Samedi, l'association BTM, les initiales de Bastien, Tristan et Maxime, organisait une randonnée autour des étangs, suivie d'une soupe aux choux à l'Espace Fabro.
320 marcheurs se sont lancés sur le parcours balisé. Puis en soirée 450 soupes ont été servies à l'Espace Fabro. Pour les familles des trois enfants victimes d'une explosion en 2015, ce soutien populaire est important.
« Ça montre à la justice qu’on n’est pas tout seul dans ce combat. On a besoin de ces soutiens pour faire comprendre à la justice qu’on ne peut pas se passer de la vérité », témoigne Alain Saez, père de l’une des victimes et président de l’association.
Si le bornage téléphonique a été refusé aux familles (on évoque un problème technique), de nouvelles analyses ADN ont été réalisées sur une dizaine de jeunes. « Parmi eux, il y a celui que tout le monde surnomme le Chimiste », précise Alain Saez.
L’association BTM aimerait aussi que la justice regarde de plus près la piste terroriste, notamment l’ETA, dont la présence en Haute-Loire est attestée. « Cette piste n’a jamais formellement été démentie, dont il faudrait la creuser. »
Les familles souhaitent aussi que les enquêteurs auditionnent Robin, le seul survivant de l’explosion. « On attend un retour. »
« On veut que nos trois enfants restent dans la mémoire collective bassoise. »