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Le "Pacte régional pour la Haute-Loire" a fait l'objet d'une réunion d'informations lundi matin à Vals-près-le-Puy à destination des élus.

Laurent Wauquiez est revenu sur les grandes lignes de son programme d'aides ciblées destinées à "doter la Haute-Loire de bonnes bases pour aborder les 20 prochaines années". Deux autres départements de la grande région sont concernés par ce type de pacte : l'Ardèche et le Cantal. "Car ce sont les trois départements les moins peuplés."

L'enveloppe globale pour la Haute-Loire est de 111 millions d'euros sur 5 ans. Pour donner un ordre d'idée, si on rapporte cette somme aux 258 communes de Haute-Loire, cela aboutirait à faire bénéficier de 86 000 euros, par an, chaque commune.

Pour autant, le président de la région a mis en garde : "La somme paraît importante, mais c'est un levier. Si vous ne vous en emparez pas rapidement, ce sera perdu. Il faut que vous soyez prêts de votre côté."

Quatre domaines ciblés

Quatre axes principaux ont été retenus pour ce programme d'intervention :

- 11 millions d'euros pour l'ouverture et le désenclavement du territoire : projets routiers, TER, aérodrome de Loudes...

- 21,5 millions d'euros pour le développement : maisons de santé, téléphonie mobile et internet, attractivité des chefs-lieux...

- 48 millions pour l'économie et l'agriculture : lentilles vertes, accompagnement pour l'obtention d'un AOP pour le fromage aux artisous, approvisionnement local pour la restauration collective, soutien des filières structurantes telles le bois, le luxe...

- 31 millions d'euros pour le développement du tourisme, du sport, de la culture, de l'événementiel

"Chez nous"

Laurent Wauquiez a encore insisté sur la nécessité que les marchés reviennent à des entreprises du territoire et donné des pistes pour que les clauses contenues dans les marchés publics permettent cette préférence locale, régionale voire nationale. "Par exemple, il faut prévoir que, pour des raisons de bonne compréhension des consignes de sécurité, le personnel employé sur ces chantiers parle français."

La consigne est bien de faire en sorte de conserver "chez nous" les emplois.

Publié dans Actualités 2017

Doit-on y voir un signe? Les afficionados du très médiatique président de la région Auvergne Rhône-Alpes (comme ses détracteurs d'ailleurs), le liront sans doute ainsi.

Le nom de domaine "wauquiez2017.fr" a été déposé mardi soir.

Laurent Wauquiez, qui n'a jamais caché ses ambitions à endosser les plus hautes fonctions politiques, anticipe-t-il la défection de François Fillon qui semble inéluctable ? Le candidat à la présidentielle désigné par la primaire des LR est englué dans le scandale dévoilé par l'indispensable palmidède satirique paraissant le mercredi.

Ce mercredi 1er février, le Canard enchaîné en remet, s'il était encore besoin, une couche, en faisant monter l'addition des sommes perçues par la famille de François Fillon, Pénélope son épouse, Marie et Charles ses enfants : "Qui veut gagner 1 million à l'Euro Fillon?"

Publié dans Actualités 2017

Laurent Wauquiez et Jean-Pierre Vigier ont été investis par le parti Les Républicains pour les Législatives 2017.

Ces investitures ne sont en soi pas des surprises. Laurent Wauquiez et Jean-Pierre Vigier ont été choisis par la commission nationale d'investiture pour les élections au poste de député pour les élections programmées les 11 et 18 juin.

Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes pourrait néanmoins être amené à faire un choix alors que la loi sur le non cumul des mandats est mise en application. Une loi sur laquelle il a toujours montré son opposition.

Publié dans Actualités 2017

Annoncé sur un siège éjectable, Laurent Wauquiez reste finalement à la tête du parti Les Républicains.

Après la victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, les rumeurs prédisaient l'éviction du soutien de Nicolas Sarkozy dans les primaires à la tête du parti politique.

Finalement, Laurent Wauquiez, propulsé président par interim pendant la primaire, garde une place de choix dans le nouvel organigramme du parti politique. Le député de la Haute-Loire et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a été nommé premier vice-président. La place de président restera vacante jusqu'à l'élection présidentielle.

