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Une visite chinoise était organisée mercredi au Chambon-sur-Lignon. Eliane Wauquiez-Motte, maire, a reçu Wang Ju, consul général de Chine à Lyon et Li Wei, consul de Chine à Lyon. Cette venue faisait suite à leur rencontre en début d'année lors des voeux organisés au conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes. L'invitation lancée par le premier magistrat chambonnais a reçu une écoute attentive.

Le consul général de Chine a ainsi pu visiter la commune où a investi un jeune couple chinois, Fan Zhe et Lei Fan Siyin, propriétaire de l'ancien Collège Cévenol, qui doit se transformer en Parc international Cévenol.

La journée a débuté par la découverte du Lieu de mémoire et l'histoire du Chambon avant un déjeuner en compagnie de Claude Martin, ancien ambassadeur de France à Pékin et qui dispose d'une résidence à Saint-Jeures.

Une visite très institutionnelle où il n'a pas été possible d'en savoir plus sur l'avancée du Parc international Cévenol, le maire renvoyant sur les propriétaires, absents lors du point presse.

Publié dans Haut-Lignon

Sans être visible de l'extérieur, le projet avance au Parc international Cévenol. Eliane Wauquiez-Motte a fait un point au dernier conseil municipal.

Pour avoir des nouvelles sur le projet du Parc international Cévenol, prière de s'adresser au maire. La question a de nouveau été posée au dernier conseil municipal. Elle est venue de Joël Ferrier, élu de l'opposition. "Et les Chinois, ils sont où ?" a-t-il demandé à l'attention d'Eliane Wauquiez-Motte, devenue le meilleur porte-parole de Zhe Fan et Siyin Lei Fan, artistes et propriétaires de l'ancien Collège Cévenol depuis le 4 août 2015, rebaptisé Parc international Cévenol. Lors du rachat, 1 million d'euros avaient été mis sur la table avec promesses d'investir 10 millions d'euros pour transformer le site en un domaine où se mêleraient l'art, la gastronomie, la photographie, et l'enseignement.

"Les Chinois ne savent pas dire non..."

Au Chambon-sur-Lignon et plus largement sur le Plateau Vivarais-Lignon, les rumeurs persistent, l'absence d'avancées visibles accentue le scepticisme.

Comme elle l'avait déjà fait en février, Eliane Wauquiez-Motte s'est donc pliée de bonne grâce à donner des nouvelles du projet des deux artistes chinois. Elle reconnaît une différence entre les deux cultures qui se vérifient dans les relations et les échanges. "C'est sûr, on découvre que le fonctionnement des Chinois n'est pas le nôtre. Ils sont polis et très intelligents mais le Chinois ne sait pas dire non. Du coup, on ne sait pas quand ils disent vraiment oui. On ne sait jamais à l'avance quand ils vont arriver. Ils sont imprévisibles."

Les écoliers et collégiens sollicités au Chambon pour un concours

Des projets sont lancés pour cet été. "Ils veulent accueillir des familles avec de jeunes enfants. Ils vont également accueillir des artistes et refaire une exposition comme en 2015. Ils ont aussi demandé aux écoles de faire des dessins dans le cadre d'un concours qui se termine fin juin. Un jury composé de Chinois décernera le premier prix qui est un voyage en Chine. Une exposition des dessins est prévue le 25 juillet."

Selon le maire du Chambon, les deux artistes veulent développer un volet formation. "Ils veulent former de jeunes Chinois ici pour les préparer avant d'intégrer de grandes écoles d'art en France. Ils reproduisent ce qu'ils ont vécu. Et il y a aussi une concertation avec le Collège de Paris. Deux photographes ont visité les lieux pour monter une formation aux métiers de la photographie."

Les travaux de restructuration en ligne de mire

Concernant les travaux, le dossier semble avancer. Cela commencerait par la restructuration des bâtiments Milflor et Floreal et une partie du gymnase pour un coût estimé de 3 millions d'euros. "Des banques sont prêtes à suivre, elles ont demandé des plans d'architectes. On les a mis en relation avec un jeune architecte de Haute-Loire."

Publié dans Haut-Lignon
L'éditeur Jean-François Manier en parle avec gourmandise, une lueur de malice dans les yeux. Le dernier ouvrage de Jean-Pierre Siméon, un des auteurs fétiche de Cheyne, sa maison d'édition, lui plait particulièrement.

Dans "Le livre des petits étonnements du sage Tao Li Fu", Jean-Pierre Siméon prête sa voix à un hypothétique sage chinois qu'il prend un malin plaisir à imaginer à la fois vieux et facétieux. Cela donne 57 maximes, en français puis traduites en chinois par Meng Ming.

Par exemple : "Si ton âne ne va pas assez vite, il ne sert à rien de l'appeler cheval." Ou encore : "Si une seule fleur ne se couche pas sous le vent, c'est que le vent va mal." Et une dernière pour la route : "L'air est invisible, mais c'est lui qui tient l'oiseau."

Certaines maximes sont calligraphiées par Lei Pingyang. Cela donne un ravissant ouvrage, raffiné et malicieux qui a vocation à réjouir les petits comme les grands.
Jean-Pierre Siméon est aussi directeur artistique des Lectures sous l'arbre, et, bien sûr, le grand ordonnateur du Printemps des poètes qui chemine jusqu'au 20 mars partout en France.
Dans ce cadre justement, ce mercredi 9 mars, à 19 h 30, il participe à une lecture-rencontre autour de ce livre, à la librairie La Voie aux chapitres, 4 rue Saint-Jérôme à Lyon, dans le 7e.

"Le livre des petits étonnements du sage Tao Li Fu" de Jean-Pierre Siméon, édition bilingue chinois/français, dans la "Collection Poèmes pour grandir" chez Cheyne éditeur à Devesset (Ardèche)
Prix 15 euros

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Publié dans Loisirs 2016