jeudi, 07 juillet 2016 17:25

Lycées Eugénie-Joubert et Sacré-Coeur, quand la mutualisation a du bon

Richard Barthélémy (directeur de l'ESCY), Hélène Rodier (adjointe au lycée), Agnès Lezotre (adjointe au collège) et Bernadette Mourier (directeur du LEAP).|| Richard Barthélémy (directeur de l'ESCY), Hélène Rodier (adjointe au lycée), Agnès Lezotre (adjointe au collège) et Bernadette Mourier (directeur du LEAP).|| Photo La Commère 43||

Le lycée Eugénie-Joubert et l'Ensemble scolaire catholique ont renforcé leurs liens ces dernières années.

Des liens géographiques évidents mais pas simple, tant les deux structures relèvent de deux ministères différents : le ministère de l'Agriculture pour Eugénie-Joubert et le ministère de l'Education nationale pour l'Ensemble scolaire catholique. 1200 jeunes fréquentent les deux sites, de la maternelle au BTS, 110 enseignants et 30 salariés y travaillent.

Il reste encore deux associations gestionnaires séparées

Le rapprochement s'est concrétisé en 2014 dans le cadre de la réorganisation des bâtiments du lycée du Sacré-Coeur et encore plus depuis avril 2016 et le déménagement dans les nouveaux locaux. Les deux établissements partagent dorénavant le même pôle administratif, des salles de travail, la cafétéria, la salle des profs. Que reste-t-il de séparé? "Les deux associations gestionnaires", répond Richard Barthélémy, directeur de l'ESCY. "Il n'y a pas d'objectif de fusionner", ajoute-t-il.

Des économies financières évidentes

Ces liens restent novateurs dans l'univers de l'éducation nationale et la vice-présidente de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a profité des derniers jours d'école pour venir rencontrer les responsables des deux établissements. "De plus en plus d'écoles vont le faire", pense Richard Barthélémy qui y voit d'abord "un gros intérêt financier". "L'économie est réelle mais difficile à chiffrer." L'avantage est aussi de pouvoir briser la frontière entre l'enseignement général et professionnel.

Le lycée poursuit ses travaux

L'établissement poursuit sa mue avec la 3e tranche des travaux qui progresse. Le self est quasiment opérationnel et les élèves pourront ainsi en profiter à la rentrée. L'ancien préau se transforme en self pour le primaire et le collège. L'ancien self sera dédié à la cafétéria pour le lycée. Tous les travaux devraient être livrés pour la fin 2017. Le coût de ce dernier volet est de 2,1 millions d'euros.

Dernière modification le jeudi, 07 juillet 2016 17:53

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