Il fera équipe avec Bernard Accoyer, maire d'Annecy-le-Vieux, député, ancien président de l'Assemblée nationale, qui occupera le poste de secrétaire général.

Publié dans Actualités 2016

La commune du Mazet-Saint-Voy compte bien poursuibre la Région Auvergne-Rhône-Alpes devant le tribunal administratif pour l'obliger à verser la subvention promise par l'ancienne Région Auvergne.

"Sur un plan démocratique, on ne revient pas sur la parole publique. Sinon, après, on rentre dans un système de République bananière." Malgré les mois qui passent, Bernard Cotte, le maire du Mazet-Saint-Voy, ne décolère pas après Laurent Wauquiez, président de la nouvelle Région Auvergne-Rhône-Alpes qui a décidé de retirer une subvention de 200 000 euros pour le projet de salle culturelle d'un coût total de 945 000 euros. "La raison invoquée est la présence d'une salle similaire à Saint-Agrève. Mais ça ne le gêne pas de financer une salle de sport de haut niveau au Chambon-sur-Lignon alors qu'une salle identique existe déjà depuis peu à Tence."

"Notre vote ne lui plaît pas au Mazet"

Pour Bernard Cotte, la décision est assurément une mesure de rétorsion politique. "C'est une évidence même s'il ne le dira jamais. Il n'a pas supporté mon soutien personnel à Jean-Jack Queryanne (ancien président Rhône-Alpes et candidat PS) et plus globalement, notre vote sur le Mazet ne lui plaît pas (Le Mazet est culturellement ancré à gauche, NDLR)."

Déjà 50 000 euros engagés

Cette subvention de 200 000 euros retirée par la Région est vitale pour permettre au projet de salle culturelle d'aboutir. Surtout que de l'argent a déjà été dépensé, de l'ordre de 50 000 euros. Aujourd'hui, la commune doit engager des poursuites devant le tribunal administratif dans les plus brefs délais. "Quand le 6 avril, la nouvelle majorité dénonce les contrats Auvergne +, on n'a aucune raison de s'inquiéter puisque Laurent Wauquiez avait précisé que les dossiers engagés seraient maintenus. Ce qui est notre cas. Mais après le délai de deux mois de recours, le 28 juillet, il annonce par courrier que notre projet ne serait pas financé."

Premier coup de pelle lundi

Quelques solutions ont permis de compenser mais il reste encore 150 000 euros à trouver. "On dispose d'un financement complémentaire de 50 000 euros de l'Etat. Le Département est prêt à entrer le projet dans son enveloppe en 2017. La communauté de communes va aider à hauteur de 94 500 euros alors que le soutien financier était au départ théorique." "J'apprécie beaucoup la position de solidarité du bureau communautaire."

Volontaire à parler sans retenue, Bernard Cotte fait de ce dossier une question de principe. Et affiche sa confiance sur la suite de cette affaire. La preuve, les travaux avancent. Le premier coup de pelle doit être donné lundi pour une livraison fin 2017.

Publié dans Haut-Lignon
vendredi, 16 septembre 2016 18:25

Accueil des migrants : la polémique d'abord

Laurent Wauquiez a appelé à s'oppposer au plan Cazeneuve qui doit permettre notamment d'accueillir une cinquantaine de migrants en Haute-Loire et promis de soutenir les élus qui déposeraient des recours. Une position qui a soulevé un tollé du côté de l'opposition de gauche et apparentés.

Les réfugiés ne sont pas arrivés dans la région qu'ils suscitent déjà une réprobation de la part de certains responsables politiques à l'image de Laurent Wauquiez qui a invité les médias jeudi à l'Hôtel de Région pour témoigner de son opposition au plan Cazeneuve.

12 000 places en Auvergne/Rhône-Alpes, 50 en Haute-Loire

Dans le cadre du démantèlement de la « Jungle » de Calais, le gouvernement prévoit de créer 12 000 places d’hébergements pour les migrants dans les prochaines semaines. La région Auvergne/Rhône-Alpes devrait accueillir 1 800 personnes, dont une cinquantaine à Saint-Beauzire. Le centre Léo-Lagrange avait déjà accueilli des migrants en 2015. "Tout s'était très bien passé", a rappelé cette semaine le préfet de Haute-Loire, Eric Maire, lors d'un point presse.

