La nouvelle municipalité de Dunières étudie la possibilité d'investir dans une salle polyvalente qui ferait office de salle des fêtes et de salle de spectacle. La réflexion avance et les élus duniérois se décideront d'ici la fin de l'année.
En juillet 2020, suite à une rencontre avec l'OPAC 43, propriétaire des terrains et des habitations sociales qui s'y trouvent, la commune s'est rapprochée du CAUE 43 (Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement). Hervé Andron, architecte, a ainsi travaillé sur le sujet et présenté le projet d'emprise, des préconisations d'aménagement pour apprécier l'ampleur du projet et aider à la décision.
4 000 € le mètre carré
Car cette salle municipale prendrait une dimension à l'échelle du Pays de Montfaucon voire au-delà. Au maximum, cette salle pourrait accueillir 650 personnes (selon le projet, la jauge pourra être abaissée) pour 20 manifestations minimum par an. Son coût de construction serait de plusieurs millions d'euros. Pour ce type d'équipement, le coût se situe entre 4000 et 5000 € le mètre carré.
L'OPAC a validé l'idée de démolir le bâtiment HLM perpendiculaire à la route entre le stade et le centre aquatique. Les locataires seraient regroupés dans le second bâtiment.
Le Pays de Montfaucon, partenaire indispensable
Pierre Durieux a rappelé au conseil municipal qu'un tel projet "est difficilement réalisable seul", évoquant l'implication financière indispensable de la communauté de communes. Bernard Souvignet, président du Pays de Montfaucon, était invité jeudi soir du conseil municipal et a pu s'exprimer sur le sujet. "On y réfléchit. A-t-on l'utilité d'une salle d'une telle capacité sur notre territoire de 8000 habitants ? On va recenser les locaux existants sur la com-com, on va visiter des salles. Au-delà du coût d'investissement, il faut aussi intégrer d'autres dépenses de fonctionnement, augmenter l'enveloppe de la saison culturelle qui est actuellement de 20 000 €. Et aussi, on peut se dire qu'on a peut-être ici une belle occasion qu'on pourrait regretter dans 7-8 ans si on n'y va pas. Avec ce projet, on y voit plein d'atouts mais on se doit d'être réaliste."
12 mois d'études, 18 mois de travaux
Le maire Pierre Durieux conclut en posant les jalons : "On se donne 2021 pour tout jauger et ne pas faire n'importe quoi. D'ici la fin d'année, on se décidera."
Une étude d'impact et des visites de structures similaires doivent venir prochainement nourrir la réflexion. "Il faut compter une bonne année d'études et 18 mois de travaux", indique l'architecte.