Les élus grazacois ont validé le lancement d'un protocole entre la gendarmerie et la commune, première étape avant de désigner des référents dans chaque village et quartier.

Grazac s'engage dans le principe de "participation citoyenne" proposé par la gendarmerie. Cela consiste en la désignation d'un référent dans chaque village et chaque quartier qui exerce sa vigilance pour alerter les forces de police en cas de présence d'un véhicule suspect ou de faits inhabituels.

Selon Hervé Gaillard, le maire de Grazac qui a présenté le dossier lundi au conseil municipal, une réunion publique pourrait être organisée au début de l'année 2017 pour détailler le principe et recevoir les premières "candidatures". "On n'est pas là pour faire les gendarmes et ce n'est pas une milice", a insisté Hervé Gaillard.

"Le principe de base, c'est que tout le monde reste attentif à ce qu'il se passe autour de lui", fait remarquer Paulette Sabot, élue de l'opposition, ancien maire de Grazac.

Ce dispositif, appelé parfois "Voisins vigilants", existe déjà dans la Loire par exemple. "Au Chambon-Feugerolles, ma belle-soeur avait été cambriolée trois fois avant la mise en place des voisins vigilants. Depuis, tout va bien", informe Karine Lardon. Le maire confirme la baisse de la délinquance selon des arguments transmis par la gendarmerie.

Pour une autre conseillère, Nadège Fayolle, "c'est finalement mieux que les caméras car on ne sait pas qui peut regarder".