Le projet de futur centre de secours va entrer dans sa phase concrète à Monistrol-sur-Loire, à la Borie. Les tractopelles vont très prochainement entrer en action pour le terrassement du terrain sur la route de Sainte-Sigolène. Une année de travaux est nécessaire.

Les engins de l'entreprise Trema, déjà à l'oeuvre sur le futur lycée professionnel Notre-Dame-du-Château et sur le deuxième gymnase du Mazel, vont prendre possession du terrain dans les prochaines semaines.

Vendredi soir, les élus de Monistrol ont acté le choix de cette société pour s'occuper du terrassement. L'entreprise dirigée par Christophe Marcoux a présenté l'offre la plus avantageuse par rapport à Moulin TP, avec un montant de 200 946 € et une évacuation des matériaux à proximité immédiate du chantier.

Un terrain tout en longueur et pentu

Le terrassement revient à la commune. Le reste du chantier sera suivi par le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) qui s'est occupé des appels d'offres. L'ouverture des plis a eu lieu cette semaine. L'analyse complète est attendue d'ici dix jours.

Cette future caserne des pompiers, espérée depuis dix ans, va se faire sur un terrain de 7 758 m2 avec 12 mètres de dénivelé qui borde la route départementale à la sortie de Monistrol-sur-Loire en direction de Sainte-Sigolène, en face la zone de la Borie. Le bâtiment occupera 1 250 m2. Le centre de secours actuel, aménagé dans un ancien garage automobile, est atteint d'une vétusté générale et sous-dimensionné.

Un bâtiment pour l'administration, un hangar pour les véhicules

La future caserne peut se décrire selon différentes zones : l'arrivée se fera depuis le rond-point et le public disposera d'un parking. Deux bâtiments seront accolés et légèrement décalés. Le premier sera dévolu à l'administration et aux vestiaires, le second avec une charpente béton offrant une meilleure portée sera le hangar de stockage des véhicules avec 14 emplacements et deux sas pour les ambulances ainsi qu'une salle de sport de 60 m2 en mezzanine.

Une année de travaux sera nécessaire.

Un projet estimé à 2,50 millions d'euros

Le coût de cet investissement était estimé à 2,50 millions d'euros. Le SDIS prend 40 % à sa charge, la commune 35 % et le Département 25 %. Le projet prévoit des possibilités d'extensions en étage pour répondre à des besoins futurs éventuels.