mardi, 14 mai 2024 12:43

Choc des savoirs : les enseignants demandent au ministère de revoir sa copie

||||||| ||||||| |||||||

Mardi matin, dans le cadre de la mobilisation des enseignants contre la réforme du "choc des savoirs" et du manque de moyens, un rassemblement était proposé devant l'inspection académique, répondant à l'appel national à la grève de FO, Sud et CGT. Dans le département, le SNES-FSU s'est joint au mouvement.

A écouter les enseignants, le choc des savoirs, ils n'en ont pas besoin. Derrière cette formule se dissimule l'idée de constituer des groupes de niveau, en français et en maths. Les profs estiment qu'ils n'ont pas toujours les moyens humains de mener à bien cette organisation et que cela va à l'encontre de l'école qu'ils défendent depuis des générations.

A travers cette mobilisation, les enseignants grévistes rappellent ce dont ils ont le plus besoin : des moyens. "C'est ce que demandent aussi les parents", rappelle Louise Pommeret du SNES-FSU, s'appuyant sur les mobilisations constatées le 29 avril dernier dans les collèges publics de Landos, Aurec-sur-Loire, Le Monastier-sur-Gazeille, Saint-Didier-en-Velay.

A Monistrol-sur-Loire, les parents sont montés au front pour réclamer le remplacement des enseignants absents, rappellant à l'Etat ses obligations en la matière.

Ce mardi matin, ils n'étaient qu'une cinquantaine d'enseignants devant l'inspection académique. Et on comptait de nombreux enseignants du lycée Auguste-Aymard, engagés dans un combat contre la fermeture de leur lycée professionnel. Ils étaient en grève lundi, ils le sont encore massivement ce mardi.

Le 25 mai prochain, une nouvelle mobilisation intersyndicale est annoncée pour la défense de l'école publique, devant la préfecture au Puy-en-Velay.

Dernière modification le mardi, 14 mai 2024 13:11

Partager sur :