mercredi, 25 novembre 2020 20:09

Violences intrafamiliales : une intervenante sociale à Monistrol, Le Puy et Brioude

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Depuis septembre, une intervenante sociale en commissariat et gendarmerie (ISCG) intervient auprès des victimes de violences intrafamiliales, en particulier les femmes battues. Une cinquantaine de personnes ont été reçues en trois mois.

Dans la nouvelle gendarmerie de Bas-Monistrol, Sabine Jallat intervient chaque mercredi après-midi pour recevoir dans la confidentialité des victimes. Cette travailleuse sociale, après 17 années à l'Aide sociale à l'enfance (ASE), met son expérience dans ce poste créé cette année en Haute-Loire et financé par l'Etat, la CAF et le Département.

Cinquante contacts de victimes en trois mois

Depuis septembre, une cinquantaine de victimes, surtout des femmes victimes de violences conjugales, sont entrées en contact, lors d'un entretien physique ou téléphonique. "Je ne suis ni gendarme ni policier. J'interviens pour un primo-accueil et une orientation. Ce dispositif est complémentaire entre le judiciaire et le social", estime Sabine Jallat.

Une intervenante pour toute la Haute-Loire

Elle est au commissariat du Puy le mardi après-midi, à Bas-Monistrol le mercredi après-midi, à la gendarmerie de Brioude le jeudi une fois par mois et le lundi et vendredi à la gendarmerie du Puy. "Il n'y a pas de profil type, pas d'âge pour être victime de violences. Elles touchent toutes les classes sociales et professionnelles."

Elle ajoute : "J'ai été agréablement surprise des relations avec les policiers et les gendarmes. On n'a pas la même mission mais on a le souci d'une bonne prise en charge. Je ne pensais pas que ça allait démarrer si fort, il y a un véritable besoin."

23 référents à la gendarmerie

La gendarmerie de Haute-Loire compte 23 référents VIF. Comprenez Violences intra-familiales. Spécialement formés, ils sont chargés de l'accueil de ce public dès son entrée à la brigade. "On doit prendre en compte son état émotionnel et physique. On s'isole pour mettre en confiance et favoriser la libération de la parole", témoigne la gendarme référente VIF sur la communauté de brigades de Bas-Monistrol-Aurec.

Treize places d'hébergement réservées en Haute-Loire

Soixante places d'hébergement d'urgence existent en Haute-Loire. Parmi elles, treize sont spécifiquement réservées aux femmes victimes de violences par leur conjoint.

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