses 10 ans

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Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour assister à l'assemblée générale de France Nature Environnement (FNE 43) qui s'est déroulée à Saint-Didier-en-Velay. FNE43 fête ses 10 ans en 2023 et compte 28 structures membres et 111 adhérents individuels directs, soit un réseau d’environ 1240 adhérents indirects.

L'accueil était assuré par le collectif du Bois de Bramard et l'association Sauvegarde Environnement. Le choix de ce lieu est pour FNE 43 une preuve de son soutien vis-à-vis du collectif.

Avant la réunion, un événement était proposé durant l'après-midi : la Fête de la nature avec découverte de la forêt de Bramard, animée par Renaud Daumas et Michel Soupet.

Le choix voulu de Saint-Didier

Michel Jarry, président de FNE AURA était présent et représentait FNE au plan régional avec 232 associations adhérentes directes ou indirectes. Il a apporté son soutien à FNE 43 sur les différentes actions menées pour la protection de l'environnement sur la Haute-Loire (projet RN88 notamment).

La présidente de l'association Sauvegarde Environnement à Saint-Didier a présenté son association et la problématique concernant la destruction de 11 hectares de forêt pour l'implantation d'une zone d'activités.

Un nouveau président

Le nouveau président Guillaume Charmasson s'est présenté à l'assemblée en retraçant son parcours dans le milieu associatif qui débuta avec la présidence de l'AMAP de Retournac qui lui a permis de débuter son engagement pour la protection de l'environnement. Il a pris la présidence de FNE 43 en décembre 2022. Dans son rapport moral, il a mis l’accent en particulier sur l’importance d’adhérer et de prendre part aux côté de FNE 43 dans la protection de l’environnement car chaque voix compte.

FNE combat le chantier de la RN88

Martine Chatain, vice-présidente de FNE AURA, présentait la situation du recours contre l'arrêté préfectoral concernant le chantier de la RN88 autorisant la destruction d'une centaine d'espèces protégées, de 20 ha de zones humides, de 80 ha de terrains agricoles. Elle a travaillé de longues années pour les ministères de l'équipement et de l'environnement sur des études de tracés, des suivis de chantiers et la rédaction de guides à leur intention. Elle déclare que c'est un chantier exceptionnellement nuisant et qu'il faut trouver un autre tracé.

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