mardi, 14 juin 2016 21:34

Une page se tourne à la pharmacie Ollivier

Annie Ollivier remettra son affaire à la fin du mois.|La première pharmacie était située avenue de la Marne.|Les époux Ollivier ont acheté cette maison qu'ils ont transformé en pharmacie.|| Annie Ollivier remettra son affaire à la fin du mois.|La première pharmacie était située avenue de la Marne.|Les époux Ollivier ont acheté cette maison qu'ils ont transformé en pharmacie.|| Photo La Commère 43|Photo La Commère 43|Photo La Commère 43||

Trente-deux ans. Un sacré bail. Sur une feuille de papier affichée dans l'officine de la rue des Fossés, Annie et Jean-Louis Ollivier signalent à leur clientèle qu'à la fin de ce mois de juin, ils laissent la barre à Louis Savel, jeune pharmacien ponot de 27 ans.

Sous la frange brune, fidèle à son habitude, Annie Ollivier arbore un large sourire mais à y regarder de plus près, l'émotion perle dans ses yeux. "On a été très heureux. Nos fils, Anthony et Etienne, ont fait leur scolarité, joué au foot, au tennis à Yssingeaux. Ils ont leurs copains ici. Ce n'est pas facile de tourner la page d'une vie professionnelle intense. On laisse beaucoup d'énergie à parler aux clients. C'est un métier de conseils et les gens parlent facilement.'

"ici, nous savions que c'était le bon endroit"

Annie Ollivier se souvient : "Lorsque, jeunes pharmaciens originaires du Puy-de-Dôme, 28 ans pour moi, 30 ans pour mon mari, nous recherchions une affaire, dès que nous passions la porte d'une officine à céder, nous savions qu'elle ne nous conviendrait pas. Ici, lorsque nous sommes arrivés, tout de suite, nous avons su que c'était le bon endroit. La ville nous plaisait. Yssingeaux est à la campagne, tout en étant pas loin des grandes villes. Et tout était sur place pour scolariser les enfants. La halte-garderie, qui deviendra la crèche, venait juste d'ouvrir. C'était parfait pour notre fils qui avait 10 mois alors."

La pharmacie était avenue de la Marne
Le couple a pris la suite de Jean Bonhomme, 97 ans aujourd'hui. Sa pharmacie se situait avenue de la Marne, au rez-de-chaussée de l'hôpital, dans un bâtiment qui a été démoli depuis, face à la chapelle des Pénitents, à côté de la boulangerie Debard. En 1988, Annie et Jean-Louis décident d'acquérir une maison pour y aménager leur pharmacie. "Nous étions en location à l'hôpital. Nous avions envie d'être chez nous. Nous avons donc acheté cette maison, rue des Fossés, qui appartenait au Docteur Bardonnet."

Heureuse de transmettre à un jeune pharmacien
Ce métier dont Annie Ollivier admet qu'il a beaucoup évolué, elle le quitte sans regret pour une retraite qui ramènera le couple, à la campagne, sur la terre de leurs racines familiales, dans le Puy-de-Dôme, à Ennezat.

"Je suis heureuse de pouvoir transmettre cette affaire à un jeune pharmacien. Il donnera l'élan pour de nouvelles orientations comme nous l'avions fait en notre temps."

Dernière modification le mardi, 14 juin 2016 22:34

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