mardi, 11 octobre 2022 19:15

Y a-t-il un malaise social au sein même de la préfecture ?

|Eric Etienne, préfet de Haute-Loire||||| |Eric Etienne, préfet de Haute-Loire||||| ||||||

Le syndicat CGT organisait mardi midi un rassemblement devant la préfecture pour dénoncer le climat social et syndical au sein même des services de l'Etat en Haute-Loire.

Souffrance au travail. Discrimination syndicale. Pour la CGT, l'ambiance est morose au sein de la préfecture et l'organisation syndicale entendait mardi soutenir les agents en organisant un rassemblement devant les grilles principales au Puy-en-Velay.

Une pétition signée par la moitié des agents

Le syndicat souligne "des dysfonctionnements managériaux" qui remonte à plusieurs années. En juin dernier, une pétition a été "la goutte d'eau qui fait déborder le vase". 68 agents ont signé cette pétition, "soit la moitié des agents", souligne Pierre Marsein, secrétaire départemental de la CGT, qui évoque par la suite "des pressions du préfet pour ces agents" : "Il leur a demandé de justifier leur signature ou de la retirer."

Pierre Marsein insiste : "L'exercice de la représentation syndicale du personnel est un droit. Remettre en cause son exercice, son expression en mettant des pressions collectives ou individuelles, cela s'appelle de la discrimination syndicale."

L'avis du préfet

Le préfet Eric Etienne rappelle que ce mardi était "une journée nationale d'action de la CGT". "Parmi tous les propos tenus, je m'inscris en faux. Il n'y a aucune obstruction syndicale dans cette maison."

Sur la centaine de manifestants présents mardi midi en dehors des horaires de bureaux, "il n'y a que 5 ou 6 agents. Les autres sont des retraités ou des gens de la CGT".

Au sujet de la pétition, lui compte "43 signatures". Il ajoute : "J'ai demandé aux signataires des précisions oui. Il n'y avait que des termes génériques. Je voulais des précisions. Ma porte reste ouverte, mais quand je propose une rencontre à la CGT comme ce mardi matin, ils ne viennent pas."

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