Alors que l'Imprimerie coopérative des sucs (ICS) étudie toujours la possibilité d'un recours, le retour de l'ancien délégué du personnel de Phil'Print est prévu le 17 octobre.
Deux semaines après la décision de l'inspection du travail de refuser le licenciement de Jean-Baptiste Samouth de l'entreprise Phil'Print et donc sa réintégration à l'Imprimerie coopérative des sucs (ICS), tout n'est pas encore réglée. Si sa réintégration est automatique, M. Samouth est actuellement en congés. Il doit reprendre le chemin du travail le lundi 17 octobre.
Un recours à l'étude
De son côté, la SCOP étudie toujours la possibilité d'un recours par l'intermédiaire de son avocat. Le délai est de deux mois. "Si on peut faire un recours, on le fera. Au niveau économique, ça nous pose un problème. On m'oblige à payer quelqu'un dont je n'ai pas besoin. C'est le sentiment de tous les salariés associés", affirme Jean-Marc Marzona, co-gérant de la nouvelle imprimerie. "L'incompréhension domine. Le risque, c'est qu'on soit obligé de faire un licenciement économique d'un salarié associé pour pallier au retour de Jean-Baptiste Samouth. Le projet présenté et validé par le tribunal n'est pas extensible."
"Je suis le seul à ne pas avoir été licencié"
Jean-Baptiste Samouth, "le seul à finalement ne pas avoir été licencié de Phil'Print", se prépare à revenir dans l'entreprise qu'il connaît depuis 34 ans. "J'ai occupé plusieurs postes. Je suis chauffeur-livreur depuis 2011 après avoir été deviseur", indique l'ancien délégué du personnel qui a effectué trois mandats depuis 2001. Il a aussi été élu en 2010 puis en 2014. C'est d'ailleurs son statut de salarié protégé qui a entraîné l'intervention de l'inspection du travail. Avec les suites que l'on connaît.