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Un documentaire d'Alain Lewkowicz, réalisé par Rafik Zenine, est consacré à l'histoire du Collège Cévenol au Chambon-sur-Lignon.

Le premier volet intitulé "Des affinités très électives" est passé ce samedi après-midi. Le deuxième épisode est programmé dimanche de 13 h 30 à 14 heures.

En 1938, au Chambon-sur-Lignon : deux pasteurs décident d’offrir aux jeunes des environs la possibilité d’accéder à un meilleur savoir, plus ouvert, plus universel, innovant par son apprentissage, révolutionnaire, bref, du jamais vu. L’idée du collège Cévenol était née.

Au départ, enfants et professeurs se retrouvent dans diverses maisons du village aménagées à cet effet. Il faudra attendre le début des années 1950 pour voir s’élever un vaste campus de 14 hectares sans grille ni barrière, où les valeurs protestantes se nourrissent de pédagogies américaines.

Avec 10 000 m2 de bâtiments, l’établissement - premier internat mixte de France - a accueilli jusqu’à 600 élèves. Les profs ? De toutes les « couleurs », confessions et origines. Certaines années, on a compté jusqu’à 45 nationalités différentes. 

Dans ce reportage, on entend les témoignages de l'ancien pasteur Alain Arnoux, Philip Barnard, Gérard Bollon, Antoine Cathala, Sadaf Colestan-Manval, Francis Deval, Josiane Escotte, Aziza Grill-Mariotte, Anne Hollard, Robert Lassey, René Rivière, Pierre Rousset, Yves Toali-Seri.


L'équipe de l'émision

Un documentaire d'Alain Lewkowicz, réalisé par Rafik Zenine.

Prises de son Cyprien Creton.

Mixage : Eric Villenfin.

Documentation et recherche : Annelise Signoret.

Archives INA : Christelle Rousseau.

Collaboration : Lily Cornaert

L'émission est à retrouver ici

Publié dans Loisirs Sorties

Les deux propriétaires du Parc International Cévenol au Chambon-sur-Lignon, Fan Zhe et Lei Fan Siyin, ouvrent leur restaurant chinois ce vendredi soir. A travers La Porte de la Chine, ils veulent faire découvrir les spécialités culinaires de Canton, leur ville d'origine.

Bienvenue à La Porte de la Chine. C'est le nom qu'ont choisi Fan Zhe et Lei Fan Siyin pour le restaurant dédié à la cuisine chinoise. Les deux artistes, propriétaires de l'ancien Collège Cévenol depuis deux ans, ont décidé d'ouvrir un restaurant dans ce qui était l'ancien self des lycéens. La cuisine existait déjà et l'ancien réfectoire a été habilement relooké dans l'esprit de l'empire du Milieu.

Des portes typiques de 150 ans

Tables, chaises et divers accessoires de l'époque du collège sont réutilisés. 80 couverts sont accessibles. Le nouveau lieu de restauration est décoré avec des portes traditionnelles des maisons campagnardes de Canton, la région d'origine des deux porteurs de projet. "Certaines portes, les plus anciennes, ont 150 ans. Ça fait écho à l'âge des bâtiments de cette ancienne ferme typique du Plateau", indique Fan Zhe.

De 15 à 45 euros le menu

Le plus compliqué a été de dénicher un chef pour s'occuper de la cuisine, ce qui a demandé du temps. A partir de ce vendredi soir, Chen Guang Yu va proposer des spécialités culinaires asiatiques, en particulier de la région de Canton, au sud-est de la Chine.

Les menus varieront de 15 à 45 euros. "La cuisine de Canton, c'est la meilleure de Chine", s'enthousiasme Fan Zhe. "A Canton, on mise sur la nourriture fraîche où on retrouve le goût naturel de l'aliment. On a aussi beaucoup de soupes."

