samedi, 20 août 2022 13:05

Yssingeaux : Romain Touron décryptera l’au-delà en Egypte antique

|Ré dans la barque solaire (Tombe de Sen-nedjem à Deir el Medineh) Crédit DR|Papyrus d'Hounefer montrant la pesée du cœur lors du jugement de l'âme Crédit DR|| |Ré dans la barque solaire (Tombe de Sen-nedjem à Deir el Medineh) Crédit DR|Papyrus d'Hounefer montrant la pesée du cœur lors du jugement de l'âme Crédit DR|| ||||

"L’au-delà en Egypte antique", tel est le sujet proposé à la curiosité par Romain Touron le vendredi 26 août à 18 heures à l'assemblée de La Chazelie à Yssingeaux, dans le cadre du cycle des Estivales de Saussac.

Même si elle constitue un sujet souvent difficile à aborder, la religion égyptienne durant l’Antiquité a toujours fasciné historiens et archéologues. Cette dernière a été marquée par une longévité remarquable, allant de la formation de l’Etat égyptien vers 3 000 av. J-C. jusqu’aux édits du pouvoir impérial romain chrétien qui interdisent les cultes païens à la fin du IVe siècle ap. J.-C. Dans les croyances égyptiennes, la vision de la mort et de l’au-delà est particulièrement marquante pour les spécialistes de la religion en raison de sa très forte singularité. Nous ne trouvons pas de distinction entre le monde des vivants et des morts ; et la perception de la mort elle-même peut apparaître surprenante lorsque nous y portons un regard intéressé par le biais de nos propres philosophies contemporaines.


Romain Touron en bref

Professeur d’Histoire et de Géographie dans le secondaire depuis 2015, Romain Touron a suivi un cursus d’études en Histoire à travers les universités de Saint-Etienne, Lyon et Montpellier. Au cours de son cursus, il s’est notamment spécialisé dans la recherche en histoire ancienne, plus spécifiquement sur la période romaine tardive, sur les thématiques du pouvoir politique, des institutions administratives et de la religion. L’Orient (Egypte, Syrie, Palestine, Asie Mineure…) constitue en grande partie la zone géographique sur laquelle portent ces travaux de recherches. Actuellement doctorant en histoire ancienne à l’université Lyon III, il effectue une thèse dans le cadre du laboratoire Hisoma (Histoire et sources des mondes antiques) sur l’administration impériale au sein de l’Orient romain tardif.

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