jeudi, 26 novembre 2020 11:05

Un appel à se mobiliser à nouveau samedi 28 novembre contre la loi "sécurité globale"

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Pour l’abandon du projet de loi « sécurité globale », une nouvelle manifestation est organisée samedi 28 novembre à 10 h 30 au Puy-en-Velay.

Rendez-vous est donné ce samedi 28 novembre, à 10 h 30, pour un rassemblement place Cadelade au Puy-en-Velay, à l'appel de LDH 43, Libre Pensée 43, LFI 43, POI 43, PCF43, GénérationS, Ensemble Gilets Jaunes, FSU 43, UCL43, RESF 43, CGT 43, FO 43, Solidaires.

Ces organisations invitent à prolonger le combat contre un projet de loi remettant en cause les fondements de la démocratie, notamment la liberté de la presse édictée depuis 1881, la liberté de manifester. Ce texte a été adopté par l'Assemblée nationale mardi 24 novembre par 388 voix (dont celles des députés Les Républicains de Haute-Loire Isabelle Valentin et Jean-Pierre Vigier). 104 députés se sont positionnés contre et 66... se sont abstenus.


Une mobilisation nationale

L'appel à poursuivre la mobilisation est ainsi formulé: "Informées que de nombreuses manifestations sont à nouveau convoquées par diverses organisations syndicales et politiques le samedi 28 novembre, les organisations signataires de Haute-Loire appellent les citoyens, militants et individus attachés à la démocratie à manifester samedi 28 novembre à 10 h 30, place Cadelade au Puy pour l’abandon du projet de loi."


Un contexte préoccupant

"Derrière cette proposition de loi, il s’agit d’empêcher la dénonciation des violences policières que notamment, les images professionnelles et amateurs ont permis de révéler ces dernières années. Or lundi 23 novembre, place de la République à Paris, les forces de l’ordre ont « délogé » les migrants sans abri dans une situation inadmissible (qui nécessiterait des crédits suffisants pour un accueil digne), en faisant usage d’une violence inouïe dénoncée par tous les observateurs et les journalistes présents. Le ministre de l’Intérieur lui-même s’en est « ému » alors qu’il est totalement responsable de l’usage de cette violence aveugle. Si la loi « sécurité globale » était entrée en vigueur alors de tels faits ne pourraient être portés à la connaissance de l’opinion publique. Tout comme l’affaire Benalla n’aurait jamais été connue."


Vers la reconnaissance faciale

"L’utilisation de caméras et de drones permettant la reconnaissance faciale des militantes et militants dans les manifestations sont des outils supplémentaires pour une surveillance généralisée."

Dernière modification le jeudi, 26 novembre 2020 12:01

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