Infos pratiques

La Porte de Chine au Chambon-sur-Lignon est ouvert du mardi au dimanche, midi (12 heures - 14 heures) et soir (19 heures - 22 heures). Les réservations se prennent la veille de 15 heures à 21 heures au 06 99 26 88 17

Publié dans Haut-Lignon

Mercredi 2 août, de 10 heures à 12 heures, à la Librairie Tison au Chambon-sur-Lignon, une présentation du dernier livre de Gérard Bollon "Histoire du Collège Cévenol Tome 1", sera prolongée d'une séance de dédicaces.

Le livre paru aux Editions Dolmazon du Cheylard s'attache à relater l'histoire du Collège Cévenol au Chambon-sur-Lignon, de 1938 à 1970. Le récit est émaillé de nombreuses illustrations. Prix : 22 euros.

L'esprit du document est résumé ainsi sur la quatrième de couverture.

"Le Collège Cévenol, en 1938, c'est une folle aventure. Sans argent, sans bâtiment, sans professeur, les pasteurs André Trocmé et Edouard Theis osent le créer. En pleine guerre, c'est un succès avec des classes et des pensions dispersées dans le village du Chambon-sur-Lignon. Après-guerre, vient le temps des bâtisseurs sur le campus du lieu-dit « Luquet ». L'établissement se développe entre 1945 et 1960. Des élèves du Plateau et des quatre coins du monde, des professeurs de tous horizons géographiques, ethniques et religieux s'y rencontrent et travaillent ensemble. Le climat d'ouverture, les expériences pédagogiques, la qualité de la vie éducative ont marqué tous ceux qui l'ont fréquenté."

Publié dans Haut-Lignon

Vendredi soir, la bibilothèque du Chambon-sur-Lignon était pleine comme un oeuf pour la causerie donnée par Gérard Bollon, pour accompagner la parution aux Editions Dolmazon du Cheylard du tome 1 de son "Histoire du Collège Cévenol" (1938-1970).

Le sujet est passionnant. Et naturellement teinté d'émotion pour une majorité de Chambonnais. Et bien au-delà, pour tous ceux qui ont transité par le Cévenol, ou simplement côtoyé ceux qui y ont vécu une partie de leur scolarité, y ont enseigné, y ont travaillé...

Un travail mémorial précieux

Dans le contexte encore douloureux de la fermeture de l'établissement scolaire emblématique, l'absence de renaissance patente du site, le travail mémorial engagé ici par Gérard Bollon avec l'éditeur Jean-Paul Dolmazon est d'autant plus précieux. L'ouvrage consacré au Collège Cévenol raconte sobrement et avec une riche iconographie les étapes qui ont jalonnées la création puis la montée en puissance de cette institution chambonnaise.

L'esprit du document

Voici l'esprit du document tel que résumé sur la quatrième de couverture.

"Le Collège Cévenol, en 1938, c'est une folle aventure. Sans argent, sans bâtiment, sans professeur, les pasteurs André Trocmé et Edouard Theis osent le créer. En pleine guerre, c'est un succès avec des classes et des pensions dispersées dans le village du Chambon-sur-Lignon. Après-guerre, vient le temps des bâtisseurs sur le campus du lieu-dit « Luquet ». L'établissement se développe entre 1945 et 1960. Des élèves du Plateau et des quatre coins du monde, des professeurs de tous horizons géographiques, ethniques et religieux s'y rencontrent et travaillent ensemble. Le climat d'ouverture, les expériences pédagogiques, la qualité de la vie éducative ont marqué tous ceux qui l'ont fréquenté."

Un texte pour le bien

L'auteur, Gérard Bollon, retrace les grands traits de l'histoire de ce Collège atypique, sa construction et la vie au quotidien sur le campus jusqu'en 1970.      
Ce livre relate trente années d'une vie intense. "Il se veut surtout un texte de mémoire d'une passionnante aventure, un texte pour le bien."

A retrouver chez tous les libraires

Publié dans Haut-Lignon

Vendredi soir le conseil municipal du Chambon-sur-Lignon s'est ouvert sur une présentation de Jacques Fath du cabinet Cékomsi mandaté par la municipalité pour établir une étude sur le devenir des bâtiments communaux du Collège Cévenol.

