dimanche, 13 décembre 2020 19:38

Puy-en-Velay : un rassemblement mercredi devant la préfecture pour défendre les migrants

Photo d'archives Lucien Soyère|| Photo d'archives Lucien Soyère|| ||

A l'occasion de la Journée internationale des migrants, les syndicats Sud Education 43, FSU 43 et CGT Educ'action 43, rejoints par RESF43 (Réseau éducation sans frontières) préparent un rassemblement militant devant la préfecture du Puy le 16 décembre à 14 heures.

Ils appellent toutes les personnes sensibles au sort réservé aux migrants à venir nombreux mercredi 16 décembre devant la préfecture à 14 heures.

Les syndicats dénoncent "les conditions difficiles d'enseignement pour les jeunes migrants scolarisés : manque de moyens, de postes, de formation en langue français langue seconde, les difficultés administratives qui sont des parcours du combattant pour ces jeunes, les projets professionnels qui sont barrés par le service des étrangers de la préfecture..."

"Nous demandons la régularisation de ces familles et des jeunes migrants non accompagnés présents dans notre département, sans laquelle aucune vie digne n'est possible, en leur accordant, entre autres, le droit au travail ou à l'apprentissage. Nous disons stop à la maltraitance institutionnelle envers les familles et les jeunes.

Ils appellent à venir nombreux pour soutenir - entre autres - Kujdès et Arlinda, "qui se trouvent en très grande difficulté du fait de décisions administratives inhumaines récentes".

Les syndicats ajoutent : "En Haute-Loire, l’Etat ne remplit pas suffisamment son rôle de protection des mineurs et de scolarisation : jeunes en attente de reconnaissance de leur minorité, non-scolarisés, fermeture de classes d’UPE2A et des cours de FLE. Pour les jeunes majeurs, l’obtention de certains titres de séjour se fait à la discrétion de la préfecture. Ainsi, de nombreux jeunes bien insérés et autonomes se trouvent pendant des mois ou des années en situation de précarité. La préfecture use de procédures hautement critiquables et ne prend pas ses responsabilités alors que les jeunes ont, pour leur part, rempli toutes leurs obligations. Dernièrement, plusieurs jeunes ont reçu comme seule réponse une notification d'obligation de quitter le territoire avec, pour certains, assignation à résidence et obligation de pointer plusieurs fois par semaine au commissariat."

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