Les élus ont entamé une réflexion sur l'extinction de l'éclairage public sur une partie de la nuit pour réaliser des économies et des raisons environnementales.
A l'heure des restrictions budgétaires, il n'y a pas de petite économie. A Grazac, le maire Hervé Gaillard a fait les comptes et se montre favorable à l'extinction de l'éclairage public, suivi par une grande majorité du conseil municipal. "On peut gagner 40-50 % sur la consommation mais pas sur le total des factures", annonce le maire avant de développer : "Si on éteint de 24 heures à 4 h 30, on fait 2 000 euros d'économie par an, de 24 heures à 6 heures, c'est 3 000 euros."
Des investissements à prévoir
Cette économie sera pondérée dans un premier temps par les investissements à prévoir. Quinze lampes ne sont pas reliées à l'horloge astronomique et cela coûte 120 euros par lampe.
Seize lampes bénéficient d'un forfait, et la commune paie, même quand elles sont éteintes. "Des communes ont réussi à obtenir un demi-tarif. On va tenter", précise Hervé Gaillard.
Les finances, l'écologie... et la mode
"Il y a l'aspect financier et écolo", résumé le maire. "Et l'aspect mode", ajoute le premier adjoint, Alain Garnier.
Avant de s'engager plus en avant, Hervé Gaillard veut donner du temps pour faire passer le message et recevoir les impressions du plus grand monde, même si des premiers échanges avec des Grazacois le confortent dans cette prise de position. "A Lapte, ils le font et personne ne s'est plaint", assure un conseiller. Un tour de table a permis de recevoir le sentiment de chaque élu. Et dans l'ensemble, ils y sont favorables. "Ça fait deux ans qu'on le demande donc on s'en réjouit", indique Paulette Sabot, ancien maire et élue de l'opposition.
Décision au prochain conseil municipal
Dans l'hypothèse où l'extinction serait actée au prochain conseil municipal, la volonté est de faire passer l'extinction partout, et à des horaires qui resteront à définir selon les périodes de l'année.