Ces bâtiments sont situés à l'entrée du parc. Ils accueillaient l'administration, un internat et le foyer des lycéens. Ils appartiennent à la commune. La destination imaginée est d'en faire un centre de formation pour adultes.

La première voie tracée par l'équipe municipale est de viser un public de cadres français désireux de se familiariser avec la culture chinoise, ceci en lien avec le projet de Parc international Cévenol mené par le couple d'artistes chinois, propriétaire de l'essentiel du site de l'ancien établissement scolaire.

Des formations multi-thématiques pour cadres

Toutefois, selon cette étude, cette filière seule ne serait pas suffisante pour rentabiliser une tel équipement. D'autres pistes (commerce international, tourisme, restauration, culture, etc) sont donc proposées pour en assurer la viabilité économique avec, toujours, une cible de cadres. C'est-à-dire un public pour lesquels la journée de formation est facturée autour de 700 euros. L'autre axe complémentaire retenu est celui de l'accueil de séminaire, tarifiable autour de 1 400 euros par personne pour 4 jours.

Vingt chambres confortables

Les trois espaces existants seraient préservés avec une affectation d'hébergement-restauration pour l'ancien internat sur 2 X 1000 m2. Une vingtaine de chambres d'un niveau de confort de type 3 étoiles, un bar-restaurant, un salon, un sauna, y seraient insérés.

Les bureaux de l'administration recevraient sur 280 m2 le centre de formation en lui-même. Tandis que le foyer des élèves, sur 230 m2, se muerait en lieu de coworking, activité complémentaire a priori sans recherche de rentabilité.

1 650 000 euros de travaux

Pour une telle réhabilitation, le coût estimé est de 1 650 000 euros. Les créations d'emplois seraient de 6 équivalents temps plein : un directeur, un responsable administratif, un cuisinier, un réceptionniste-serveur, un commis-chauffeur, trois personnels de chambre.

Pour l'heure, les prochaines étapes ne sont pas précisées. Au-delà de la question bien réelle du financement, des subventions espérées, il s'agira de choisir comment cet équipement sera piloté : portage municipal, délégation de service public, société d'économie mixte... L'idée de base est que le montant du loyer (6000 euros/mois) viendra rembourser l'investissement.

Cette étude de faisabilité a coûté 24 000 euros et 6 400 euros d'honoraires d'architecte. 

Pas de date de début de travaux avancée

Aux questionnements de son opposition municipale sur le phasage d'un tel projet, le maire Eliane Wauquiez-Motte assure : "Il faut explorer les partenariats possibles. Toutefois, pour le moment, notre préoccupation est le chantier de rénovation de notre école."

Ces conséquents travaux à l'école seront d'ailleurs mis à profit pour agrandir le Lieu de mémoire, "devenu trop petit pour recevoir convenablement les groupes".

S'agissant d'un centre de formation dont la proposition-phare sera une familiarisation avec la culture chinoise, on peut imaginer aussi que son existence est liée à la mise sur orbite effective du Parc international Cévenol.

Publié dans Haut-Lignon

Sans être visible de l'extérieur, le projet avance au Parc international Cévenol. Eliane Wauquiez-Motte a fait un point au dernier conseil municipal.

Pour avoir des nouvelles sur le projet du Parc international Cévenol, prière de s'adresser au maire. La question a de nouveau été posée au dernier conseil municipal. Elle est venue de Joël Ferrier, élu de l'opposition. "Et les Chinois, ils sont où ?" a-t-il demandé à l'attention d'Eliane Wauquiez-Motte, devenue le meilleur porte-parole de Zhe Fan et Siyin Lei Fan, artistes et propriétaires de l'ancien Collège Cévenol depuis le 4 août 2015, rebaptisé Parc international Cévenol. Lors du rachat, 1 million d'euros avaient été mis sur la table avec promesses d'investir 10 millions d'euros pour transformer le site en un domaine où se mêleraient l'art, la gastronomie, la photographie, et l'enseignement.