Laurent Wauquiez, président de région et député Les Républicains en Haute-Loire, appellent les maires à s'opposer à ce plan et reproche au gouvernement de faire pression sur les communes rurales.

"Laurent Wauquiez n’est pas le shérif d’Auvergne-Rhône-Alpes"

Une position politique qui n'a pas manqué de faire réagir les élus de gauche au conseil régional. Pour les élus du groupe socialiste, démocrate, écologiste, apprentés, "Laurent Wauquiez n’est pas le shérif d’Auvergne-Rhône-Alpes". "Une fois encore, Laurent Wauquiez a décidé d’attiser les peurs et les fantasmes. [...] Non, Laurent Wauquiez n’est pas le shérif d’Auvergne-Rhône-Alpes : il ne peut pas assimiler tous les élus et citoyens de la région à ses positions extrêmes, caricaturales et politiciennes."

Queyranne rappelle Soeur Emmanuelle à son bon souvenir

Jean-Jack Queyranne, son prédécesseur à la tête de l'ancienne région Rhône-Alpes, "appelle M. Wauquiez à faire preuve de décence dans son expression. Le président par intérim des Républicains ne peut enrôler la Région dans sa violente campagne contre la décision gouvernementale de répartir les réfugiés en Auvergne-Rhône-Alpes. Appeler depuis le siège du Conseil régional à la résistance, c’est bafouer l’histoire de notre région. Je croyais que Sœur Emmanuelle inspirait son action. La charité n’est décidément pas une de ses valeurs."

Publié dans Actualités 2016

C'est peut-être le moment d'acquérir une voiture à bon prix. Lundi 29 août, le public pourra accéder de 13 heures à 16 h 30 à une exposition des voitures du conseil régional en vue d'une vente aux enchères le 8 septembre.

Comme le rappelle l'instance dans un communiqué de presse, "Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, comme il s’y était engagé dans la campagne électorale, a décidé de réduire d’un tiers le parc automobile afin de faire des économies."

Après une première vente en juin, 28 nouveaux véhicules seront mis en vente le 8 septembre par les Domaines. L'exposition de lundi doit permettre aux acquéreurs potentiels de se renseigner.

Publié dans Actualités 2016

Après l'annonce de candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre, l'ancien président de la République a annoncé ce mardi que Laurent Wauquiez le remplace à la tête du parti politique Les Républicains, dans une lettre adressée aux militants.

« J’ai demandé à Laurent Wauquiez, le vice-président délégué, d’assurer la présidence par intérim des Républicains, et à Eric Woerth d’en être le secrétaire général, conformément aux statuts ».

Les statuts du parti obligeaient Nicolas Sarkozy a quitter la présidence. En tant que numéro 2, l'élu de Haute-Loire était pressenti pour le remplacer.

Une nomination qui n'a pas manqué de faire réagir le groupe d'opposition socialiste, démocrate, écologiste et apparentés de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans un communiqué, on peut lire ceci : " Ce rôle s’ajoute à son mandat de député et de Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Laurent Wauquiez n’a eu de cesse de jurer aux auvergnats et aux rhônalpins qu’ils étaient sa priorité. Quelques mois seulement après son élection, il préfère retourner à la tambouille politicienne parisienne, visiblement peu passionné par les défis auxquels doit faire face la Région Auvergne-Rhône-Alpes."

Publié dans Actualités 2016

Laurent Wauquiez a effectué sa traditionnelle rentrée politique en gravissant le Mézenc ce dimanche. En attendant de devenir numéro 1 du parti Les Républicains ?

François Mitterrand avait sa roche de Solutré, Laurent Wauquiez a son Mézenc. Pour la cinquième année consécutive, l'homme politique a gravi le point culminant de la Haute-Loire. Le député de l'Est du département, désormais président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et numéro 2 du parti Les Républicains, était entouré de plusieurs centaines de militants, sympathisants, journalistes et élus, dont Hervé Mariton, pour cette rentrée politique marquée par la randonnée symbolique.

