mardi, 10 octobre 2017 07:22

Grazac : l'ancienne épicerie peut-elle devenir un restaurant ?

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La commune de Grazac va se porter acquéreur de l'ancienne épicerie entre l'église et la boulangerie. Des pistes sont déjà évoquées comme des gîtes et un restaurant.

La demande est constante : où pouvoir se restaurer dans le bourg de Grazac ? Les élus ont peut-être une solution qu'il faudra étudier. Toujours est-il que la commune devrait acheter un bâtiment en plein centre-bourg. Il s'agit de l'ancienne épicerie gérée par Eliane et Albert Lardon jusqu'au début des années 2000. Depuis, le bâtiment est inoccupé.

Un achat de 130 000 euros

Au rez-de-chaussée, la surface est de 180 m2 avec un dépôt de 90 m2. Sur deux niveaux à l'étage, 180 m2 sont aussi aménageables. "Cela fait plus de 600 m2 avec les combles", annonce Hervé Gaillard le maire. "La solution pouvait être de construire un bâtiment neuf sur le terrain sous le gymnase, ou d'opter pour un achat. On avait là aussi deux solutions mais ce bâtiment semble le mieux."

Des négociations avaient été entamées et lundi soir, les élus ont validé cette option d'achat à 130 000 euros. "Pourquoi voulez-vous acheter ? Quel est le projet ?", demande Paulette Sabot, ancien maire.

L'exemple de Saint-Julien-du-Pinet

"Des projets, tout le monde en a, tout le monde doit avoir des idées autour de cette table. Il faudra en discuter", répond le maire actuel avant de préciser sa pensée : "Pourquoi pas des gîtes dans les étages et un restaurant au rez-de-chaussée. Saint-Julien-du-Pinet est un bel exemple en la matière. Mais on ne veut pas concurrencer l'épicerie qui existe déjà. C'est en tout cas l'occasion de continuer à faire vivre le bourg."

La vente de la salle paroissiale a capoté

Cette vente vient aussi fermer le dossier de l'achat de la salle paroissiale accolée au château de Verchères et du terrain. La commune et l'association Saint-Régis n'ont pas réussi à s'entendre sur le prix alors que l'ancienne équipe municipale avait acheté la partie château en 2011-2012 pour 50 000 euros. "On va mettre un chéneau pour éviter les infiltrations et sécuriser et ça en restera là", conclut Hervé Gaillard.

Dernière modification le mardi, 10 octobre 2017 09:13

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