"Les Chinois ne savent pas dire non..."

Au Chambon-sur-Lignon et plus largement sur le Plateau Vivarais-Lignon, les rumeurs persistent, l'absence d'avancées visibles accentue le scepticisme.

Comme elle l'avait déjà fait en février, Eliane Wauquiez-Motte s'est donc pliée de bonne grâce à donner des nouvelles du projet des deux artistes chinois. Elle reconnaît une différence entre les deux cultures qui se vérifient dans les relations et les échanges. "C'est sûr, on découvre que le fonctionnement des Chinois n'est pas le nôtre. Ils sont polis et très intelligents mais le Chinois ne sait pas dire non. Du coup, on ne sait pas quand ils disent vraiment oui. On ne sait jamais à l'avance quand ils vont arriver. Ils sont imprévisibles."

Les écoliers et collégiens sollicités au Chambon pour un concours

Des projets sont lancés pour cet été. "Ils veulent accueillir des familles avec de jeunes enfants. Ils vont également accueillir des artistes et refaire une exposition comme en 2015. Ils ont aussi demandé aux écoles de faire des dessins dans le cadre d'un concours qui se termine fin juin. Un jury composé de Chinois décernera le premier prix qui est un voyage en Chine. Une exposition des dessins est prévue le 25 juillet."

Selon le maire du Chambon, les deux artistes veulent développer un volet formation. "Ils veulent former de jeunes Chinois ici pour les préparer avant d'intégrer de grandes écoles d'art en France. Ils reproduisent ce qu'ils ont vécu. Et il y a aussi une concertation avec le Collège de Paris. Deux photographes ont visité les lieux pour monter une formation aux métiers de la photographie."

Les travaux de restructuration en ligne de mire

Concernant les travaux, le dossier semble avancer. Cela commencerait par la restructuration des bâtiments Milflor et Floreal et une partie du gymnase pour un coût estimé de 3 millions d'euros. "Des banques sont prêtes à suivre, elles ont demandé des plans d'architectes. On les a mis en relation avec un jeune architecte de Haute-Loire."

Publié dans Haut-Lignon
Depuis la fermeture du Collège Cévenol au Chambon-sur-Lignon en juillet 2014, la question de la transmission de la mémoire de cet établissement emblématique du Plateau Vivarais-Lignon et, plus largement, du monde protestant à travers le monde, se pose. Un appel est lancé par les anciens du collège.

Quelques mois avant la fermeture de l'établissement scolaire, au printemps 2014, un début de réponse avait été trouvé avec l'acquisition par le mari d'une ancienne élève d'un pavillon en bordure du campus, dont l'usufruit est attribué à l'association des Anciens et amis du Collège Cévenol (AACC). Le pavillon, baptisé "Maison Jim Bean" a été rénové et un certain nombre d'archives du Cévenol y ont été déposés. Des chambres ont été aménagées de façon à permettre aux personnes intéressées par la consultation de ces documents de pouvoir y séjourner au calme.

Il faut s'occuper de la "Maison Jim Bean"
Aujourd'hui, le bureau qui veille aux destinées de l'AACC (président Francis Deval, secrétaire François Heizmann, trésorier Jean Micaleff) aimerait passer le relais à une équipe rajeunie. "Les rangs étaient clairsemés lors de notre assemblée générale en octobre. Il nous faut du sang neuf pour conserver et transmettre la mémoire de ce Collège Cévenol qui a tellement compté pour nous, les anciens et les amis du lieu. Il faut notamment gérer cette maison Jim Bean. Nous lançons un appel aux bonnes volontés!"  Et François Heizmann assure: "Je suis prêt à aider le temps d'assurer la transition."
 
L'appel sera relayé dimanche, lors du culte au temple du Chambon-sur-Lignon, par le pasteur Andréas Braun.

Contact : frhe@free.fr
Publié dans Actualités 2016