Sous un soleil de plomb et une chaleur étouffante, les festivités avaient pour cadre des chapiteaux installés sur le grand parking au pied des pistes de ski de fond des Estables, à deux pas de la Maison forestière et avec vue sur les deux bosses caractéristiques du Mézenc.

Après le déjeuner, réunissant 500 personnes, c'était l'heure des discours puis de cette fameuse montée. Laurent Wauquiez devant, et tous ses soutiens le suivant comme une ombre. "C'est notre poulain", affirmait Jean-Pierre Vigier, l'autre député de la Haute-Loire, transformé en chauffeur de salle en début d'après-midi, mettant clairement son collègue sur les bancs de l'Assemblée nationale sur la voie de l'Elysée.

Dans quelques semaines, Laurent Wauquiez devrait devenir le chef des Républicains. Il devrait succéder à cette fonction, comme les statuts du parti le stipulent, à Nicolas Sarkozy, dont l'annonce de la candidature aux primaires de la droite n'est plus qu'une question de jours.

Publié dans Actualités 2016

La grande Région a supprimé la subvention de 200 000 euros attribuée par l'ancienne région Auvergne pour la construction de la salle culturelle du Mazet. 

Un coup de poignard dans le dos. C'est le sentiment qui prévaut au sein du conseil municipal du Mazet-Saint-Voy, réuni jeudi soir. "Laurent Wauquiez, le président du conseil régional en personne nous a supprimé la subvention de 201 150 euros que nous avions obtenu pour la construction de notre salle d'évolution à vocation culturelle dans le cadre d'Auvergne +", annonce, grave, Bernard Cotte le maire. "Une décision qui invoque des motifs très fallacieux : parce que le même équipement existe à Saint-Agrève (NDLR : la salle des Arts et des Cultures) et que le projet culturel n'est pas assez élaboré."

La nouvelle grande région n'honorera donc pas les engagements pris par l'ancienne, la "petite" région Auvergne dans le cadre des contrats Auvergne +, un dispositif supprimé par la nouvelle majorité régionale de droite.

Les maires du Haut-Lignon solidaires sauf...

"Nous pouvons compter sur la solidarité des communes du Haut-Lignon. En réunion de bureau, les élus nous ont assuré de leur solidarité", signale Bernard Cotte qui ajoute toutefois : "Cette réunion de bureau s'est tenue en l'absence d'Eliane Wauquiez, maire du Chambon-sur-Lignon."

Concrètement, le projet de construction de cette salle d'évolution à vocation culturelle nécessite un investissement de 900 000 euros. 200 000 euros de subventions en moins, c'est plus de 20 % du coût global. Et la commune a déjà engagé de l'argent à hauteur de 58 400 euros et signé des contrats d'ingénierie pour ce chantier.

Un recours engagé devant la juridiction administrative

Unanimes derrière le maire Bernard Cotte, les élus du Mazet ont voté pour engager un recours devant le tribunal administratif sur la décision du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. 

"Cette décision revient à bloquer notre projet." Pour autant, pas question de baisser les bras. "On avait un beau projet. Il faut remettre l'ouvrage sur le métier. On se met à la recherche de financements complémentaires. Pour 2016, cette décision n'aura pas d'incidence mais c'est pour 2017 qu'il nous faut trouver des sous. On peut espèrer une aide du conseil départemental, de l'Etat... Des contrats de ruralité sont en train de se mettre en place. La sous-préfète vient au Mazet dimanche, nous aborderons la question."

Mobilisés et combatifs

"Nous ne sommes pas dans l'abattement. Nous sommes dans le combat, dans la résistance."

Et Bernard Cotte de rappeler l'importance de ce mot "résister", gravé sur la margelle du puits de sa prison par Marie Durand emprisonnée pendant 38 ans dans la tour de Constance à Aigues-Mortes (de 1730 à 1768). Ce mot que l'on retrouve gravé sur une pierre au-dessus de la fontaine des Droits de l'Homme au Mazet-Saint-Voy.

Publié dans Haut-Lignon
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