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CGT, Solidaires, UNSA, FSU, CFDT et CFTC manifestent ensemble lundi 1er mai au Puy-en-Velay. Rendez-vous est donné 11 heures place Cadelade.

Les syndicalistes CGT, CFDT, UNSA, Solidaires, FSU, CFTC profitent de ce 1er mai qui se situe entre les deux tours de l’élection présidentielle pour transmettre un message clair aux électeurs. Dans un tract commun, ils mettent en exergue ceci :

"Le 1er mai est la journée internationale des travailleuses et travailleurs. Partout ils et elles portent des revendications pour améliorer leur vie et défendre leur liberté. Le Pen et Macron sont au 2e tour, ce sont les politiques d’austérité qui font monter l’extrême droite. Parce que le Front National veut s’attaquer aux libertés démocratiques, attaquer le droit de grève et les syndicats : aucune voix des salariés ne doit aller à l’extrême droite !"

Refus de l'austérité, la flexibilité, l'argent public distribué au grand patronat

"Nous refusons l’austérité, la flexibilité et les cadeaux par milliards d’argent public distribué au grand patronat. Le libéralisme c’est la mise en concurrence entre toutes et tous."

Et de préciser : " Nous sommes internationalistes et solidaires, nous sommes pour l’unité des travailleurs de tous les pays face aux patrons et aux multinationales, c’est aussi pour cela que nous nous opposons aux  discriminations et au racisme. Dans le monde des millions de gens sont obligés de fuir la guerre et la misère. Ici les conditions de vie se dégradent, les licenciements ont lieu tous les jours et des millions de gens vivent sous le seuil de pauvreté."

Publié dans Actualités 2017
La vente de muguet est tolérée le 1er mai dans la rue. A certaines conditions. Pour les fleuristes de la ville, la concurrence déloyale n'est pas sanctionnée.

On peut vendre du muguet mais pas n'importe comment. Chaque année, les fleuristes d'Yssingeaux, à commencer par Brigitte Valour, du magasin Orchidée sur la place du Garde-Temps, veulent le rappeler. La vente de muguet dans sa boutique lui apporte "un plus" dans son chiffre d'affaires. Elle a à nouveau interpellé la mairie pour la publication et l'application d'un arrêté municipal rappelant les règles. "C'est de la concurrence déloyale. Ces vendeurs ne paient rien, tout est pour eux."

L'arrêté municipal, pris le 26 avril, rappelle que la vente est uniquement tolérée le jour du 1er mai. Pas la veille, l'avant-veille ou le lendemain. La vente sur le domaine public est réglementée : le vendeur ne doit pas disposer de table ou de banc. Il ne peut proposer du muguet qu'en brin, sans ajouter de fleur, ou autre artifice comme du papier cristal ou mettre le muguet en pot avec d'autres plantes. Dernier élément : le vendeur ne doit pas importuner le passant ou attirer son attention. Des conditions sine qua non pour cette coutume qui remonterait à la Renaissance (Charles IX avait offert des brins en guise de porte-bonheur). Ce symbole a été amplifié au XXe siècle, en étant associé à la Fête du travail.


Une amende jusqu'à 15 000 euros
En théorie, le muguet a été cueilli directement dans les bois. "Il n'y en a pas actuellement dans nos bois", indique Marie-Hélène Duranton, gérante du magasin Coqlicot, avenue du 8-Mai. D'où peut venir ce muguet ? "Ces vendeurs récupèrent le muguet chez un grossiste. On ne peut même pas faire confiance à nos fournisseurs", signale la fleuriste.

Si un texte protège les fleuristes de cette vente illégale, encore faut-il que l'arrêté soit appliqué. "Personne ne vient vérifier", regrette Brigitte Valour qui a déjà eu l'occasion d'appeler les gendarmes par le passé. Les vendeurs en situation irrégulière sont passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 15 000 euros et la saisie de la marchandise.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs