mardi, 07 mars 2023 08:44

Après "Versilhac", le collectif Versilhaction s'intéresse à une autre antenne à Yssingeaux

Crédit DR|| Crédit DR|| ||

Le collectif « Versilhaction » entend alerter "des dangers sanitaires" sur l’implantation d’un relais 5G de l’Ultra Haut Débit Mobile au « Pied de la Roue » à Yssingeaux par la société Orange.

Ce relais doit remplacer celui de la 3G sur l’antenne existante.

Un dossier consultable en mairie

Un dossier a été déposé en mairie, par Orange, le 9 février 2023 et il est consultable par le public à l’accueil. "Cette modification ne nécessite pas d’enquête publique mais elle peut être opposable par les riverains, très nombreux dans le secteur concerné par la couverture de cette antenne qui, non seulement se trouve dans un lieu à forte densité de population mais aussi où sont implantés des établissements scolaires", fait savoir André Giraud au nom du collectif Versilhaction.

Il ajoute : "Le dossier donne peu d’informations, avec des caractéristiques d’ingénierie qui s’adressent à des initiés, avec notamment les « azimuts » sur différents degrés, les PIRE en dBW, les PAR en dBW, les fréquences en MHz, et le Tilt ou angle d’inclinaison en degrés, sur quelques pages. Par contre, suivent sur une trentaine de pages, des informations montrant, comme sur une brochure touristique, les bienfaits de la 5G."

Le collectif alerte les familles

Versilhaction souhaite relayer "les autorités scientifiques en France et dans le monde qui alertent sur les dangers sanitaires de la 5G, avec l’augmentation importante des tumeurs cérébrales notamment chez les jeunes, mais les opérateurs téléphoniques implantent les relais de 5G avec la bénédiction de l’État".

Le collectif espère que "les parents des jeunes scolarisés se mobiliseront pour refuser l’implantation de ce relais, le relais existant (3G) étant largement suffisant, même si les risques sanitaires existent aussi, mais avec la 5G, l’émission des ondes électromagnétiques est surmultipliée.  Si des personnes électro sensibles (5 à 7 % de la population nationale) habitent ce secteur, leur quotidien va devenir « invivable »."

Partager sur :