L'association BTM (les initiales de Bastien, Tristan et Maxime) a été récemment créée pour mener le combat de la recherche de la vérité et la poursuite de l'enquête. Samedi soir, une soupe aux choux a rassemblé plusieurs centaines de personnes.
Continuer le combat pour la recherche de la vérité et poursuivre l'enquête : voilà la raison qui a amené les familles des trois adolescents morts dans une explosion le 13 juin 2015 à créer cette association BTM. "Le but est de ne pas oublier ce drame du 13 juin 2015 où trois jeunes de Bas, sans histoire, sont décédés lors d'une explosion", argumentent les adhérents.
Les familles demandent des recherches ADN et le bornage téléphonique
"La justice a clairement exclu l'hypothèse que nos jeunes soient adeptes d'airsoft, qu'ils soient responsables des achats de produits dangereux et surtout qu'ils aient pu fabriquer le TATP, ce produit explosif utilisé par le terrorisme. Ils se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment. Mais alors qui est responsable. Pourquoi la maison a-t-elle été si vite écroulée, pourquoi aucune recherche d'ADN, ni de bornage téléphonique ?", questionnent les familles des trois garçons de "Ranchoux".
450 repas pour la première soirée
Samedi soir, un repas a été mis en place à la salle municipale pour permettre aux Bassois et à tous ceux qui se sentent concernés par cette affaire de soutenir les trois familles (Charnay, Decroix, Saez). Les 470 repas prévus (100 kg de pommes de terre, 100 kg de choux, 470 portions de lards et saucisses) ont été préparés dans six chaudrons et vendus en un rien de temps. La file d'attente s'allongeait sur plusieurs dizaines de mètres à l'extérieur de la salle. 100 hot-dogs et frites ont aussi été appréciés. Chaque convive a reçu un vert réutilisable au nom de la jeune association.
Un avocat de renom
"Nous sommes maintenant accompagnés par un avocat de renom, Me Portejoie, qui nous l'espérons nous aidera à éclaircir les zones d'ombre de ce terrible accident." Le 5 août 2019, l'avocat a déposé une demande pour étudier la piste de l'ETA. Aucune réponse n'est encore parvenue au conseil des familles bassoises.