mercredi, 02 mars 2022 19:25

La coronarographie au Puy-en-Velay, l'outil indispensable pour sauver des vies en cas de crise cardiaque

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Le Centre hospitalier Emile-Roux du Puy-en-Velay vient d'ouvrir un nouveau service en investissant dans une table de coronarographie. Cet équipement permet de traiter rapidement les victimes d'infarctus et de multiplier les chances de survie.

Le nouveau service a ouvert depuis le 1er février à l'hôpital Emile-Roux. 65 patients ont déjà profité de l'équipement dont 30 en urgence. "Sans vantardise, on peut affirmer qu'on a sauvé deux vies", assure Jean-Marie Bolliet, le directeur du centre hospitalier ponot.

72 % des patients hors délai

Car dans le cas d'un infarctus, tout se joue dans la première heure. Une intervention dans la première heure diminue de 80 % le risque de mortalité, de 50 % dans les 2 heures, de 30 % dans les 3 heures. Et jusque-là, les patients urgents étaient transférés sur Clermont ou Saint-Etienne avec un délai de 45 minutes. "72 % des patients ne disposaient pas d'une coronarographie dans les délais prescrits", indique-t-on à l'hôpital. Cette perte de chance est aujourd'hui gommée avec la création de cette unité qui a demandé un lourd budget, de l'ordre de 3 millions d'euros, entre les travaux à l'hôpital et les équipements médicaux. La Région a financé la moitié (1,75 million d'euros) et l'Etat 370 000 €.

Du personnel spécialisé

Cette unité s'accompagne d'un personnel qualifié avec trois médecins spécialisés (angioplasticiens et coronarographistes) et neuf infirmiers et infirmières ayant bénéficié de 175 heures de formation. "L'idée n'était pas de faire cette unité mais de le faire bien", souligne Marc Bouiller, président de la Commission médicale d’établissement, qui voit un projet vieux de dix ans aboutir.

Comment fonctionne une coronarographie ?

Il s'agit d'une technique d'imagerie médicale utilisée en cardiologie pour visualiser les artères coronaires. Elle utilise la technique de la radiographie aux rayons X et l'injection d'un produit iodé. La coronarographie reste irremplaçable même si elle peut paraître lourde en moyen. C'est l'examen le plus précis. Dans 90 % des cas, l'examen se fait par voie radiale, au niveau du poignet, pour remonter jusqu'au coeur.

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